En 1928, Remarque commet le sacrilège de donner pour la première fois la vision de la jeunesse qui fut sacrifiée durant la Grande Guerre, et à laquelle il appartenait. Ecrit à la première personne, au présent, avec une sobriété qui souligne l'horreur quotidienne du front et de la vie dans les tranchées, ce roman pacifiste, réaliste et bouleversant dénonçant les atrocités et l'absurdité de la guerre a connu un succès phénoménal et reste un livre majeur. Edition adaptée facile à lire : malvoyance ; fatigue visuelle ; troubles de l'apprentissage ; troubles cognitifs ; troubles DYS ; dyslexie ; dysgraphie ; TDA/H ; alphabétisation, FLE.

A l'ouest rien de nouveau

« J’ai vu la ville pendant trois semaines devant moi, mais c’était comme si elle avait été située sur une planète inconnue. J’étais dans l’île d’Ellis Island, c’était l’été 1944, et sous mes yeux j’avais New York. »Ludwig Sommer, jeune Allemand pourchassé par les nazis, a enfin rejoint les États-Unis. Son permis de séjour en poche, il part à la découverte de cette terre promise dont les richesses semblent inépuisables. Mais les souvenirs et blessures de la guerre, toujours vivaces, remettent en question la possibilité d’un nouveau départ.Dans cet ultime roman, inédit en France, l’auteur d’ À l’ouest rien de nouveau (Stock, 1929) brosse le portrait d’une incroyable communauté d’exilés tout en offrant une réjouissante satire de la société américaine.

Cette terre promise

J'ai vu la ville pendant trois semaines devant moi, mais c'etait comme si elle avait ete situee sur une planete inconnue. J'etais dans l'ile d'Ellis Island, c'etait l'ete 1944, et sous mes yeux j'avais New York. Ludwig Sommer, jeune Allemand pourchasse par les nazis, a enfin rejoint les Etats-Unis. Son permis de sejour en poche, il part a la decouverte de cette terre promise dont les richesses semblent inepuisables. Mais les souvenirs et blessures de la guerre, toujours vivaces, remettent en question la possibilite d'un nouveau depart.Dans cet ultime roman, inedit en France, l'auteur d' A l'ouest rien de nouveau (Stock, 1929) brosse le portrait d'une incroyable communaute d'exiles tout en offrant une rejouissante satire de la societe americaine.

Cette Terre Promise

Трое друзей — Робби, отчаянный автогонщик Кестер и «последний романтик» Ленц прошли Первую мировую войну. Вернувшись в гражданскую жизнь, они основали небольшую автомастерскую. И хотя призраки прошлого преследуют их, они не унывают — ведь что может быть лучше дружбы, крепкой и верной, ради которой можно отдать последнее? Наверное, лишь только любовь, не знающая границ и пределов. Прекрасная и грустная Пат, нежная возлюбленная Робби, рассеивает мрак бессмысленности его существования. Однако обретенному счастью угрожают отголоски все той же войны – существующие уже не только в памяти и сознании героев, а суровым образом воплотившиеся в реальность...

Les Camarades

La guerre - la Grande Guerre -, et la vie qui reprend. La (TM)inhumanitA(c) des combats, le difficile retour A la vie civile, les souvenirs obsA(c)dants. Dans ces six nouvelles qui parurent aprA]s son exil aux A0/00tats-Unis, la (TM)auteur de A la (TM)ouest rien de nouveau montre A quel point le militarisme et le nationalisme sont des machines A dA(c)cerveler et A tuer et livre un plaidoyer sans didactisme et sans pathos contre la bAatise et la (TM)inutilitA(c) de toutes les guerres. A Au-dessus de ces champs semblent se dresser les annA(c)es perdues, les annA(c)es qui na (TM)ont pas A(c)tA(c) et que ne trouvent pas le repos a - le cri de la jeunesse anA(c)antie trop tAt, fauchA(c)e en pleine course. A

L'Ennemi

En lien avec l'objet d'étude «  Agir dans la cité  : individu et pouvoir  » du programme de français en 3e, deux vibrants cris pacifistes.

Quand le mot «  ennemi  » devient vide de sens et que la blessure, synonyme de retour à l'arrière, devient un salut... Une plongée vertigineuse dans les tranchées de 1914-1918, qui permet de toucher du doigt l'horreur de la guerre aux côtés des Poilus.

