Cora, seize ans, est esclave sur une plantation de coton dans la Géorgie d’avant la guerre de Sécession. Abandonnée par sa mère lorsqu’elle était enfant, elle survit tant bien que mal à la violence de sa condition. Lorsque Caesar, un esclave récemment arrivé de Virginie, lui propose de s’enfuir, elle accepte et tente, au péril de sa vie, de gagner avec lui les États libres du Nord. De la Caroline du Sud à l’Indiana en passant par le Tennessee, Cora va vivre une incroyable odyssée. Traquée comme une bête par un impitoyable chasseur d’esclaves qui l’oblige à fuir, sans cesse, elle fera tout pour conquérir sa liberté. L’une des prouesses de Colson Whitehead est de matérialiser l’« Underground Railroad », le célèbre réseau clandestin d’aide aux esclaves en fuite qui devient ici une véritable voie ferrée souterraine, pour explorer, avec une originalité et une maîtrise époustouflantes, les fondements et la mécanique du racisme. À la fois récit d’un combat poignant et réflexion saisissante sur la lecture de l’Histoire, ce roman est une oeuvre politique aujourd’hui plus que jamais nécessaire.
Durée : 10H45
© Éditions Albin Michel, 2017. © Colson Whitehead, 2016 - Tous droits réservés. (C) et (P) Audiolib, 2017

Underground railroad

Cora, seize ans, est esclave sur une plantation de coton dans la Géorgie d'avant la guerre de Sécession. Abandonnée par sa mère lorsqu'elle était enfant, elle survit tant bien que mal à la violence de sa condition. Lorsque Caesar, un esclave récemment arrivé de Virginie, lui propose de s'enfuir, elle accepte et tente, au péril de sa vie, de gagner avec lui les États libres du Nord. De la Caroline du Sud à l'Indiana en passant par le Tennessee, Cora va vivre une incroyable odyssée. Traquée comme une bête par un impitoyable chasseur d'esclaves qui l'oblige à fuir, sans cesse, elle fera tout pour conquérir sa liberté. L'une des prouesses de Colson Whitehead est de matérialiser l'« Underground Railroad », le célèbre réseau clandestin d'aide aux esclaves en fuite qui devient ici une véritable voie ferrée souterraine, pour explorer, avec une originalité et une maîtrise époustouflantes, les fondements et la mécanique du racisme. À la fois récit d'un combat poignant et réflexion saisissante sur la lecture de l'Histoire, ce roman est une oeuvre politique aujourd'hui plus que jamais nécessaire.

Meilleur roman étranger 2017 - Palmarès du magazine LIRE

Palmarès 2017 LE POINT - 25 meilleurs livres de l'année

Adapté en série par Barry Jenkins (Moonlight).

Cora, seize ans, est esclave sur une plantation de coton dans la Géorgie d'avant la guerre de Sécession. Abandonnée par sa mère lorsqu'elle était enfant, elle survit tant bien que mal à la violence de sa condition. Lorsque Caesar, un esclave récemment arrivé de Virginie, lui propose de s'enfuir, elle accepte et tente, au péril de sa vie, de gagner avec lui les états libres du Nord. De la Caroline du Sud à l'Indiana en passant par le Tennessee, Cora va vivre une incroyable odyssée. Traquée comme une bête par un impitoyable chasseur d'esclaves qui l'oblige à fuir, sans cesse, le « misérable coeur palpitant » des villes, elle fera tout pour conquérir sa liberté. L'une des prouesses de Colson Whitehead est de matérialiser l'« Underground Railroad », le célèbre réseau clandestin d'aide aux esclaves en fuite qui devient ici une véritable voie ferrée souterraine, pour explorer, avec une originalité et une maîtrise époustouflantes, les fondements et la mécanique du racisme.à la fois récit d'un combat poignant et réflexion saisissante sur la lecture de l'Histoire, ce roman, couronné par le prix Pulitzer, est une oeuvre politique aujourd'hui plus que jamais nécessaire.« Un roman puissant et presque hallucinatoire. Une histoire essentielle pour comprendre les Américains d'hier et d'aujourd'hui. » The New York Times

