Dans l'Écosse superstitieuse du XVIIIe siècle, Sarah, une jeune fille de quatorze ans traquée pour sorcellerie, est secourue par le pasteur du village. Ils prennent la fuite à travers la forêt mais sont rapidement pris en chasse.
Après avoir épousé un vétéran de la Seconde Guerre mon­diale père de deux enfants, Ruth part s'installer sur la côte écossaise, au bord de la mer du Nord. Dans sa grande demeure, face à l'îlot de Bass Rock et à ses colonies de fous de Bassan, le bonheur semble à portée de main, et pourtant... Les voyages d'affaires de son mari se font de plus en plus fréquents, et l'étrange présence qu'elle perçoit dans la maison ne fait qu'accen­tuer son malaise.
Six décennies plus tard, Viviane, une quadra londonienne un peu paumée, retourne dans la maison de vacances de son enfance. Tandis qu'elle y dresse l'inventaire des biens de son aïeule Ruth, des fragments du passé refont surface, éclairant d'un jour nouveau la légende familiale.
Sarah, Ruth, Viviane, un même destin, à travers les années : une vie circonscrite par les désirs des hommes.
Evie Wyld signe ici une saga ensorcelante, peuplée d'esprits et de fantômes, sur la masculinité toxique et la solidarité des femmes..

Bass rock

Jake Whyte, une jeune Australienne, s'est réfugiée sur une île britannique où elle s'occupe seule d'un élevage de moutons. Lorsqu'elle découvre un jour plusieurs de ses bêtes sauvagement mutilées, elle en fait part à la police locale qui ne semble pas prendre sa plainte au sérieux. Pourtant, Jake se sent menacée. Un passé tourmenté et douloureux, qu'elle pensait avoir laissé derrière elle en quittant sa terre natale, l'aurait-il rattrapée ? En remontant les reflux de la mémoire par instantanés de vie qui, en dénouant les fils, éclairent la personnalité de Jake, le lecteur va alors découvrir les événements qui l'ont poussée à fuir à l'autre bout du monde, et qui dessinent peu à peu une cartographie de la violence. Avec ce deuxième roman noir, imprégné de la ténacité de l'espoir et traversé par de bouleversants moments d'humanité, Evie Wyld écrit ce qu'il reste des femmes, des hommes, parfois, quand on les abîme : la fureur de (sur)vivre.

Tous les oiseaux du ciel

Jake, une jeune Australienne, s'est exilée sur une île britannique où elle s'occupe seule d'un élevage de moutons. Le jour où plusieurs de ses bêtes sont sauvagement mutilées et saignées, la police locale ne semble pas prendre sa plainte au sérieux. Pourtant, Jake se sent menacée. Ce passé violent et douloureux qu'elle pensait avoir laissé derrière elle en fuyant l'Australie l'aurait-il rattrapé ? Cet époustouflant thriller littéraire confirme tout le talent d'Evie Wyld. En 2013, la prestigieuse revue Granta l'a sélectionnée parmi les vingt meilleurs jeunes auteurs de sa génération.

Après une séparation tumultueuse, Frank Collard quitte Canberra et rejoint les paysages sauvages de la côte nord-est australienne et la cabane rudimentaire où son grand-père et son père se sont jadis réfugiés après avoir survécu à la guerre. Frank aimerait devenir un autre. Pourquoi cette violence, ce mutisme en lui ? Pourquoi a-t-il coupé les ponts avec son père ? Et ce silence obstiné sur tout ce qui touche au passé ? Frank s'installe, découvre ses voisins et tente de se raccrocher aux plus élémentaires choses de la vie pour parvenir à la quiétude tant désirée. Mais des événements inattendus mettront sa nouvelle existence à l'épreuve. Dans ce roman sur trois générations d'hommes, Evie Wyld parvient à raconter avec la même intensité, la même passion, chaque morceau d'un puzzle polyphonique, complexe et bouleversant. Interrogeant les ressorts secrets de la violence, elle nous livre un roman d'une rare puissance et pose les jalons d'une oeuvre des plus prometteuses.

Après le feu, un murmure doux et léger

Après une séparation tumultueuse, Frank quitte la ville et rejoint les paysages sauvages de la côte est australienne. Il aimerait vivre dans la cabane rudimentaire où jadis son grand-père s'était refugié après la guerre de Corée, trouver des amis, devenir un autre. Pourquoi cette violence, ce mutisme en lui ? Comment semer le passé ? Et ce silence dans lequel son père et son grand-père ont enfoui leurs années de guerre ? Frank va-t-il parvenir à apaiser ses démons ?
Dans ce superbe portrait de trois générations d'hommes écrit par une femme, les plus élémentaires choses de la vie aident à reconstruire le puzzle d'origines encombrantes et à s'en affranchir.

