Monsieur Satie - L'homme qui avait un petit piano dans la tête

Les raisonnements d'un têtu suivis de Mémoires d'un amnésique

Un recueil de textes, aphorismes et chroniques écrits par Erik Satie entre 1896 et 1925. Ces textes, pleins d'humour et d'ironie nous donnent un instantané de la vie artistique du début du XXème siècle.

Les cahiers d'un mammifère - Chroniques et articles publiés entre 1895 et 1924

Outre des notes autobiographiques et des aphorismes percutants, l'oeuvre écrite d'Erik Satie témoigne d'une réflexion originale sur la musique en général, mais aussi en relation avec les autres disciplines artistiques, la poésie et la peinture tout particulièrement. Nous présentons ici l'intégralité des textes que le compositeur a publiés sous son nom dans diverses revues d'avant-garde. Cette édition a été établie d'après les publications originales, en respectant l'usage de la ponctuation, si singulier, de son auteur : Mémoires d'un amnésique, Cahiers d'un mammifère, Observations d'un imbécile (Moi), suivi de divers écrits publiés entre 1895 et 1924. L'esprit de Satie revêt mille formes divertissantes. Il va de l'humour pince-sans-rire à la grosse charge d'atelier, de l'ironie la plus fine à la cocasserie ahurissante... Ces écrits sont évidement des morceaux d'anthologie. Ils sont dignes d'Alphonse Allais et de Jules Renard, comme d'Alfred Jarry.

Mémoires d'un amnésique ; cahiers d'un mammifère

Les Cahiers d'un Mammifère - Chroniques et articles publiés entre 1895 et 1924

Au détour de ses promenades et de ses ruminations intérieures, Monsieur Satie rencontre une fille aux grands yeux verts, la pauvreté. Et puis aussi un facteur pas très aimable, un nuage voyageur, un parapluie qui aime danser au soleil, un chapeau à rêves et Madame Valladon, avec qui il esquisse quelques pas de danse... Mais aussi son piano, bien sûr, qu'il emmène en promenade dès qu'il fait beau.

Erik Satie était un solitaire qui aimait les autres. Voici huit récits pour présenter ce rêveur fou qui cachait ses sentiments derrière chacune de ses notes. Un texte grave, drôle et tendre, lu par François Morel, sur les plus célèbres pièces pour piano d'Erik Satie.Grand prix de l'Académie Charles Cros, Coup de coeur Ricochet, Prix Mino Talent Adami et de la SPPF, Réalisé avec le soutien de l'Adami et de la SPPF

Monsieur Satie, l'homme qui avait un petit piano dans la tête

The music scene took notice of Erik Satie (1866-1925) all of a sudden : The world premiere of his ballet 'Parade' on 18 May 1917 [siehe dt. Text ! ] caused quite a scandal. The production which involved Sergey Diaghilev with his 'Ballets Russes', Pablo Picasso (scenery and costumes), Jean Cocteau (story) as well as Léonide Massine (choreography) divided the music scene of Paris, yet made the composer widely known. Satie who hardly had had any solid musical training and lived in Paris for almost all his life developed a new musical style, in deliberate rejection of the 'Wagnérisme' of his time. Classical form models, new harmonies, stylistic ease, meditative and clownish elements amalgamated in an original way, the perfect example being his '3 Gymnopédies' of 1888 the first of which was here arranged for a solo instrument with piano accompaniment : Thus, it is now possible, even for non-pianists, to play this famous miniature by Satie. Thanks to its easy playability, it can also be used for educational purposes. Instrumentation : cello and piano

1ère Gymnopédie - cello and piano.

Proche des artistes du cabaret du Chat noir – puis de Cocteau, Picasso, Braque, Tzara, Picabia, Duchamp, Man Ray... – Erik Satie (1866-1925) compose Le Piège de Méduse en 1913 et lui donne un avant-goût du théâtre de l'absurde. Sa bouffonnerie rappelle à la fois son compatriote honfleurais Alphonse Allais, mais aussi Alfred Jarry ou Léon-Paul Fargue. Cette édition hors du commun propose de relire et d'écouter le génie d'Erik Satie en offrant l'enregistrement de la composition avec le livre. Des bois gravés par l'ami Georges Braque ont également été reproduits dans l'ouvrage.

