Poèmes 1938-1984

First published in 1978, and widely considered to be the sequel to her masterpiece 'By Grand Central Station I Sat Down and Wept', this remarkable book further established Smart's reputation as a brave and inspirational writer.

 A still beautiful woman, 31 years old with four children by a faithless lover, cannot break the habit of expectation. She must learn to submit to the cold, bare, unglamorous tenets of reality - the untenable position of love. She must learn to deflect Grand Passion into an acceptance of the rogues and rascals with their radiant faces, who buy her a bitter with borrowed cash. Out of a passionate youth, through pain and harsh revelation, she has attained a maturity - a certain knowledge that the cost of rapture is high and that there is no looking back.

 Hers is a voice that distils a woman's determination for survival - a voice that rises up from everyday life, from the bus queue, the Underground, the pub - and in Elizabeth Smart's hand is wrought into something magnificent.

The Assumption of the Rogues & Rascals

Dans la veine autobiographique d' " À la hauteur de Grand Central Station je me suis assise et j'ai pleuré", le premier livre d'Elizabeth Smart, ce texte révèle une jeune mère aux prises avec le rationnement et la pauvreté dans le Londres dévasté de l'immédiat après-guerre, en quête de réponses sur la finalité de l'amour, les compromis à faire et le sens de l'existence même. "L'arrogance des vauriens" est un véritable chef-d'oeuvre d'évocation poétique d'une existence redevenue ordinaire après avoir brillé de tous ses feux.

L'arrogance des vauriens

First published in 1945, Elizabeth Smart's By Grand Central Station I Sat Down and Wept is an enigmatic and nearly indescribable book, a small classic of poetic prose whose author has been compared with Anaïs Nin and Djuna Barnes. In lushly evocative language, Smart recounts her love affair with the poet George Barker with an operatic grandeur that takes in the tragedy of her passion; the suffering of Barker's wife;the children the lovers conceived. Accompanied in this edition by The Assumption of the Rogues and Rascals, a short novel that may be read as its sequel, By Grand Central Station I Sat Down and Wept has been hailed by critics worldwide as a work of sheer genius.

À la hauteur de Grand Central Station je me suis assise et j'ai pleuré

Elizabeth Smart''s passionate fictional account of her intense love-affair with the poet George Barker, described by Angela Carter as ''Like MADAME BOVARY blasted by lightning ... A masterpiece''.
          One day, while browsing in a London bookshop, Elizabeth Smart chanced upon a slim volume of poetry by George Barker - and fell passionately in love with him through the printed word. Eventually they communicated directly and, as a result of Barker''s impecunious circumstances, Elizabeth Smart flew both him and his wife from Japan, where he was teaching, to join her in the United States. Thus began one of the most extraordinary, intense and ultimately tragic love affairs of our time. They never married but Elizabeth bore George Barker four children and their relationship provided the impassioned inspiration for one of the most moving and immediate chronicles of a love affair ever written - ''By Grand Central Station I Sat Down and Wept''.
          Originally published in 1945, this remarkable book is now widely identified as a classic work of poetic prose which, seven decades later, has retained all of its searing poignancy, beauty and power of impact.

BY GRAND CENTRAL STATION I SAT DOWN AND WEPT

Je pense que le pardon est probablement l'une des plus grandes formes d'amour-propre, car vous ne faites pardon à personne d'autre. Mes ravisseurs ne se soucieront jamais que je leur pardonne ... cela ne fera pas du tout une journée de différence, mais cela me fera une énorme différence.

19 avril Et maintenant c'est le printemps. Les oiseaux chantent. Notes mélancoliques et jubilatoires. Et des rues nues et pas besoin de manteaux, et des cordes à sauter et des vélos et une nouvelle lune mince.

Habituellement, mon mari est un très bon rocher, une assez bonne caisse de résonance ... il apporte définitivement un centre de gravité dans ma vie.

Je passe en revue tout ce que je sais, mais je peux synthétiser aucun sens. Quand je somnole, le fait, la calamité certaines accomplie, me réveille à peu près comme une infirmière brutale. Je le vois accroupi de façon inflexible dans un coin du plafond. Il descend en diagonale géométrique comme la foudre.Il dit, je reste, je suis, je ne cesserai jamais d'être: Votre mémoire fera développer un glaçage mortel: vous oublierez, vous disparaîtrez, mais je ne peux pas être défait. Quarter Hour, cela met le goût de la mort dans ma bouche, et me montre, mais pas doucement, comment je vais à la fouette après l'oubli.

