L'infatigable V a été de tous les combats (féminisme, antiracisme, LGBT-phobies, lutte contre le sida), toujours à l'épicentre de l'activisme. 

Activiste culte célébrée dans le monde entier depuis le succès extraordinaire de ses Monologues du vagin, V a consacré plus de quarante ans de sa vie à faire entendre la parole des femmes. Faire face, autobiographie composite, faite de textes rédigés à toutes les époques de sa vie, revient sur ses combats. 

Naviguant brillamment entre l'intime et le politique, mêlant les formes littéraires, V explore les traumatismes de son enfance, emmène les lecteurs au camp de Theresienstad, en Oklahoma ou dans un centre d'accueil pour femmes au Congo. En évoquant des sujets aussi variés que l'urgence climatique, les sans-domicile, le colonialisme, l'amitié et le patriarcat, l'autrice donne à voir la richesse et la profondeur de sa pensée. 

À la fois manuel de survie, réflexion sur l'Histoire et appel au pardon et à l'amour, Faire face emprunte avec courage le chemin de la liberté.

Faire face - Une vie de lutte et d'espoir

À l'origine d'un one-woman-show joué par l'auteure à Broadway. La pièce est le résultat de plus de 200 interviews de femmes, auxquelles l'auteure a demandé de s'exprimer sur ce sujet tabou. Présente le texte intégral de la pièce dans une nouvelle traduction. Edition augmentée de onze nouveaux monologues.

Les monologues du vagin

Comme des millions de femmes, Eve Ensler a attendu sa vie entière des excuses qui ne sont jamais venues. Son bourreau, qui fut aussi son père, est mort sans exprimer aucun regret. C'est ainsi qu'Eve a décidé d'écrire elle-même cette demande de pardon tant espérée. 

Derrière les mots fantasmés de son père, c'est peu à peu la vie d'Eve, ses luttes et ses passions qui transparaissent. Se dessine le portrait d'une femme incroyablement courageuse qui est parvenue à trouver une voie alternative à la honte et à la colère. 

Pardon est un texte salvateur qui a suscité à sa parution aux États-Unis la même onde de choc que Les Monologues du vagin. 

"UN TEXTE HORS DU COMMUN. PERSONNE N'EN SORTIRA INDEMNE." Naomi Klein

Pardon

Comme des millions de femmes, Eve Ensler a attendu sa vie entière des excuses qui ne sont jamais venues. Son bourreau, qui fut aussi son père, est mort sans exprimer aucun regret. C'est ainsi qu'Eve a décidé d'écrire elle-même cette demande de pardon tant espérée. 
Derrière les mots fantasmés de son père, c'est peu à peu la vie d'Eve, ses luttes et ses passions qui transparaissent. Se dessine le portrait d'une femme incroyablement courageuse qui est parvenue à trouver une voie alternative à la honte et à la colère. 
Pardon est un texte salvateur qui a suscité à sa parution aux États-Unis la même onde de choc que Les Monologues du vagin. 
"UN TEXTE HORS DU COMMUN. PERSONNE N'EN SORTIRA INDEMNE." Naomi Klein

A l'occasion de la deuxième édition du festival Le Paris des femmes, onze auteures ont répondu à une commande d'écriture autour du thème - "De bruit et de fureur". D'horizons littéraires ou dramatiques très différents, elles proposent chacune une variation sur ce motif inauguré par Shakespeare dans Macbeth, à travers la diversité de leur perception, de leurs sensibilités ou de leurs factures.

De bruit et de fureur - Onze pièces courtes

Aujourd'hui, les filles bataillent pour choisir entre rester fortes et honnêtes envers elles-mêmes et se conformer aux attentes de la société dans le désir de plaire : On leur apprend à ne pas être trop passionnées, trop intelligentes, trop bienveillantes. On les encourage à étouffer leur instinct, leur indignation, leurs désirs, à obéir aux règles. Je suis une créature émotionnelle célèbre la voix authentique qui se trouve en chaque fille et les exhorte avec inspiration à s'exprimer, suivre leurs rêves et devenir la femme „ qu'elles ont toujours voulu être. Sous forme de monologues, de poèmes incantatoires et de conversations, Eve Ensler se glisse, tour à tour, dans la peau de ces adolescentes, et dévoile la vie secrète des filles autour du monde.

