En 1954, dans l'arène de Vallauris, Françoise Gilot fait ses adieux cavaliers et publics à Picasso, seule de ses muses à avoir osé le quitter. Avec la complicité amicale d'Annie Maïllis, elle revisite les dix ans de sa vie partagée avec le Minotaure, mais revient également sur son propre cheminement artistique. Elle porte un regard clair, parfois incisif, sur le couple solaire et orageux qu'elle forma avec le génie dont elle eut deux enfants, comme sur les artistes et les écrivains de leur entourage. Ces entretiens, sans concession ni amertume, empreints d'humour ou de dérision, éclairent la personnalité complexe de Picasso confrontée à celle d'une femme exceptionnelle, tous deux ayant en partage la passion de l'art. Nouvelle édition revue suivie de A bâtons rompus.

Dans l'arène avec Picasso

Françoise Gilot's candid memoir remains the most revealing portrait of Picasso written, and gives fascinating insight into the intense and creative life shared by two modern artists.

Françoise Gilot was in her early twenties when she met the sixty-one-year-old Pablo Picasso in 1943. Brought up in a well-to-do upper-middle-class family, who had sent her to Cambridge and the Sorbonne and hoped that she would go into law, the young woman defied their wishes and set her sights on being an artist. Her introduction to Picasso led to a friendship, a love affair, and a relationship of ten years, during which Gilot gave birth to Picassos two children, Paloma and Claude. Gilot was one of Picassos muses; she was also very much her own woman, determined to make herself into the remarkable painter she did indeed become.

Life with Picasso is an indispensable record of his thinking about art, as well as an often very funny account of his relationships with other artists and with dealers and hangers-on. It is also about Françoise Gilot. This is a brilliant self-portrait of a young woman of enormous talent and exacting intelligence figuring out who she wants to be.

Francoise gilot life with picasso

" qui pourrait prononcer le nom de matisse sans voir aussitôt des couleurs flamboyer ou celui de picasso sans songer à la révolution
de la forme ? venus de picardie et d'andalousie, ces deux peintres se dressent, en ce début de xxe siècle, comme les pôles opposés d'un même élan vers la modernité.
 leurs découvertes et leurs réalisations laisseront une empreinte indélébile sur les arts plastiques de cette période.  non seulement ils se connaissaient, mais ils développèrent et entretinrent une amitié, tout en ombres et lumières, dont j'eus le privilège d'être témoin entre les années 1946 et 1954.  cet ouvrage relate les méandres d'une relation dont le fondement et la raison d'être jaillissent d'une même passion dévorante pour l'art, relation qui continua grâce à leur curiosité mutuelle envers les libertés que chacun osait prendre pour transcender les tabous esthétiques et contourner les limites du bon goût de l'époque.
 " françoise gilot.

Matisse et picasso

Roman d'apprentissage et hommage rempli de tendresse, Vivre avec Picasso raconte le quotidien de l'artiste vu par sa compagne, Françoise Gilot. À son contact, elle découvre l'excentricité du peintre un brin manipulateur, ses facéties et ses instants de gravité. À la fois mentor et amant, elle narre sa vie à l'ombre de l'enfant terrible de la peinture. 
 
 Avec un relief extraordinaire et un humour sans pareil le mythe et la réalité de Picasso s'exposent dans ce portrait intime, brossant au passage quelques uns des grands hommes de son époque, de Matisse à Chaplin.

Vivre avec Picasso

Françoise Gilot a vécu dix années, de 1943 à 1954, aux côtés de Picasso, parmi les plus fécondes du génie espagnol dont elle eut deux enfants : Claude et Paloma. Peintre elle-même, aujourd'hui mondialement reconnue, elle fut aussi la seule femme à oser le quitter et à mener une vie après Lui. Leur relation prit parfois des allures de corrida. Elle était cavalière ; il aimait le taureau. Il l'initia au rite de l'arène ; elle le quitta à cheval, ouvrant le paseo dans les arènes de Vallauris sous son regard noir et admiratif. Ils se retrouvaient dans la pratique de leur art. Leur rupture, elle La signa d'un livre : Vivre civet Picasso, devenu un classique. Il lui intenta un procès, soutenu par ses adulateurs et ses camarades communistes, tous dressés contre la rebelle. Il le perdit... Annie Maïllis entraîne amicalement Françoise Gilot à revisiter, avec la tendre impertinence qui est sa marque, son parcours avec Picasso peuplé d'hommes et de femmes exceptionnels.