L'édition Oeuvres & thèmes Type  :  Oeuvre en extraits L'appareil pédagogique comprend  :
-  des repères sur le contexte et les genres - des questionnaires au fil du texte, avec des «  petites leçons  » sur les notions en jeu -  des textes échos, pour construire une culture littéraire

à l'Ouest, rien nouveau ; les croix de bois

1923-1924 : deux années folles en Allemagne, où une inflation démentielle ruine les salariés et enrichit les affairistes. Employé à la firme «Henry Kroll et fils, monuments funéraires», Louis vend des pierres tombales et des sculptures commémoratives. Le moment est favorable à ceux qui vivent de la mort des autres. Les aventures sont à portée de main et, quand la tristesse s'empare des hommes, la virée au bordel, où Fritzi ou le «cheval de fer» proposent des services très spéciaux, fait passer le vague-à-l'âme. Mais, peu à peu, Louis comprend ce que ces facilités de la vie lui avaient masqué : l'amour est ailleurs, et pourquoi pas auprès de son amie internée dans un hôpital psychiatrique ? Ce récit de la transformation d'un homme dans une Allemagne gangrenée par la corruption et les débuts du nazisme se lit, comme tous les grands livres, à plusieurs niveaux. Pour le préfacier Lionel Richard, «la technique romanesque de Remarque consiste à dégager sur un arrière-plan réaliste, d'une écriture souvent à la hache et au vitriol, un plan qui le contrecarre : il poétise les insatisfactions, les rêves, les aspirations de certains de ses personnages. Et il y parvient efficacement parce qu'il s'identifie à eux.»

L'obélisque noir

1923-1924 : deux années folles en Allemagne, où une inflation démentielle ruine les salariés et enrichit les affairistes. Employé à la firme «Henry Kroll et fils, monuments funéraires», Louis vend des pierres tombales et des sculptures commémoratives. Le moment est favorable à ceux qui vivent de la mort des autres. Les aventures sont à portée de main et, quand la tristesse s'empare des hommes, la virée au bordel, où Fritzi la «jument de fer» propose des services très spéciaux, fait passer le vague-à-l'âme. Mais, peu à peu, Louis comprend ce que ces facilités de la vie lui avaient masqué : l'amour est ailleurs, et pourquoi pas auprès de son amie internée dans un hôpital psychiatrique ? 
Ce récit de la transformation d'un homme dans une Allemagne gangrenée par la corruption et les débuts du nazisme se lit, comme tous les grands livres, à plusieurs niveaux. Pour le préfacier Lionel Richard, «la technique romanesque de Remarque consiste à dégager sur un arrière-plan réaliste, d'une écriture souvent à la hache et au vitriol, un plan qui contrecarre ce réalisme : il poétise les insatisfactions, les rêves, les aspirations de certains de ses personnages. Et il y parvient efficacement parce qu'il s'identifie à eux.»

Erich Maria Remarque, né Erich Paul Remark le 22 juin 1898 à Osnabrück (Province de Hanovre) et mort le 25 septembre 1970 à Locarno (Suisse), est un écrivain allemand, naturalisé américain en 1947 après avoir été déchu de sa nationalité allemande par le régime nazi en juillet 1938.
Un de ses livres, À l'Ouest, rien de nouveau (Im Westen nichts Neues), un roman pacifiste sur la Première Guerre mondiale, connut, dès sa parution en 1929, un succès mondial retentissant et reste un ouvrage phare sur le premier conflit mondial. À l'instar de Catherine soldat (Die Katrin wird Soldat) d'Adrienne Thomas, ce livre fut brûlé lors des autodafés de 1933 en Allemagne. E.M. Remarque s'exila en Suisse, puis aux États-Unis où il obtint sa naturalisation.

Les miroirs sont là quand nous le sommes et pourtant ils ne nous rendent jamais rien que notre propre image. Jamais, nous ne saurons jamais ce qu'ils sont lorsqu'ils sont seuls ou ce qui est derrière eux.

Nous ne sommes plus de jeunes hommes. Nous avons perdu tout désir de conquérir le monde. Nous sommes des réfugiés. Nous furions nous-mêmes. De nos vies. Nous avions dix-huit ans, et nous venions de commencer à aimer le monde et à aimer être dedans; Mais nous avons dû tirer dessus. La première coquille à atterrir est allée directement pour nos cœurs. Nous avons été coupés d'une réelle action, de continuer, des progrès. Nous ne croyons plus en ces choses; Nous croyons à la guerre.

Pour moi, le front est un mystérieux tourbillon. Bien que je sois encore dans l'eau loin de son centre, je sens le tourbillon du vortex me sucer lentement, irrésistiblement, inévitablement en lui-même.