Le Piege De Meduse. Avec Cd

Éric Alfred Leslie Satie, dit Erik Satie, né le 17 mai 1866 à Honfleur et mort le 1er juillet 1925 à Paris 14e, est un compositeur et pianiste français.
Associé un temps au symbolisme, mais inclassable, il a été reconnu comme précurseur de plusieurs mouvements, dont le néoclassicisme, le surréalisme, le minimalisme, la musique répétitive et le théâtre de l'absurde.

Il y a trois sortes de critiques : ceux qui ont de l'influence, ceux qui en ont moins, ceux qui n'en ont pas du tout. Les deux dernières n'existent pas. Toutes les critiques ont de l'influence.

L'homme est un pauvre être mis sur cette terre pour embêter les autres hommes.

L'expérience est une forme de paralysie.

Le musicien est peut-être le plus modeste des animaux, mais il est aussi le plus fier. C'est lui qui a inventé l'art sublime de ruiner la poésie.

Je ne mange que des aliments blancs: œufs, sucre, os râpés, graisse des animaux morts; veau, sel, noix de coco, poulet cuit à l'eau blanc; Moule de fruits, riz, navets; Saucisse camphorée, pâte, fromage (blanc), salade de coton et certains poissons (sans peau).

L'air de Paris est si mauvais que je le fais toujours bouillir avant de respirer.

Plus je connais les hommes, plus j'admire les chiens.

Nous ne pouvons pas douter que les animaux aiment et pratiquent la musique. C'est évident. Mais il semble que leur système musical diffère du nôtre. C'est une autre école ... Nous ne connaissons pas leurs œuvres didactiques. Peut-être qu'ils n'en ont pas.

Pourquoi l'argent n'aurait-il pas d'odeur, lui qui peut tout avoir ?

L'année dernière, j'ai donné plusieurs conférences sur "l'intelligence et la musicalité parmi les animaux" ... Aujourd'hui, je vais vous parler de "l'intelligence et la musicalité parmi les critiques" ... le sujet est à peu près la même, avec quelques modifications, bien sûr.

La poutre qui est dans l'oeil de chaque critique lui sert de longue-vue pour apercevoir la faille qui est dans l'oeuvre de chaque auteur.

Les pianos, c'est comme les chèques : ça ne fait plaisir qu'à ceux qui les touchent.

Nous devrions avoir une musique qui nous est propre - si possible, sans aucune choucroute.

Je suis venu au monde très jeune dans un monde très vieux.

Quand j'étais jeune, les gens me disaient: attendez que vous soyez cinquante, vous verrez. J'ai cinquante. Je n'ai rien vu.

Je suis de loin votre supérieur, mais ma modestie notoire m'empêche de le dire.

J'ai pris dans ma chambre et j'ai laissé de petites choses évoluer lentement.

Il ne suffit pas de refuser la Légion d'Honneur ; encore faut-il ne pas la mériter !

Pourquoi attaquer Dieu? Il peut être aussi misérable que nous.

S'il me répugne de dire tout haut ce que je pense tout bas, c'est uniquement parce que je n'ai pas la voix assez forte.

Quand j'étais jeune, on m'a dit: "Vous verrez, quand vous aurez cinquante." J'ai cinquante ans et je n'ai rien vu.

Au régiment, si par hasard vous êtes tambour, même sur l'ordre du colonel, ne vous avisez jamais de battre la générale.

J'ai aimé le bit d'environ le quart à onze ans.

Le musicien est peut-être le plus modeste des animaux, mais il est aussi le plus fier.

Mon rêve est d'être joué partout, pas seulement à l'opéra.

Si vous voulez vivre longtemps, vivez vieux.

Opera est un paysage musical, une atmosphère musicale dans laquelle les personnages se déplacent et parlent.

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