Underground Railroad

Cora, seize ans, est esclave sur une plantation de coton dans la Géorgie d'avant la guerre de Sécession. Abandonnée par sa mère lorsqu'elle était enfant, elle survit tant bien que mal à la violence de sa condition. Lorsque Caesar, un esclave récemment arrivé de Virginie, lui propose de s'enfuir, elle accepte et tente, au péril de sa vie,  de gagner avec lui les états libres du Nord.
De la Caroline du Sud à l'Indiana en passant par le Tennessee, Cora va vivre une incroyable odyssée. Traquée comme une bête par un impitoyable chasseur d'esclaves qui l'oblige à fuir, sans cesse, le «  misérable coeur palpitant  » des villes, elle fera tout pour conquérir sa liberté.
  
L'une des prouesses de Colson Whitehead est de matérialiser l'«  Underground Railroad  », le célèbre réseau clandestin d'aide aux esclaves en fuite qui devient ici une véritable voie ferrée souterraine, pour explorer, avec une originalité et une maîtrise époustouflantes, les fondements et la mécanique du racisme.
à la fois récit d'un combat poignant et réflexion saisissante sur   la lecture de l'Histoire, ce roman, couronné par le prix Pulitzer, est une oeuvre politique aujourd'hui plus que jamais nécessaire.
  
«  Un roman puissant et presque hallucinatoire. Une histoire essentielle pour comprendre les Américains d'hier et d'aujourd'hui.  »  The New York Times

La Dernière Nuit a eu lieu. Le fléau s'est répandu. Et dans le désert du monde d'après, les rares humains survivants luttent au jour le jour pour échapper aux zombs, ces morts-vivants cannibales et contagieux. 
Pourtant, l'espoir commence à renaître. Dans la Zone 1, tout en bas de Manhattan, Mark Spitz et ses camarades ratisseurs éliminent les zombs traînards, première étape d'une patiente entreprise de reconquête. Mais la victoire est-elle seulement possible? Et pour reconstruire quel monde? Les personnages sont hantés par le passé, ou inversement refoulent le souvenir du cauchemar et des êtres perdus. Mais avant d'en être réduits à survivre, avaient-ils vraiment vécu? Mark Spitz se sent fait pour ce chaos absurde grâce à sa médiocrité même, et éprouve une étrange empathie pour les traînards. Et parfois, il lui vient à l'esprit la pensée interdite... 

Colson Whitehead offre ici un authentique et palpitant conte de terreur, dont la noirceur et la tension permanente sont accentuées par un humour macabre et sardonique, et une invention verbale exceptionnelle, faite d'argot militaire, d'euphémismes officiels, d'images audacieuses pour rendre compte de l'impensable, donner une forme au pire. Mais ce tableau d'apocalypse, cette fable aux multiples interprétations est aussi une méditation sur ce qui fonde l'humanité. En vrai moraliste, Whitehead pose ici plus crûment que jamais la même question lancinante : que faisons-nous de nos vies? Et la démesure de l'horreur confère à cette représentation un lyrisme endeuillé, une gravité et une puissance proprement visionnaires.