Kropp, d'autre part, est un penseur. Il propose qu'une déclaration de guerre soit une sorte de festival populaire avec des coiffures et des groupes d'entrée, comme un combat de taureau. Ensuite, dans l'arène, les ministres et les généraux des deux pays, vêtus de dessins de baignade et armés de clubs, peuvent l'avoir sur eux-mêmes. Celui qui survit au pays gagne. Ce serait beaucoup plus simple et plus que cet arrangement, où les mauvaises personnes font les combats

Tout est pourris qu'ils aient mis dans les nouvelles de la guerre sur la bonne humeur des troupes, comment ils organisent des danses presque avant qu'elles ne soient hors ligne. Nous n'agissons pas comme ça parce que nous sommes de bonne humeur: nous sommes de bonne humeur parce que sinon nous devrions aller en morceaux.

Nous avions dix-huit ans et nous avions commencé à aimer la vie et le monde; Et nous avons dû le tirer en morceaux. La première bombe, la première explosion, a éclaté dans nos cœurs. Nous sommes coupés de l'activité, de l'effort, du progrès. Nous croyons en de telles choses, nous croyons en la guerre. "- Tout calme sur le front occidental, Ch. 5

De doux rêves bien que les armes soient en plein essor.

Sur les marches se trouve une mitrailleuse prête à l'action. Le carré est vide; Seules les rues qui y mènent sont bloquées par des gens. Ce serait la folie d'aller plus loin - la mitrailleuse couvre le carré.

Parfois, je pensais qu'un jour je devrais me réveiller, et tout ce qui avait été fini. oublié, coulé, noyé. Rien n'était sûr - pas même de la mémoire.

Ils sont plus humains et plus fraternels les uns envers les autres, me semble-t-il, que nous. Mais c'est peut-être simplement parce qu'ils se sentent plus malheureux que nous.

Quoi qu'il en soit, la guerre est finie en ce qui les concerne. Mais attendre la dysenterie n'est pas vraiment une vie non plus.

Moi aussi, je vais aller bientôt '', dit-elle: «Je suis las et las de ma lassitude. Tout commence à être un peu vide et plein de congé et de mélancolie et d'attente.

La musique a enchanté l'air. C'était comme le vent du sud, comme une nuit chaude, comme des voiles gonflées sous les étoiles, complètement et complètement irréels ... Cela rendait tout spacieux et coloré, le flux sombre de la vie semblait pulser dedans; Il n'y avait plus de charges, plus de limites; Il n'existait que de la gloire et de la mélodie et de l'amour, de sorte que l'on ne pouvait tout simplement pas se rendre compte que, en même temps que cette musique, là-bas, il y avait gouverné la pauvreté, le tourment et le désespoir.

Aucun soldat ne survit mille chances. Mais chaque soldat croit au hasard et fait confiance à sa chance.

Aujourd'hui, l'agresseur est le berger de la paix, et les batteurs et chassés sont les fauteurs de troubles du monde. De plus, il y a des courses entières qui le croient!

Les jours, les semaines, les années ici reviendront, et nos camarades morts se tiendront alors debout et marcheront avec nous, nos têtes seront claires, nous aurons un but, et donc nous marcherons, nos camarades morts A côté de nous, les années à l'avant derrière nous: - à qui, contre qui?

Soudain, je suis rempli d'une impatience consommatrice pour disparaître.

Le courage est la parure la plus juste de la jeunesse.

Le cercueil, il me protégera, bien que la mort lui-même s'y trouve

Est-ce que je marche? Ai-je encore des pieds? Je lève les yeux, je les laisse bouger et me retourne avec eux, un cercle, un cercle, et je me tiens au milieu. Tout est comme d'habitude. Seul le milice Stanislaus Katczinsky est décédé. Ensuite, je ne sais rien de plus.

Ce n'est que lorsqu'on n'a plus de but dans la vie qu'on est vraiment libre.

Bon ou malade, la vie est la vie; Vous vous rendez compte que lorsque vous devez le risquer.

Chaque petit haricot doit être entendu et vu!

Un hôpital à lui seul montre ce qu'est la guerre.

Les tranchées, les hôpitaux, la tombe commune - il n'y a pas d'autres possibilités.

Nous sommes de petites flammes mal abritées par des murs fragiles contre la tempête de la dissolution et de la folie, dans lesquelles nous scintirons et parfois presque sortir… nous nous glissons sur nous-mêmes et avec de grands yeux regardant la nuit… et ainsi nous attendons le matin.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Erich_Maria_Remarque

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