Notre penchant national pour célébrer l'héroïsme physique des soldats - la préparation apparente avec laquelle ils sacrifient leur vie à des causes plus grandes - éclipse les manifestations beaucoup moins romantiques de force morale et intellectuelle qui en distinguent également tant. En les transformant tous en héros, nous avons perdu une idée de l'individualité qu'ils combattent également pour préserver.

Le courage n'est pas simplement une question d'accusations de premier plan: il consiste parfois à parler, parfois dans un silence stoïque, parfois à l'avenir, parfois dans la circonspection, et parfois en rien de moins que de préserver notre propre humanité.

L'attrait de la vie militaire et sa promesse héroïque semblent indestructibles, mais rien ne menace la romance de la guerre plus efficacement que la guerre elle-même.

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