Sono i falsi e i falsari il fulcro intorno a cui ruotano in questo libro le coinvolgenti e spiazzanti conversazioni di Federico Zeri, un grande storico dell'arte nel quale il rigore del filologo ha sempre convissuto felicemente con lo spirito erratico di un conoscitore senza pari. La sua è un'intelligenza cui nulla è estraneo perché tutto - dalla cucina alla moda, dall'arredamento al folclore - è espressione artistica. Incontreremo quindi in queste pagine Leonardo da Vinci e i fratelli van Eyck, Caravaggio e Rubens, ma anche il restauro e le differenze fra arte occidentale e arte russa, la natura morta e i grandi artisti del Novecento. Nell'officina affabulatoria di Zeri, par di toccare con mano, quasi sentire, gli odori dei colori, le tecniche, i pigmenti, i trattamenti cui venivano sottoposte le opere perché acquisissero la patina antica. Ma i falsari, anche i migliori (per i quali Zeri non nasconde la propria ammirazione), nonostante la loro abilità cadono sempre sullo stile, che è inimitabile e non può essere riprodotto. Come ci insegna Zeri, è impossibile immergersi nel passato al punto da poter replicare esattamente l'autentica sensibilità che gli corrisponde.

Qu'est-ce qu'un faux ? et autres conversations sur l'art

Des transformations de l'art romain tardif à l'étrange biographie de Tamara de Lempicka, Federico Zeri, soulève comme dans Derrière l'image, autant d'énigmes et de mystères échappant au regard du profane, avant de lui en donner la clef dans une série de chapitres animés de la même passion, du même souci de l'histoire et de cette liberté d'esprit qui sont l'apanage d'un très grand critique et historien d'art italien. L'art antique, l'art occidental du XIIe au XXe siècle, les personnalités et les destins singuliers de notre époque (critiques, écrivains, actrices, collectionneurs, excentriques de tous ordres) constituent les trois pôles d'attraction des textes rassemblés dans le présent ouvrage. Articles, essais, écrits d'occasions, ils offrent un aperçu fascinant sur la profondeur de la culture et l'insatiable curiosité de Zeri, indifférent aux limites de genre et aux hiérarchies culturelles traditionnelles.

Dans le jardin de l'art : Essai sur l'art de l'Antiquité à nos jours

Les premières images que nous avons du paysage italien, nous les devons à Brunelleschi, avec deux tableaux de Florence aujourd'hui disparue. C'est le début d'une longue série, toujours ouverte, d'interprétations de la réalité visuelle du pays et de ses habitants : de la perception aiguë, objective, de la ville de Masaccio aux visions magistrales de Léonard, du naturalisme visuel des Vénitiens aux représentations du classicisme académique, des peintures burlesques au paysage irréel, paradisiaque, qui s'impose peu à peu à partir du XVIIIe siècle. Autant de versions d'un pays mythique par excellence dont chacune a laissé une trace dans notre vision de l'Italie.

Le Mythe Visuel De L'Italie

Renaissance Et Pseudo-Renaissance

Conversations avec Federico Zeri

Federico Zeri, né le 12 août 1921 à Rome (Italie) et mort le 5 octobre 1998 à Mentana (Italie), est un expert italien et un historien de l'art, spécialiste de la peinture italienne du XIIIe au XVe siècle.

Je ne crois pas aux improvisateurs. En réalité, le grand art est toujours le produit d'une extraordinaire habileté technique.

Qu'est-ce que le beau, sinon une convention acceptée par la majorité à un certain moment ?

Il faut faire preuve d'une grande modestie et se garder de prendre pour argent comptant les affirmations des spécialistes pour qui chaque question a toujours une réponse.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Federico_Zeri

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