Véritable témoignage de la genèse du karaté moderne, cet ouvrage a été rédigé par un homme qui voua sa vie à l'art martial. Traduction fidèle de l'oeuvre originale présentée à l'Empereur japonais en 1935, ce livre incontournable est signé de la plume du nègre okinawaïen qui popularisa l'art martial de son île natale dans l'archipel nippon et qui permit l'essor du karaté à l'échelle internationale. Outre un rappel des fondamentaux du karaté, une étude détaillée des kata et kumite, une application à l'autodéfense et un inventaire des points vitaux du corps humain, le lecteur pourra, au fil des pages, s'imprégner de la philosophie de la Voie, apprendre à fabriquer lui-même son propre makiwara, et apprécier la valeur historique des clichés originaux qui illustrent le propos du Maître. Cet ouvrage est une fenêtre ouverte sur le temps qui offre au pratiquant passionné une vue du karaté du début du XXe siècle, essence du karaté d'aujourd'hui.

Karaté Dô Kyôhan - Le texte fondateur sur la Voie de la Main vide

Karate Jutsu est un ouvrage fondamental dans le monde martial à plusieurs titres. Édité en 1925, il est le tout premier livre en photos sur l'art de la boxe d'okinawa. Il démontre la forme originelle des katats tels qu'ils furent enseignés à Gichin Funakoshi lorsqu'il vivait à Okinawa, et qui donneront les katas modernes Shôtôkan et Wado-ryû (les écoles les plus populaires aujourd'hui). À ce titre, il est une véritable « bible du karaté ». Enfin, il est un des rares ouvrages où nous pouvons voir le « Père du karaté » en action (l'autre étant Karate-dô Kyôhan).
Nous pensions ce livre définitivement perdu car, suite aux destructions de la Second Guerre mondiale, il n'existe aujourd'hui que quelques rares exemplaires de l'ouvrage original précieusement conservés dans des bibliothèques et des collections privées. De plus, la langue japonaise classique utilisée compliquait la traduction de l'ouvrage: il nous fallait trouver à la fois un spécialiste de karaté et un fin lettré japonais. Nous saluons ici le remarquable travail de John Teramoto qui mena à bien la traduction et sut agrémenter le texte original de ses notes de chercheur.

Karaté jutsu ; la Bible du karaté-do

Ce livre est porté par la personnalité de son auteur, Gichin Funakoshi, initiateur du karaté au Japon et dans le monde entier et grande figure des arts martiaux contemporains. Autobiographie sobre qui fonctionne par tableaux courts et riches de sens, cet excellent texte bien servi par la traduction française, se lit avec infiniment de plaisir et reste longtemps en mémoire. Nous pénétrons dans l'univers du karaté originel et remontons à sa source : l'île d'Okinawa et sa culture. A travers l'histoire de Funakoshi, c'est l'histoire même du karaté et son évolution que nous apprenons à connaître. Cette autobiographie illustre de façon exemplaire à quel point l'art martial nous donne les clés de la vie et le fait que la vie elle-même est une pratique martiale.

Karaté-do : ma voie, ma vie

L'ascension prodigieuse du karaté, depuis les techniques d'autodéfense secrètes développées à Okinawa jusqu'à devenir l'une des traditions martiales japonaises parmi les plus respectées et les plus connues, peut être attribuée à un seul homme - Gichin Funakoshi, le Père du karaté Moderne. Alors que les origines du karaté demeurent environnées de mystère, Funakoshi se consacra inlassablement, sa vie durant, à diffuser son message de spiritualité, mettant l'accent sur l'importance de gagner sans combattre. Les adeptes du karaté se retrouvent aujourd'hui dans le monde entier. Dans L'essence du karaté, Funakoshi crée avec ses propres mots une histoire du karaté moderne, de ses origines à son essence véritable, nous faisant profiter de sa grande intuition et de ses myriades d'expériences. Son travail décrit une image fascinante de cet art martial, des souvenirs d'entraînement remontant à son enfance, jusqu'à ses souvenirs et ses anecdotes personnels de nombreux maîtres de karaté. À travers ces pages, Funakoshi tente de mettre l'accent sur le fait que la véritable victoire est celle qui s'obtient sans combattre, et, tout en explorant la philosophie du karaté, il explique pourquoi les grands artistes martiaux continuent à progresser avec l'âge. Le livre propose une préface écrite par Hirokazu Kanasawa, l'un des plus proches disciples de Funakoshi, qui se souvient avec tendresse de son ancien maître à travers des anecdotes sympathiques qui éclairent plus encore la stature légendaire de Funakoshi. Ce livre offrira au lecteur une perspective unique sur l'histoire et l'art du karaté racontés à travers les yeux de son vénérable maître. Une lecture attentive de ces pages, aidera le lecteur à se faire une idée plus précise de la véritable essence du karaté.