Personne n'est indispensable à personne d'autre. Vous imaginez que vous êtes nécessaire pour lui ou qu'il sera très mécontent si vous le quittez, mais je suis sûr que si vous le faites, dans les trois mois, il aura installé un autre visage dans votre rôle et vous verrez que personne souffre à cause de votre absence. Vous devez vous sentir libre de faire tout ce qui vous semble le mieux. Être infirmière de quelqu'un n'est pas un moyen de vivre à moins que vous ne puissiez rien faire d'autre. Vous devez dire quelque chose par vous-même et vous devriez penser, avant tout, à ce sujet.

Ce que j'aime chez la femme américaine, c'est qu'elle a généralement beaucoup de dynamisme. Aux États-Unis, les femmes ont tendance à aller de l'avant, à être plus exagérées qu'en Europe. Plusieurs fois, les idées difficiles proviennent des États, puis ils sont raffinés en Europe. Les femmes américaines et les Français sont toujours les mieux habillées.

Nous ne devons pas avoir peur d'inventer quoi que ce soit ... Evestinging il y a en nous existe dans la nature. Après tout, nous faisons partie de la nature. Si cela ressemble à la nature, c'est bien. Si ce n'est pas le cas, qu'en est-il? Lorsque l'homme voulait inventer quelque chose d'aussi utile que le pied humain, il a inventé la roue, qu'il utilisait pour se transporter lui-même et ses charges. Le fait que la roue n'a pas la moindre ressemblance avec le pied humain n'est guère une critique.

«Matisse et Picasso» ressemble un peu à Platon après Socrate. Socrate n'a enseigné que des mots. Il n'a pas écrit. Et après cela, vous aviez Platon et Aristote pour écrire sur ce qu'il avait dit. J'écris à leur sujet parce qu'ils n'ont pas écrit à leur sujet.

Je ne vais pas parler de Picasso. J'ai fait mon devoir envers ces souvenirs. J'ai eu une grande carrière en tant qu'artiste moi-même, vous savez. Je ne suis pas ici juste parce que j'ai passé du temps avec Picasso.

Matisse était mon Dieu. Je suis un artiste français, c'est sûr. Je suis axé sur les couleurs et ce que vous pourriez appeler un compositeur. Je ne verse pas mes tripes; Je les garde à l'intérieur.

Je n'écris pas de journaux intimes et de choses comme ça, mais j'ai un souvenir fantastique. J'appelle ça comme un tapis magique. Je peux vraiment me concentrer et voyager dans le passé, je ne sais pas combien d'années et évoquent cet espace si je le voulais.

Vous voyez, pour moi, une peinture est une action dramatique au cours desquelles la réalité se retrouve séparée. Pour moi, cette action dramatique a priorité sur toutes les autres considérations. L'acte en plastique pur n'est que secondaire en ce qui me concerne. Ce qui compte, c'est le drame de cet art plastique, le moment où l'univers sort de lui-même et rencontre sa propre destruction.

Changer d'avis sur quelque chose est toujours difficile. Je pense que les gens qui sont assez grands pour admettre qu'ils avaient tort peuvent être comptés sur vos doigts.

Je peins la façon dont certaines personnes écrivent leur autobiographie. Les peintures, terminées ou non, sont les pages de mon journal, et en tant que telles, elles sont valides.

Pour moi, le style est essentiellement bien fait les choses. Si vous voulez être scandaleux, soyez scandaleux avec le style. Si vous voulez être restreint, soyez restreint avec le style. On ne peut pas définir spécifiquement le style. C'est comme le parfum d'une fleur. C'est une qualité que vous ne pouvez pas analyser.

La plupart des femmes qui ont fait quelque chose de leur vie ont été détestées par presque tout le monde.

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