Je suis une créature émotionnelle

Ici un nez refait, là une cure de Botox, ailleurs un régime sans fin : partout les femmes demeurent soumises à cette implacable loi de la beauté, partout les canons établis les poussent à se mutiler, à endurer des privations, à mettre leur vie en danger. Parfois, et même souvent, de leur propre gré...Après avoir su briser avec humour les derniers tabous concernant la sexualité féminine dans les désormais célèbres Monologues du vagin, Eve Ensler se penche avec la détermination et la drôlerie qu'on lui connaît sur la tyrannie du corps parfait.Elle retrace le parcours de femmes d'horizons bien différents : la directrice d'un magazine féminin new-yorkais, une quinqua indienne sans complexes, une beurette boulimique. Toutes racontent leur aliénation, les diktats de l'apparence, leur soif de résistance ou, au contraire, leur abdication face aux exigences de la culture qui les a vues grandir. Entre deux récits, comme un fil conducteur, l'auteur invective savoureusement son ventre – qu'elle trouve toujours trop gras – et dénonce avec une franchise décapante la violence faite aux femmes.

Un Corps Parfait

Eve Ensler, née le 25 mai 1953 à Scarsdale, est une dramaturge et une féministe américaine. Elle est surtout connue pour sa pièce de théâtre Les Monologues du vagin, jouée dans le monde entier.

Chérissez votre solitude. Prenez des trains par vous-même dans des endroits que vous n'avez jamais été. Dormez seul sous les étoiles.

L'une des choses les plus radicales que les femmes peuvent faire est d'aimer leur corps.

Pourquoi n'enseignons-nous pas le sexe comme nous enseignons les mathématiques ou l'histoire? C'est une partie si profondément cruciale et guérisse de la vie et nous n'offrons aucune carte de route. Je pense qu'il est au cœur de mettre fin à la violence.

J'ai commencé à voir mon corps comme un iPad ou une voiture. Je le conduirais et en exigeais des choses. Il n'avait pas de limites. C'était invincible. Il devait être conquis et maîtrisé comme la terre elle-même.

Depuis de nombreuses années, j'ai l'impression que ma propre lutte corporelle a été liée et liée aux femmes que je rencontre dans le monde. Je pense que nous sommes ensemble.

Si vous écoutez le réel en vous, cette partie qui pullule et a des questions et essaie de comprendre quelque chose, elle façonnera votre vie d'une manière où, lorsque vous aurez soixante ans, vous réussira. Vous serez heureux de votre vie.

Nous ne pouvons pas marcher où nous voulons marcher ou être qui nous voulons être ou nous habiller comme nous voulons nous habiller ou aller n'importe où à tout moment de la journée. Je parle de la liberté qui vient de savoir que vous allez bien et que vous avez de la valeur et que vous avez une identité, et vous n'avez pas à vous prouver.

Je pense que beaucoup d'entre nous sont séparés du vaisseau mère - notre corps - au début. Je pense que le vaisseau mère est aussi la terre et la vie elle-même. Le traumatisme nous sépare de cela et nous dissocie de nos cœurs.

Si vous êtes divisé de votre corps, vous êtes divisé du corps du monde.

Je veux vraiment aider à arrêter la violence envers les femmes.

J'évaluerais le fait que j'arrive à être en vie une grande belle 10. Satisfaction avec moi-même - travail en cours.

Vous toucherez cette joie et vous saurez soudain que c'est ce que vous recherchiez toute votre vie, mais vous aviez même peur de reconnaître l'absence parce que la faim en était tellement englobante.

Si vous étiez dans les années 60, vous savez déjà que la musique, l'art et l'amour sont un élément essentiel de la révolution. C'est ainsi que nous nous battons.

Je pense que ce qui a été vrai à tous les niveaux, c'est le patriarcat universel, la peur que les femmes soient nées dans une sexualité et une force de vie complètes. Cela se manifeste dans différentes variances culturelles, mais c'est vraiment ce qui se passe partout.