L'essence du karaté

Retrouver ce texte, c'est voyager dans le temps, c'est rencontrer une image arrêtée d'un jeune maître d'Okinawa qui, pour la première fois, partage ses enseignements. C'est un trésor pour n'importe quel karatéka, un joyau qui miraculeusement revoit le jour, quand le Karaté a été reconnu comme sport olympique, quand le rêve de ce jeune maître a triomphé bien au-delà de ce qu'il aurait jamais pu imaginer. Nous avons travaillé intensément à la récupération des images à partir des originaux pour offrir au lecteur l'édition la plus raffinée et la plus soignée d'un ouvrage qui a été perdu jusqu'il y a quelques années et qui est publié pour la première fois dans notre langue et tel qu'il fut conçu à Tokyo en 1922. Il est évident que les limites techniques de l'époque ont laissé leurs traces dans certains détails et cela ne doit pas être ignoré par le lecteur. Les photos de l'époque exigeaient une longue exposition, les techniques de jambes sont donc toujours plus basses et forcées. Les positions, en général plus hautes que celles que l'on pratique aujourd'hui, peuvent en avoir été affectées, car devant réaliser autant de photographies, il est plus que probable que l'auteur, qui joue le rôle de modèle, ait adopté inconsciemment des postures défensives, un peu plus hautes que de coutume. Excepté ces considérations, il est évident que les photographies sont anciennes et qu'elles ont été exposées aux conséquences du temps. À Budo, nous avons fait un gros effort pour leur récupération digitale, nettoyant les possibles impuretés, humidités et toutes les sortes d'altérations dans le plus grand respect de la formule originale.

To-Te Jitsu - L'art du point d'Okinawa

Gichin Funakoshi, le " père du karaté " aurait dit que " l'objectif ultime du karaté ne se résume pas aux mots " victoire " et " défaite " mais consiste plutôt en le polissage dit caractère des pratiquants ". L'approche de maître Funakoshi met en exergue les valeurs spirituelles et la finesse mentale au détriment de toute forme de brutalité, que celle-ci relève de la force physique ou de la technique. C'est afin de laisser une trace écrite du credo auquel il a voué son existence tout entière et de guider les pratiquants qui, sur ses pas, arpentent la Voie, qu'il a rédigé ce traité désormais mythique. Si les vingt préceptes qui le composent ont fait le tour du monde, les commentaires destinés à les expliciter n'ont, quant à eux, jamais été donnés à lire au grand public. C'est désormais chose faite avec ce livre.

Les vingt préceptes directeurs du karaté-dô - Le legs spirituel du Maître

" Karate-do Nyumon " signifie littéralement " les portes qui ouvrent la voie du karaté ". En d'autres termes, il s'agit de mettre à jour les fondements du karaté, son essence. Maître Funakoshi a concrétisé, au travers de Karate-do Nyùmon, son désir de clarifier la pensée et la pratique du karaté pour le rendre accessible à tous, néophytes ou initiés. Ce livre comprend, d'une part, des textes jamais publiés, écrits quelques années avant la mort du maître en 1957, exposant les valeurs qui font l'art martial et, d'autre part, un kata d'une telle simplicité qu'il est la manifestation pure de l'essence même du karate-do : le Ten no kata. Ce kata, Funakoshi l'a conçu à partir d'une synthèse des katas traditionnels du karate-do d'Okinawa et l'a voulu tout spécialement pour les débutants afin que la complexité des enchaînements des katas classiques ne nuise pas au travail de ce qui est essentiel.
Maître Funakoshi s'attache dans ces écrits à démystifier son art et à le relier à la tradition en retraçant son histoire, retrouvant son origine dans des méthodes de combat à mains nues de la Chine ancienne. Cet art se développa à Okinawa, pays où les armes furent proscrites par décret par le gouvernement de l'envahisseur japonais. Pendant des siècles la pratique du karaté fut gardée secrète afin d'éviter qu'elle ne soit contrôlée et surtout que les seigneurs japonais ne s'emparent de ces connaissances. Pour préserver le secret, l'habitude fut prise de ne garder aucun écrit, et cette tradition perdura jusqu'à une époque récente.
Maître Funakoshi, rompant ainsi avec la tradition, reconnut la nécessité de clarifier les techniques et les katas afin d'établir une référence permettant d'identifier le véritable karaté d'Okinawa, aussi entreprit-il l'élaboration de livres.
Ce livre est l'un d'eux.

Karate-Do Nyumon. L'Essence Du Karate

Karate do - Ma voie, ma vie

Gichin Funakoshi (船越 義珍 Funakoshi Gichin), né le 10 novembre 1868 à Yamakawa, Shuri, préfecture d'Okinawa (îles Ryūkyū, Japon) et décédé le 26 avril 1957, est le fondateur du karaté Shotokan.
Gichin Funakoshi est le descendant d'une lignée de bushi (samouraïs), famille qui, dans le passé, avait été vassale de la noble dynastie des îles Ryūkyū. Son troisième fils, Gigō Funakoshi, prendra sa suite.

En espérant voir le karaté inclus dans l'éducation physique universelle enseignée dans nos écoles publiques, je me suis mis à réviser le kata afin de les rendre aussi simples que possible. Les temps changent, le monde change, et évidemment les arts martiaux doivent également changer. Le karaté que les élèves du secondaire pratiquent aujourd'hui ne sont pas le même karaté qui a été pratiqué même aussi récemment qu'il y a dix ans [ce livre a été écrit en 1956], et c'est en effet loin du karaté que j'ai appris quand j'étais enfant Okinawa.