Zone 1

La Dernière Nuit a eu lieu. Le fléau s’est répandu. Et dans le désert du monde d’après, les rares humains survivants luttent au jour le jour pour échapper aux zombs, ces morts-vivants cannibales et contagieux. Pourtant, l’espoir commence à renaître. Dans la Zone 1, tout en bas de Manhattan, Mark Spitz et ses camarades ratisseurs éliminent les zombs traînards, première étape d’une patiente entreprise de reconquête. Mais la victoire est-elle seulement possible? Et pour reconstruire quel monde? Les personnages sont hantés par le passé, ou inversement refoulent le souvenir du cauchemar et des êtres perdus. Mais avant d’en être réduits à survivre, avaient-ils vraiment vécu ? Mark Spitz se sent fait pour ce chaos absurde grâce à sa médiocrité même, et éprouve une étrange empathie pour les traînards. Et parfois, il lui vient à l’esprit la pensée interdite… Colson Whitehead offre ici un authentique et palpitant conte de terreur, dont la noirceur et la tension permanente sont accentuées par un humour macabre et sardonique, et une invention verbale exceptionnelle, faite d’argot militaire, d’euphémismes officiels, d’images audacieuses pour rendre compte de l’impensable, donner une forme au pire. Mais ce tableau d’apocalypse, cette fable aux multiples interprétations est aussi une méditation sur ce qui fonde l’humanité. En vrai moraliste, Whitehead pose ici plus crûment que jamais la même question lancinante : que faisons-nous de nos vies? Et la démesure de l’horreur confère à cette représentation un lyrisme endeuillé, une gravité et une puissance proprement visionnaires.

John Henry est un héros mythique de la culture noire américaine. Un jour de 1872, ce colosse perceur de tunnels, " né un marteau à la main ", défia un marteau piqueur : il le gagna de vitesse, puis mourut d'épuisement. Depuis, d'innombrables ballades ont immortalisé sa légende. Jusqu'en 1996, où la petite ville de Talcott, théâtre présumé du fameux duel, organise un Festival John Henry. Parmi les invités, J. Sutter, un " parasite ", pigiste mercenaire et pique-assiette patenté. Lui aussi vise un record : assister pendant un an d'affilée à une promo par jour. Mais sous la futilité de cette entreprise, le drame couve... Et tandis que le roman entremêle les trajectoires de J., de John Henry et de toutes ces vies, réelles ou inventées, affectées par sa légende - de l'historien au compositeur, du bluesman au philatéliste -, c'est toute la geste d'un peuple qui renaît, hanté par cette figure aussi insaisissable qu'une chanson. Satire acerbe d'une société contemporaine qui a réduit la culture populaire à une marchandise, fresque historique en forme de puzzle, réflexion élégiaque sur la mémoire et ses vestiges, Ballades pour John Henry est un roman immense et visionnaire. Il use de tous les tons et de tous les langages pour nous offrir un regard neuf sur l'Amérique et sur le siècle. Cette œuvre majeure, confirmant toutes les promesses de L'intuitionniste, impose d'emblée Colson Whitehead comme l'un des plus grands écrivains américains d'aujourd'hui. S. C.

Ballades pour John Henry

Colson Whitehead, né le 6 novembre 1969 à New York, est un romancier américain. Il est un des rares écrivains à remporter deux fois le prix Pulitzer de la fiction, en 2017 et 2020, pour Underground Railroad et Nickel Boys.

Coloré, nègre, afro-américain, afro-américain. ... Tous les deux ans, quelqu'un a proposé quelque chose qui nous a rapproché un pouce de la vérité. Un peu à petit nous nous sommes glissés. Comme si cette chose que nous croyions approcher existait réellement.

Conformément à l'affection de ma famille pour les gammes de produits condamnées et les formats hexadés, nous avons acheté un bétamax. L'année précédente, nous avions acheté un TRS-80 au lieu d'une Apple II, et en temps voulu, nous débarrassions l'intellivision de Mattel, au lieu du légendaire Gizmo d'Atari. C'était une bonne formation pour un écrivain, car le plus tôt vous acceptez le fait que vous êtes un idiot trompé qui est toujours en décalage avec la réalité, mieux vous serez.

L'esclavage était un système violent, brutal et immoral, et en dépeignant avec précision son fonctionnement, vous devez inclure cela, évidemment. Ou bien vous mentez.

En d'autres termes, la fiction est le retour sur investissement pour ceux qui vous ont fait du tort.

Les gens n'aiment pas ça lorsque vous comparez le miracle de l'accouchement à l'écriture d'un livre, mais je pense qu'il y a un certain chevauchement dans les deux parce qu'ils sont tous les deux une pure agonie.