En le regardant, j'ai commencé à pleurer. C'était peut-être de savoir que je devais abandonner le fantasme, l'énorme fantaisie consommant la vie, que quelqu'un ou quelque chose allait faire ça pour moi - le fantasme que quelqu'un venait mener ma vie, pour choisir la direction, pour me donner des orgasmes .

Les gens ont besoin de danser. Je dirais de la danse au moins deux fois par jour. Voilà comment faire en sorte que votre énergie et comment vous continuez à avancer l'esprit révolutionnaire. C'est Emma Goldman qui a dit: "Toute révolution où je ne peux pas danser n'est pas ma révolution." Je pense que c'est la révolution que nous voulons.

Quand j'étais plus jeune, j'étais beaucoup plus polémique et didactique, beaucoup moins confiant. Inthématiquement, ma propre vision du monde se frayerait un chemin à travers les personnages. De plus, mes préoccupations changent. Ce qui se passe, c'est que vous écrivez quelques pièces et que vous vous engagez dans une idée de vos préoccupations et de ce que vous êtes censé écrire.

Une fois que vous avez un diagnostic de cancer, le temps change. Il accélère à la fois incroyablement et s'arrête complètement.

Certains jours, je devais tellement épuisé, nauséeux, dans la douleur - juste en retournant les choses. C'est presque comme si j'avais l'expérience et ensuite la méta-expérience.

Je pense que tout mon travail a été sur la façon dont les femmes reviennent dans notre corps; Comment les hommes reviennent-ils. Nous sommes tous dissociés.

J'essaie de ne pas penser à ce que les gens pensent de moi. Vous ne pouvez pas, car alors vous êtes accroché à toutes les personnes qui vous aiment, et vous avez également toutes les personnes qui vous détestent, à cause de ce que vous faites.

Arrêtez d'essayer de réparer votre corps. Il n'a jamais été brisé.

Je suis né à Manhattan et j'ai grandi à Scarsdale. Scarsdale n'a pas fonctionné pour moi comme un endroit du tout.

Le cancer en moi est devenu une conscience du cancer qui est partout. Le cancer de la cruauté, le cancer de la négligence, le cancer de la cupidité.

Nous apprenons toujours. Nous sommes tous en train de nous décoloniser - en supprimant toutes les parties de nous qui sont sexistes, homophobes, transphobes, racistes. Je veux dire, tout le monde dans la société doit être dans ce processus parce que tout le monde a été élevé dans une culture misogyne, raciste, homophobe et transphobe.

Je me sens passionné par les infirmières. Je ferais n'importe quoi pour les infirmières. Quoi que ce soit.

L'une des choses que je pense lorsque nous parlons d'une violence, et de la relation avec la spiritualité, c'est qu'il me semble quand vous prenez quelque chose de quelqu'un qui n'est pas le vôtre ou que vous blessez quelqu'un d'autre, fondamentalement, vous vous faites cela. Vous vous défourez en fait, vous travaillez contre votre propre être et votre propre affaire.

Avec le déversement du Golfe, j'ai absolument fusionné à l'époque où j'ai eu cette infection. Je ne pouvais pas sortir du déversement du golfe. Il y avait tellement de similitudes: les drains et le siphonage et les tubes. Et aussi dans la façon dont la terre a été blessée, l'océan saignait. Rappelez-vous les cames vidéo de l'huile jaillissantes? Je ne pouvais pas arrêter de regarder ça.

Je pense que la culture est là où les choses changent profondément en nous. Mais en ce moment, je pense que les gens sont très traumatisés. Ils ont très peur. Ayant grandi dans une maison avec un auteur qui était violent tous les jours et terrorisant tous les jours, j'ai l'impression que ce pays ressemble soudainement à la maison et à la famille dans laquelle j'ai grandi. Chaque jour, nous sommes collés à nos téléphones, collés à notre télévision; "Qu'est-ce que ce psychopathe va faire ensuite? Comment va-t-il nous embarrassera? Qui intimidera-t-il, blessera-t-il ou humiliera aujourd'hui?

Lorsque nous donnons dans le monde ce que nous voulons le plus, nous guérissons la partie brisée à l'intérieur de chacun de nous.

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