La musique est la langue tacite qui peut transmettre des sentiments plus précisément que de parler.

J'ai été brisé au-delà de la réparation.

Je ne regretterai jamais d'être là pour mes enfants, de les regarder, de s'assurer qu'ils iront bien. Mais je pourrais regretter de ne pas être là pour eux.

Je me sens impuissant, sans espoir, trop bas pour appeler, trop faible pour réfléchir. Des larmes impuissantes dribblent.

Si j'avais mon désert, la nature pourrait être mon amant. Que puis-je faire dans les rues pavées pour mes racines assoiffées? Je perds du temps. J'encourage les imbéciles. Je glisse les heures vitales dans des machines à sous Penny - pour passer le temps, pour commencer mes roues coincées seulement l'amour.

Je dois faire tourner les bons fantômes de mon espoir de s'opposer aux hordes à ma fenêtre. Si ceux qui regardent me voient condescendre pour barricder la porte, ils en sauront trop et se presseront pour me vaincre.

Cela m'est arrivé, mais je suis bien plus que cette fille qui a été kidnappée.

Les longues journées séduisent toutes les pensées, et nous mentons comme les lézards au soleil, reportant nos vies indéfiniment.

Mes parents m'ont élevé pour croire en une sorte et un Dieu aimant et quelqu'un qui se soucie de moi, qui est toujours là pour moi, et qui ne souhaiterait jamais de mal ou de maladie ou de toute sorte de tragédie sur moi.

Il est mal que quiconque juge jamais quelqu'un dans une situation en disant: «Eh bien, pourquoi n'avez-vous pas essayé de courir? Pourquoi tu n'as pas crié? Pourquoi n'avez-vous pas essayé de faire quelque chose? C'est tellement faux et, franchement, offensant pour même poser cette question.

Ce que vous oubliez, c'est que les plantes elles-mêmes veulent vivre autant que vous le souhaitez. Plus.

Je peux dire que j'ai pardonné à mes ravisseurs. Cela étant dit, je ne veux plus jamais les revoir. Je ne suis pas d'accord avec moi.

La vanité est une aide vitale à la nature: complètement et absolument nécessaire à la vie. C'est l'une des façons de la nature de vous lier à la terre.

Mais ceux qui ont des âmes brisées ont très difficile de parler.

Je suis reconnaissant pour la pluie parce que, quand j'ai été kidnappé, cela signifiait que j'avais quelque chose à boire.

Il était une fois une femme qui était comme toutes les femmes. Et elle a épousé un homme qui était comme tous les hommes. Et ils avaient des enfants qui étaient comme tous les enfants. Et il a plu toute la journée. La femme a dû embrasser le trou dans l'évier de la cuisine, quand il a été bloqué. L'homme est allé au pub tous les vendredis, samedis et dimanches. Les autres nuits, il a réparé son vélo cassé, fait les coupons de la piscine et aspirait à l'argent et au pouvoir. La femme lisait les histoires d'amour et aspirait à ce que les choses soient différentes. Les enfants se sont battus et ont crié et joué et ont eu des croûtes à genoux. En fin de compte, ils sont tous morts.

Si j'arrive à la fin de ma vie, si je meurs et que je découvre que la religion est un grand mensonge, je ne le regretterai toujours pas parce que cela m'a aidé à vivre une vie meilleure, à être une meilleure personne, à se soucier de Les gens, croire au pardon, croire à l'espoir.

Toujours cet amour tyrannique tend la main. Les mots doux me ratatinent comme de la chaux vive. Elle ne me permettra pas d'avoir froid, faim. Elle insistera pour que je prenne son propre manteau, sa propre nourriture.

Je me considère comme un survivant, et je n'ai pas honte de dire que je suis un survivant. Pour moi, Survivor implique de la force, implique que j'ai vécu quelque chose et je l'ai fait de l'autre côté.

Comment puis-je être gentil? Comment puis-je trouver un relief d'oiseaux dans la construction de nid de quotidien? La nécessité ne fournit aucune aile en velours avec laquelle s'échapper. Je suis en effet et mortellement percé des graines de l'amour.

Vous devez être légèrement aveugle pour croire en toute cause.

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