Il n'y aura pas de rachat car les hommes qui dirigent cet endroit ne veulent pas de rachat. Ils veulent être aussi près de l'enfer que possible.

La plupart de mes livres ont toujours travaillé à travers la juxtaposition, sautant à travers différents points de vue et temps.

En vieillissant et en écrivant plus de livres, je permets définitivement le côté humoristique de ma personnalité, plus de mon travail.

Je suis quelqu'un qui aime juste être dans ma grotte et penser des trucs étranges.

J'essaie toujours de mélanger avec chaque livre - un ton qui change, le style changeant maintient le travail très vital pour moi.

Vous êtes un New Yorker alors que ce qui était là auparavant est plus réel et solide que ce qui est ici maintenant.

J'essaie toujours de changer de voix et de genres.

L'accès à l'information, à la musique ou à tout type de culture, devient de plus en plus rapide et simplifié. A chaque moment, les gens sont jetés dans le tumulte et doivent s'adapter ou mourir.

Chaque livre nécessite un autre type de traitement et de gambit structurel.

Je ne suis pas un représentant de la noirceur, et je ne suis pas un guérisseur.

L'idée de sacrifice fait partie intégrante du mythe de John Henry. Les figures héroïques doivent mourir pour que nous ayons nos histoires; Nous vivons et nous nous tenons sur leurs os.

J'écris les livres auxquels je suis obligé et j'apprends vraiment des choses sur le monde quand je les écris, et j'espère que d'autres personnes en retirent quelque chose, en profitez, voyez le monde différemment quand ils ont terminé.

Je savais qu'un livre de zombies ne plairait pas particulièrement à certains de mes lecteurs précédents, mais c'était artistiquement convaincant, et pouvoir faire un court livre de non-fiction sur le poker était vraiment amusant et génial.

Certaines personnes n'aiment pas ma fiction, car elles préfèrent la non-fiction. Mais se déplacer maintient le travail frais pour moi et, espérons-le, pour mes un ou deux lecteurs qui me suivent d'un livre à l'autre!

Les zombies sont un grand accessoire rhétorique pour parler des gens et de la paranoïa, et ils sont un bon véhicule pour ma misanthropie.

Ces jours-ci, je me retrouve à vouloir éviter d'être des pigeons, ghettoisés, tenus dans une catégorie différente de celle des autres auteurs. Et quand les gens me demandent si je suis un écrivain noir, ou simplement un écrivain qui se trouve être noir, j'ai tendance à dire que c'est soit une question stupide ou une question qui se trouve être stupide.

J'essaie juste de garder les choses riches pour moi de manière créative et pour les lecteurs qui me suivent.

La morcicité et l'auto-régard sont aussi américaines que les couvertures de variole et les repas surdimensionnés.

En ce qui concerne la façon dont les esclaves se traitent: si vous avez été brutalisé toute votre vie - si vous avez vu vos enfants vendus ou que votre mère a battu et violée et que vous avez été torturé vous-même - vous n'allez pas être debout pour votre meilleur comportement. Même au 21e siècle, 100 personnes au milieu d'une terrible souffrance ne seront pas leurs meilleures personnes.

Les encyclopédies sont vides. Il y a des gens qui vous trompent et livrent le vide avec un sourire, tandis que d'autres vous volent votre respect de soi. Vous devez vous rappeler qui vous êtes.

J'écris beaucoup sur la race, mais je ne pense pas que les écrivains - d'une nuance ou d'un arrière-plan ou autre - aient à écrire sur certains sujets.

Pour moi, choisir entre la fiction et la non-fiction consiste vraiment à choisir le bon outil pour le travail.

Je ne suis pas sûr que la question de la race en Amérique soit jamais complètement résolue.

"Zone One" vient de moi essayant de comprendre certaines de mes idées sur pourquoi, pour moi personnellement, les zombies sont effrayants.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Colson_Whitehead

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