Les débutants doivent maîtriser la position basse et la posture, les positions naturelles du corps sont pour les avancés.

Appliquez le chemin du karaté à toutes choses. C'est là que réside sa beauté.

Le but ultime du karaté ne réside pas dans la victoire ou la défaite, mais dans la perfection du caractère de ses participants.

Il n'y a pas de première grève dans le karaté.

Le karate-do commence par la courtoisie et se termine par REI.

Le karaté-do s'efforce en interne pour entraîner l'esprit à développer une conscience claire, permettant à un monde de faire face au monde honnêtement, tout en développant de l'extérieur au point où l'on peut surmonter même des animaux sauvages féroces. L'esprit et la technique deviennent un dans le véritable karaté.

Peu importe comment vous pouvez exceller dans l'art du karaté et dans vos efforts scolaires, rien n'est plus important que votre comportement et votre humanité observés dans la vie quotidienne.

Un étudiant bien versé dans une seule technique verra naturellement des points correspondants dans d'autres techniques. Un poinçon de niveau supérieur, un poinçon inférieur, un poinçon avant et un poinçon inversé sont tous essentiellement les mêmes. En examinant une trentaine de kata, il devrait être en mesure de voir qu'il s'agit essentiellement de variations sur une poignée seulement.

Vous devez être mortel sérieux dans la formation. Quand je dis cela, je ne veux pas dire que vous devriez être raisonnablement diligent ou modérément en sérieux. Je veux dire que votre adversaire doit toujours être présent dans votre esprit, que vous vous asseyiez, que vous vous teniez debout ou que vous puissiez lever les bras.

En karaté, la frappe, la poussée et les coups de pied ne sont pas les seules méthodes, les techniques de lancer et la pression contre les articulations sont incluses… Toutes ces techniques doivent être étudiées en se référant à la kata de base

Le karaté est comme de l'eau bouillante, si vous ne le chauffez pas constamment, il refroidira.

Il n'y a pas de place dans le karaté contemporain pour différentes écoles. Certains instructeurs, je sais, prétendent avoir inventé de nouveaux kata inhabituels, et donc ils s'arroguent le droit d'être appelés fondateurs de "écoles". En effet, je me suis entendu et mes collègues appelés l'école Shoto-Kan, mais je m'oppose fortement à cette tentative de classification. Ma conviction est que toutes ces «écoles» devraient être fusionnées en une seule afin que le karate-do puisse poursuivre et ordonner et utile progressivement dans l'avenir de l'homme.

N'importe quel homme sera capable, après une pratique suffisante, d'accomplir des exploits de force remarquables, mais il ne peut aller que jusqu'à un certain point et pas plus loin. Il y a une limite à la force physique humaine que personne ne peut dépasser.

Ce n'est que par la formation qu'une personne apprend ses propres faiblesses ... Celui qui est conscient de ses faiblesses restera maître de lui-même dans n'importe quelle situation.

En cas de crise publique grave, il faut avoir le courage de faire face à un million et à un adversaire.

Dans le passé, il était prévu qu'environ trois ans devaient apprendre un seul kata, et généralement même un expert de compétences considérables ne connaîtrait que trois, ou au plus cinq, Kata.

Soyez toujours prêt à libérer votre esprit.

L'esprit de la pratique du karaté et les éléments de la formation sont applicables à chaque aspect de notre vie quotidienne.

Étant donné que le karaté est un art martial, vous devez pratiquer avec le plus grand sérieux dès le début.

Le karaté commence et se termine par une courtoisie.

Il est important que le karaté puisse être pratiqué par les jeunes et les grands, les hommes et les femmes. C'est-à-dire, comme il n'y a pas besoin d'un lieu de formation spécial, d'un équipement ou d'un adversaire, une flexibilité en formation est fournie de telle sorte que l'individu physiquement et spirituellement puisse développer son corps et son esprit si progressivement et naturellement réalisez ses propres grands progrès.

Vous pouvez vous entraîner pendant longtemps, mais si vous bougez simplement vos mains et vos pieds et sautez de haut en bas comme une marionnette, l'apprentissage du karaté n'est pas très différent de l'apprentissage d'une danse. Vous n'aurez jamais atteint le cœur de la question; Vous n'aurez pas réussi à saisir la quintessence du karaté-do.

Celui dont l'esprit et la force mentale ont été renforcés par le combat avec une attitude sans die ne devraient trouver aucun défi trop grand à gérer. Celui qui a subi de longues années de douleur physique et d'agonie mentale pour apprendre un coup de poing, un coup de pied, devrait être capable de faire face à n'importe quelle tâche, peu importe la difficulté, et de le transporter jusqu'à la fin. On peut vraiment dire qu'une personne comme celle-ci a appris le karaté.

Les étudiants de tout art, y compris le karaté-do ne doivent jamais oublier la culture de l'esprit et du corps.

Ne prétendez pas être un grand maître et n'essayez pas de montrer votre force.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Gichin_Funakoshi

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