« [...] la salope d'hier est la femme libérée d'aujourd'hui [...] » De la salope est un livre écrit par Charles Bock, illustré par les photographies de Jules Hass.

De la salope

Le récit du voyage relaté ici débute à Bangkok, où Charles Bock est reçu à la fastueuse cour du roi Chulalongkorn. Après un bref séjour, il remonte par le fleuve les vallées du Chaopraya et de la Ping jusqu'à Chiang Mai. A l'époque, cette ville était la capitale d'un royaume semi-autonome; en proie à des troubles, ce territoire allait être bientôt annexé définitivement au Siam. Son périple le conduit ensuite jusqu'à Chiang Saen, bourgade sur le Mékong qui marque aujourd'hui la frontière avec le Laos. Il narre avec moult détails les nombreuses difficultés auxquelles il est confronté et les rapports plutôt conflictuels qu'il entretient avec les autorités locales. Mais il donne surtout de précieuses descriptions de la géographie, de la nature ainsi que de la culture et des mœurs des habitants de ces régions extrêmement reculées et à l'époque inconnues des Européens.

Le royaume de l'éléphant blanc - Quatorze mois au pays et à la cour du roi de Siam

Une nuit d'été, un garçon de douze ans, Newell Ewing, disparaît. Parti en virée avec son ami Kenny quelques heures plus tôt, il ne donne plus signe de vie. Au même instant, sur le Las Vegas Strip, se croisent une fille au crâne rasé, un livreur de films X, un dessinateur de BD fan de jeux vidéo et une strip-teaseuse. Comme Newell, tous sont en rupture avec leur famille. Dans ce lieu créé de toutes pièces au milieu du désert, ils tentent de trouver un chemin, et de redonner un sens à leur existence. Ce roman en forme de road movie est une plongée dans les bas-fonds de l'Amérique. Tel le Brooklyn de Selby, la " fabuleuse Vegas " devient l'envers du décor, la face sombre du rêve américain, sublimée par l'écriture.

Les enfants de Las Vegas - Occasion

Ce n'était pas un saut pour moi de ne pas vouloir être dans mon corps à l'adolescence, ne voulant pas être chez moi, en pensant: «Que se passerait-il si j'avais disparu? Et puis passer de scènes d'écriture d'enfants en colère à réfléchir un peu plus aux parents et à leur vie.

Mon grand-père était un prêteur sur gages, et quand j'étais en première ou en deuxième année, mes parents ont ouvert leur propre magasin. J'ai probablement appris à compter en mettant des billets de gage dans l'ordre numérique dans l'arrière-boutique de la boutique.

Je pense que les gens vont à Las Vegas pour «tout ce qui se passe à Vegas reste à Vegas». Ils optent pour le spectacle.

Je me flatte même d'imaginer que j'aurais pu avoir une pratique médicale. Il n'y a pas moyen. Je ne suis ni scientifique ni discipliné, beaucoup de choses.

Quelque chose que j'ai trouvé en écrivant «Alice & Oliver» - un livre qui est incontestablement une œuvre de fiction, mais qui emprunte également les détails de ma propre vie - est que l'écriture de la vérité nécessite souvent l'invention et l'imagination.

Ma sœur, qui est une actrice merveilleuse et magnifique maintenant, quand elle avait 11 ou 12 ans, elle sortait et prenait des photos des fêtes punk dans le désert. Elle avait des cheveux bleus, et elle a été expulsée de l'école de jour de Las Vegas pour avoir les cheveux bleus.

Las Vegas est un endroit idéal pour provenir, pas pour vivre.

J'étais toujours petit et mince. Je n'étais pas l'enfant qui a été invité à des fêtes.

Ma courtepointe est Dookie. Toutes les choses liées à la nécessité sur laquelle je devrais faire mieux, être honnête.

Mes parents ont un prêteur sur gages au centre-ville de Las Vegas depuis un certain temps. J'ai grandi en voyant les gens entrer et vouloir - besoin - de l'argent pour pouvoir repartir ou jouer à nouveau ou pour pouvoir payer leurs factures ou quelque raison que ce soit, et essayer de vendre des articles qui leur étaient utiles.

Je ne me suis jamais enfui, mais j'étais très malheureux à l'adolescence. Je me sentais comme une non-entité complète, et j'ai très tangiblement des souvenirs de ne pas vouloir être ici - dans mon corps.

Je me souviens, même à l'université, de lire des notes de falaises sur un livre et de me penser: «Geez, cela ressemble à un bon livre. Je devrais probablement le lire.

J'avais une série d'emplois vraiment horribles à Manhattan où tout mon point était de faire aussi peu de travail dans le monde que possible afin que je puisse accuser le temps d'écrire.

Une femme dans une librairie de Brattleboro, dans le Vermont, m'a mis dans la main le roman de Castle Freeman Jr. "Go With Me", et je l'ai pris pour gentil. "Ouais, je vais probablement lire cinq pages", ai-je pensé. Mais une fois que j'ai commencé, je n'ai pas pu m'arrêter.

Il est compréhensible pourquoi quelqu'un pourrait ne pas vouloir prendre un livre qu'il pense être émotionnellement difficile.

Après le décès de Diana, je n'ai pas cru une seconde que je me remarierais ou que je serais de nouveau amoureux.

Cela a été merveilleux d'entendre autant de réponses excitées et intelligentes aux «beaux enfants», non seulement des critiques mais aussi des personnes qui viennent à mes lectures.

En mûrissant, je suis devenu une personne plus intelligente, une personne plus sensible, une personne plus réfléchie.

"Death Of A Salesman", "Streetcar Named Desire", ce sont les choses qui, quand j'étais jeune, m'ont donné envie d'être artiste.

Chaque auteur rêve du genre d'attention que les «beaux enfants» ont reçus dans la presse. De toute évidence, c'est un choc chaque fois que cela se produit. Alors oui, je suis aussi surpris que tout le monde.

Un de mes frères aînés collecte des bandes dessinées, et quand j'étais plus jeune, je les ai aussi collectés.

J'ai toujours pensé à Césars comme l'étalon-or. J'ai eu exactement un rendez-vous au lycée, et mon père connaissait quelqu'un qui nous a fait faire ici pour le spectacle Sammy Davis Jr. Nous avons entendu «Candy Man», «M. Bojangles '- Toute la liste. Et puis mon rendez-vous et moi sommes allés à la danse - Homecoming, je pense - où elle m'a à peu près ignoré.

Trop souvent dans ce monde, les choses pour lesquelles vous enracinez - que ce soit pour les équipes sportives ou les conjoints pour se remettre de maladies horribles - ne se déroulent pas tout à fait.

J'étais un adolescent malheureux, et il n'y a tout simplement aucun moyen de contourner ça.

J'ai beaucoup aimé ma défunte épouse, Diana Joy Colbert, et je préfère garder ce que je peux.

Pour moi, la fiction est la meilleure façon dont il y a - pour moi, c'est le moyen le plus profond - de traiter des questions qui n'ont pas de réponses.

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