Journaliste pour Vanity Fair, familier des fortunés et des puissants, Gus Bailey croyait tout savoir de l'Amérique en général et des turpitudes de sa haute société en particulier. L'affaire O. J. Simpson, que le magazine l'envoie couvrir à Los Angeles, va pourtant changer son regard sur son pays. La superstar du football américain est accusée du double meurtre de son ex-femme et de l'un de ses amis. Les preuves sont accablantes, et Gus est convaincu de sa culpabilité. Mais O. J. est noir, riche et célèbre ; les policiers qui l'ont arrêté sont blancs, racistes et jaloux de sa réussite. Pour ses avocats, il ne fait aucun doute que leur client est victime d'un procès racial. C'est du moins la version qu'ils assènent au jury et à la presse. Retransmis en direct à la télévision, les débats précipitent bientôt le pays entier dans un spectacle où l'émotion et le sensationnel l'emportent chaque jour davantage sur le droit et la raison. Pris dans ce tourbillon, lui-même hanté par le spectre d'une ancienne erreur judiciaire et d'un assassinat, Gus est pourtant bien décidé à faire entendre la voix de la vérité - quitte à y risquer sa vie...

Une autre ville que la mienne

Un soir d'octobre 1982 à Los Angeles, une jeune actrice de 22 ans, Dominique, très belle et en passe de devenir une star, est battue à mort par son amant, fou de jalousie. Ecrit par le père de la victime, L'honorable Juge Katz est le récit bouleversant du
procès de l'assassin. Cette chronique judiciaire, qui nous plonge dans le fonctionnement de la justice
américaine, est construite comme une enquête policière et le lecteur doit attendre la fin du récit pour connaître le verdict.

L'Honorable Juge Katz

Dominick Dunne, né le 29 octobre 1925 à Hartford, au Connecticut, et décédé le 26 août 2009 à New York, est un producteur de cinéma et de télévision américain, également journaliste, scénariste, animateur de télévision, acteur et romancier.

Vous écrivez sur ce à quoi vous avez accès, et j'ai eu la chance d'avoir un siège de première rangée sur la riche et puissante toute ma vie.

J'ai vécu cette vie très dramatique, avec des points élevés et de terribles points bas. Rien n'a été ordinaire et je veux avoir l'expérience du dernier souffle. Je veux un petit drame.

J'adore toujours retourner à Los Angeles, car c'était ma maison depuis 24 ans, et j'ai beaucoup d'amis là-bas.

Le succès est le produit le plus précieux.

J'ai adoré accompagner Alice Steinbach alors qu'elle part dans cette rare et merveilleuse aventure, une évasion pour se découvert et certains des endroits vraiment magiques de ce monde.

Les gens sont fascinés par les riches: Shakespeare a écrit des pièces sur les rois, pas les mendiants.

Je n'avais jamais assisté à un procès avant le procès pour meurtre de ma fille. Ce que j'ai vu dans cette salle d'audience m'a enragé et m'a redirigé.

Je suis ouvertement pro-procution et je n'en fais pas d'os à ce sujet. Je ne pense pas qu'il y ait suffisamment de gens qui se tiennent pour les victimes.

Je ne fais pas semblant de faire des reportages équilibrés sur le meurtre. J'ai été consterné par les avocats de la défense qui feraient n'importe quoi pour gagner un acquittement pour un coupable.

Les fêtes sont le rituel nocturne de la société sophistiquée.

Je pense que j'ai besoin de photos avec mes articles.

Si vous entendez jamais faire référence à Elizabeth Taylor comme Liz Taylor, vous pouvez être à peu près sûr que la personne ne la connaît pas.

Ive a vécu cette vie très dramatique, avec des points élevés et de terribles points bas. Rien n'a été ordinaire et je veux avoir l'expérience du dernier souffle. Je veux un petit drame.

Pour mon type d'histoire et mon genre d'écriture, je pense que «Vanity Fair» est le bon forum.

Mon père était ce célèbre chirurgien cardiaque, un homme merveilleux ... mais il y avait quelque chose en moi qui le rendait fou.

Lorsque vous êtes à terre, il n'y a pas de lieu plus méchant à vivre que Hollywood. Vous pouvez vous en sortir avec vos détournements et vos mensonges et vos meurtres, mais vous ne pouvez jamais vous en tirer avec un échec.

Le meilleur conseil sur l'écriture m'a été donné par mon premier éditeur, Michael Korda, de Simon et Schuster, tout en écrivant mon premier livre. "Terminez votre premier projet, puis nous parlerons", a-t-il déclaré. Il m'a fallu beaucoup de temps pour réaliser à quel point les conseils étaient bons. Même si vous l'écrivez mal, écrivez et terminez votre premier brouillon. Ce n'est qu'alors que lorsque vous avez un tout imparfait, savez-vous ce que vous devez réparer.

En moi, je savais que je ne serais jamais un producteur de premier ordre. Je n'étais pas assez dur.

Pour moi, le chemin de l'échec dépassait de loin les joies du succès. Mon sort était sans espoir.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Dominick_Dunne

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