Emmanuel Jal, né le 1er janvier 1980 à Taj, est un artiste, acteur, activiste politique et ancien enfant soldat sud-soudano-canadien.

Seul un lâche utilisera un pistolet pour protéger et obtenir du respect pour eux-mêmes.

La musique est en fait là où je vois le paradis.

Parfois, les mots ne sont pas nécessaires, et la simplicité de s'exprimer à travers une forme d'art est l'un des meilleurs moyens de communication.

Ce que j'ai toujours voulu faire quand j'étais enfant, c'était de s'exprimer et d'aider les gens que je continue de faire par la suite.

Ce que la musique me fait, cela m'aide à équilibrer ma pression intérieure afin que je puisse gérer les forces à l'extérieur qui essaient de me faire pression.

Les Soudanais les plus riches ne savent pas ce qu'est la guerre. Leurs enfants sont en sécurité à l'école.

[Pendant la deuxième guerre civile soudanaise] ce qui nous tuait en fait, ce n'étaient pas les musulmans, ce n'étaient pas les Arabes. C'était quelqu'un assis quelque part manipulant le système et utilisant la religion pour obtenir ce qu'il voulait obtenir de nous, c'est-à-dire le pétrole, le diamant, l'or et la terre.

Je suis constamment considéré comme un «étranger» et j'ai besoin de mon passeport pour prouver mon identité, continuer à bouger et pour continuer mon travail.

La musique est puissante. C'est la seule chose qui peut parler de votre esprit, de votre cœur et de votre âme sans votre permission.

J'ai été choqué quand je suis venu à la Nouvelle-Orléans. Je n'ai jamais su qu'il y avait des mendiants dans les rues ici. Je ne savais pas qu'il y avait des pauvres. Je pensais que c'était le paradis, tu sais?

En temps de guerre, de famine, de faim et d'injustice, une telle tragédie ne peut être mise de côté que si vous vous permettez d'être élucidé à travers la musique, le cinéma et la danse.

Je ne prends pas le hip-hop moderne comme réel. C'est divertissant, c'est faux, comme James Bond.

La violence au Darfour est cataclysmique.

Enfant, je ne savais pas ce qu'ils entendaient par « mourir ». J'ai donc grandi dans un endroit où les gens mouraient tout le temps, mais un enfant n'a pas le droit de voir un cadavre. Lorsque vous demandez, 'Où est tel ou tel?' on vous dit : 'Il est parti dans un autre monde où nous allons tous vivre dans le futur.'

Le crime au couteau et la criminalité des armes à feu sont axés sur la pauvreté et la pauvreté mène à l'insécurité.

Il n'y a aucune fierté d'avoir été un enfant soldat.

Si vous tuez vraiment, vous ne voulez pas en parler.

Beaucoup d'enfants soldats perdent la tête.

L'éducation est la seule solution pour la paix.

J'ai encore des cauchemars de camarades morts, il y a longtemps, me parlant. «Emmanuel, ne nous oublie pas, n'abandonnez pas, continuez à raconter notre histoire.

J'ai perdu mon enfance. Je n'ai pas joué au football ou aux jeux vidéo. Ou avoir des anniversaires ou l'amour d'une famille.

Tout enfant soldat doit passer par beaucoup d'amour, d'attention et de compréhension pour devenir normal.

Je suis la preuve qu'une personne peut relever au-dessus de n'importe quel défi, et si je le peux, les autres aussi s'ils ont la chance.

Je conseillerais aux danseurs, aux musiciens et aux autres de l'industrie du divertissement de prendre le yoga, car il efface l'esprit et crée un sentiment d'équilibre et de silence qui est important pour tout artiste.

Il ne s'agit plus des garçons perdus. Ils continuent d'essayer de sortir, puis ils rencontrent d'autres personnes et sympathisent avec eux. C’est une histoire dont beaucoup de gens vont découvrir leur objectif. Quand quelqu'un ne connaît pas son objectif, il se perd.

Quand les gens savent que vous avez été soldat, ils vous jugent: vous êtes un voleur, un garçon perdu.

Quand j'étais au Soudan du Sud, les gens ont l'habitude de rapper dans mon village. Mais le rap était plus dans la langue maternelle, Nuer.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Emmanuel_Jal

Ses oeuvres