Fin 1962, les Cahiers du cinéma décident de faire un numéro spécial Nouvelle Vague. Au sommaire, trois entretiens en forme de manifeste : Godard, Chabrol, Truffaut. Ensuite viendront deux nouveaux entretiens, avec Rohmer, puis Rivette. La réédition en poche de ces textes et rencontres constitue un document de référence sur un moment essentiel pour comprendre l'histoire du cinéma. L'ensemble est précédé d'un entretien avec André S. Labarthe.

La Nouvelle Vague

En janvier 1954, un jeune critique nommé François Truffaut publie un violent pamphlet qui dénonce la "tradition de qualité française" et préfigure la Nouvelle Vague. Le retentissement est tel qu'il déchaîne contre lui la jalousie virulente de nombreux confrères, mais lui ouvre les portes de l'hebdomadaire Arts-Spectacles. Truffaut y publiera plus de cinq cents articles en cinq ans : une critique directe et sans concession. Il cultive ses goûts, affiche ses dégoûts, et le temps lui donnera souvent raison... 
Pour Truffaut, écrire sur le cinéma, c'est déjà en faire, mais la critique n'est pour lui qu'un viatique. Dès août 1957, il s'en éloigne en réalisant Les Mistons et ses derniers articles évoquent déjà le regard d'un cinéaste...

Chroniques d'Arts-Spectacles (1954-1958)

Avec L'Argent de poche, l'auteur des 400 coups et de L'Enfant sauvage continue d'explorer l'univers de son enfance.

Sylvie est privée de restaurant à la suite d'un caprice, Richard prête à deux copains l'argent destiné au coiffeur, Oscar refuse de parler et préfère s'exprimer en sifflant, Bruno ne veut pas réciter « avec les intonations », Grégory fait une chute de plusieurs étages, Patrick devient amoureux de la mère de son copain, Julien est maltraité à la maison, Martine vit son premier baiser en colonie de vacances : on voit que la trame de L'Argent de poche est constituée de petits événements, mais il faut se rappeler que rien n'est petit de ce qui concerne l'enfance.

Certains des épisodes sont gais, d'autres graves, certains sont de pure fantaisie, d'autres sortent tout droit de faits divers cruels, l'ensemble devant illustrer l'idée que l'enfance est souvent en danger, mais qu'elle a la grâce et qu'elle a aussi la peau dure. L'Argent de poche voudrait, en même temps, poser cette question : Pourquoi, dans les luttes que mènent les hommes, les enfants sont-ils si souvent oubliés ?

L'argent en poche

On a beaucoup écrit sur François Truffaut. Parce qu'il est l'un des cinéastes français les plus importants et les plus attachants et parce qu'il est l'un des rares à avoir une véritable audience internationale. Mais l'auteur des Quatre Cents Coups, de La Nuit Américaine et du Dernier Métro s'est longuement exprimé sur ses films et sur lui-même, dans des interviews ou dans des textes rédigés pour la sortie de ses films. Des documents passionnants à la première personne provenant des archives de François Truffaut, sur les épisodes marquants de sa vie, ses débuts de metteur en scène, les Cahiers du Cinéma, la Nouvelle Vague. Ses idées sur le cinéma, la technique, l'écriture, l'improvisation, le décor, la musique. Des analyses de chacun de ses films, accompagnées de documents inédits et d'extraits de scénarios. Tout au long de ces pages, la même voix inoubliable nous parvient, celle qui rythmait ces films que nous avons tant aimés. L'ensemble des textes et des documents a été réuni par Dominique Rabourdin.

Truffaut par Truffaut

Jules et jim. decoupage integral et dialogues

François Truffaut parle. De ses projets, de ses lectures, de ses idées. De la critique, de ses passions, de ses confrères. Il en parle à des correspondants célèbres - Hitchcock, Lelouch, Godard - ou moins connus - Helen Scott, l'amie new-yorkaise, Robert Lachenay, le complice d'enfance. Sans fard, sans précautions, avec humour, conviction, pudeur aussi. Cinq cents lettres, écrites entre 1945 et 1984, date de sa disparition, par le cinéaste de Baisers volés, de Jules et Jim, du Dernier Métro. Un document unique, prodigieusement attachant, sur l'homme et le créateur.