Après une séparation tumultueuse, Frank quitte la ville et rejoint les paysages sauvages de la côte est australienne. Il aimerait vivre dans la cabane rudimentaire où jadis son grand-père s'était refugié après la guerre de Corée, trouver des amis, devenir un autre. Pourquoi cette violence, ce mutisme en lui ? Comment semer le passé ? Et ce silence dans lequel son père et son grand-père ont enfoui leurs années de guerre ? Frank va-t-il parvenir à apaiser ses démons ?

Dans ce superbe portrait de trois générations d'hommes écrit par une femme, les plus élémentaires choses de la vie aident à reconstruire le puzzle d'origines encombrantes et à s'en affranchir.

Une partie du problème d’être féministe est que vous pensez que vous devez faire activement des choses pour soulager le sort des femmes. En fait, le féminisme pense simplement que nous devrions avoir les mêmes droits que les hommes.

J'ai parlé à quelques écrivains qui ont eu des maladies infantiles. Le sentiment de convalescence - le sentiment que vous attendez de devenir une vraie personne - est une chose assez intéressante. Vous voyez tous vos amis faire des choses incroyables et vous êtes juste là, dans un vide, en vous sentant un peu stupide. Je ne serais pas en mesure de dire à quoi j'aurais été sans lui, mais je serais peut-être incroyablement puissant et réussi. Cela m'a également forcé à passer la plupart de mon temps dans mon imagination.

Mais je pense que l'écriture devrait être un peu difficile. Nous n'écrivons pas des choses qui vont changer le monde de manière grande. Nous écrivons des choses qui pourraient faire penser un peu aux gens aux gens, mais nous ne sommes pas si importants. Je pense que beaucoup d'écrivains pensent que nous sommes incroyablement importants. Je ne me sens pas comme ça à propos de ma fiction. J'ai l'impression que c'est une chose assez égoïste dans l'âme. Je veux raconter une histoire. Je veux que quelqu'un m'écoute. Et j'aime ça, mais je ne pense pas que je mérite la lune sur un bâton parce que je fais ça.

J'adorerais écrire à plein temps. Mais ce n'est pas quelque chose qui me est dû parce que je suis écrivain. Les temps sont très difficiles à faire ce que vous aimez, mais le gain pour ne pas avoir beaucoup d'argent est que vous aimez votre travail. Un équilibre serait bon. Mais oui, compte tenu des fonds infinis ou un revenu régulier garanti d'une sorte, je m'échapperais volontiers et écrire des histoires pour le reste de ce que j'ai en moi.

Tant que le lecteur apprécie une histoire et l'écriture, cela ne me concerne pas si les gens ne comprennent pas pourquoi c'est en marche arrière ou si c'est en marche arrière. Je pense que désorienter un peu un lecteur peut être très agréable. Les faire travailler et apporter leur propre passé pour jouer dans un roman.

Je pense qu'il y a parfois une dépassement dans la fiction. Par exemple, je suis un grand fan des films d'horreur, mais je pourrais toujours perdre le dernier tiers d'entre eux. Il y a la brillante chose effrayante excitante qui se passe, puis ils doivent vous montrer le monstre, et le monstre se révèle être une araignée géante de l'espace, puis vous le pousse et c'est mort. Il devient mortel et a des besoins humains et il ressemble toujours à une honte. Peut-être à cause de tous les spectacles de flic et autres, nous sommes une génération qui doit avoir des problèmes résolus pour nous dans la fiction.

J'ai une relation assez étroite avec la violence et l'horreur. Ils sont agréables et terribles. J'essaie de compenser l'horreur avec un sentiment de satisfaction ou d'humour. Vous ne pouvez pas écrire un livre entièrement sombre sans avoir de petits endroits qui, espérons-le, vous feront rire à haute voix.

J'adore mettre deux choses côte à côte qui n'appartiennent pas nécessairement, car alors il y a une sorte de troisième atmosphère, un troisième espace qui est créé en fonction de qui est le lecteur. Certaines personnes établiront immédiatement les liens entre qui se trouve dans chaque section et voir exactement ce qui se passe et certaines personnes ne le feront pas. Et je ne pense pas du tout que cela compte.

Et je prête beaucoup d'attention à ce que les choses se sentent sous mes pieds. C'est une façon de vous transporter quelque part que vous essayez d'écrire - fermer les yeux et imaginer ce que ça fait d'être littéralement dans cet espace. Peut-être qu'en raison de cette chose Aura étrange, je trouve un peu plus facile de mettre mon corps dans un espace imaginaire.

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