Correspondance

Avec L'Argent de poche, l'auteur des 400 coups et de L'Enfant sauvage continue d'explorer l'univers de son enfance.
Sylvie est privée de restaurant à la suite d'un caprice, Richard prête à deux copains l'argent destiné au coiffeur, Oscar refuse de parler et préfère s'exprimer en sifflant, Bruno ne veut pas réciter « avec les intonations », Grégory fait une chute de plusieurs étages, Patrick devient amoureux de la mère de son copain, Julien est maltraité à la maison, Martine vit son premier baiser en colonie de vacances : on voit que la trame de L'Argent de poche est constituée de petits événements, mais il faut se rappeler que rien n'est petit de ce qui concerne l'enfance.
Certains des épisodes sont gais, d'autres graves, certains sont de pure fantaisie, d'autres sortent tout droit de faits divers cruels, l'ensemble devant illustrer l'idée que l'enfance est souvent en danger, mais qu'elle a la grâce et qu'elle a aussi la peau dure. L'Argent de poche voudrait, en même temps, poser cette question : Pourquoi, dans les luttes que mènent les hommes, les enfants sont-ils si souvent oubliés ?

L'argent de poche

Les Aventures D'Antoine Doinel

François Truffaut, né le 6 février 1932 à Paris 17e et mort le 21 octobre 1984 à Neuilly-sur-Seine, est un cinéaste français, figure majeure de la Nouvelle Vague et auteur de vingt-et-un longs-métrages qui ont contribué à révolutionner la narration cinématographique.
Initialement critique à Arts-Lettres-Spectacles et aux Cahiers du cinéma, il passe, dès l'âge de vingt-deux ans, de l'écriture à une carrière de scénariste et réalisateur autodidacte, suivant la politique du cinéma d'auteur qu'il défendait dans ses écrits. Il s'est fait acteur pour plusieurs films et a été aussi un producteur favorisant, contre un cinéma de divertissement purement commercial, la « politique des auteurs » espérée par Marcel L'Herbier.

Aucune femme n'est pareille. Chacune a quelque chose d'unique et d'irremplaçable.

Aérer son linge sale n'est jamais un chef-d'œuvre.

La vie est dure, mais elle est belle puisqu'on y tient tellement.

Le film de demain ressemblera à la personne qui l'a fait, et le nombre de spectateurs sera proportionnel au nombre d'amis du réalisateur.

Film purement cinématographique ... en fait l'expression la plus pure d'une idée cinématographique.

Les films sont plus harmonieux que la vie. Il n'y a pas d'embouteillage dans les films, il n'y a pas de temps mort.

A quoi reconnaît-on que l'on est amoureux ? C'est très simple. On est amoureux quand on commence à agir contre son intérêt.

Tu es belle, si belle que te regarder est une souffrance.

En amour, les femmes sont des professionnels, les hommes sont des amateurs

Au début, je ne savais pas si je serais critique ou cinéaste, mais je savais que ce serait quelque chose comme ça.

J'ai toujours préféré le reflet de la vie à la vie elle-même.

Le cinéma est-il plus important que la vie?

Bien que les hommes se flattent de leurs grandes actions, elles ne sont pas si souvent le résultat d'un grand dessein que du hasard.

J'avais pensé à l'écriture, en fait, et cela plus tard, je serais romancier.

Les femmes sont magiques... alors je suis devenu magicien.

Je sauterais régulièrement l'école pour voir des films - même le matin, dans les petits théâtres parisiens qui ont ouvert tôt.

Le cinéma c'est de l'art de faire faire de jolies choses à de jolies femmes.

Qu'on écrive un roman ou un scénario, on organise des rencontres, on vit avec des personnages ; c'est le même plaisir, le même travail, on intensifie la vie.

Tous les réalisateurs, qu'ils soient célèbres ou obscurs, se considèrent comme incompris ou sous-estimés. À cause de cela, ils mentent tous. Ils sont obligés d'exagérer leur propre importance.

J'adore la façon dont elle projette deux facettes: un personnage visible et un souterrain. Elle garde ses pensées pour elle; Elle semble suggérer que sa vie secrète et intérieure est au moins aussi importante que l'apparence qu'elle donne.

Les amateurs de films sont des gens malades.

C'est la main de l'homme... et la main de l'homme est douce à la femme.

La plus belle chose que j'aie jamais vue dans une salle de cinéma est de descendre à l'avant et de se retourner, et de regarder tous les visages soulevés, la lumière de l'écran réfléchissait sur eux.

Ce qui est révoltant dans la guerre, c'est qu'elle prive l'homme de son combat individuel.

Dans la vie, quand une femme te dit : "J'ai rencontré des êtres exceptionnels", ça veut dire simplement, : "Je me suis tapé un tas de types !".

J'ai toujours eu l'impression que les vrais militants sont comme le nettoyage des femmes, faisant un travail ingrat, quotidien mais nécessaire.

J'exige qu'un film exprime soit la joie de faire du cinéma ou l'agonie de la fabrication du cinéma. Je ne suis pas du tout intéressé par quoi que ce soit entre les deux.

En amour, les femmes sont des professionnels, les hommes sont des amateurs.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Fran%C3%A7ois_Truffaut

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