Quel touriste étranger n'associe pas La Vie en rose à la France, qui ne s'est pas imaginé à Rome en écoutant Ti amo ou en Espagne avec La Macarena ? Ces mélodies populaires sont tellement ancrées dans l'imaginaire collectif qu'elles ne sont plus les icônes du répertoire de leur interprète, celui-ci se dissolvant au profit d'une voix nationale, mais deviennent le symboles de la nation, son porte-parole. À travers trois chansons issues de la folk américaine, Greil Marcus lève le voile sur trois facettes d'une seule nation. Selon lui, elles permettent de définir la mentalité américaine. Par ces trois morceaux on découvre non seulement trois manières de parler des USA, mais aussi trois nations à l'intérieur de ceux-ci, chacune avec son histoire secrète, ses traditions et sa culture oubliées.

Greil Marcus est le plus célèbre rock critic américain. Spécialiste de la pop culture outre-atlantique, il est l'auteur d'ouvrages qui mettent au jour les liens souterrains unissant les mouvements artistiques et musicaux et les événements, parfois séparés de plusieurs siècles. Collaborateur régulier à Rolling Stone Magazine et Creem, cet intellectuel mélomane est également un conférencier aux quatre coins du monde. Il est l'auteur de Lipstick Traces (Allia, 1998) et de Dead Elvis (Allia, 2003).

Three Songs, Three Singers, Three Nations

Quel touriste étranger n'associe pas La Vie en rose à la France, qui ne s'est pas imaginé à Rome en écoutant Ti amo ou en Espagne avec La Macarena ? Ces mélodies populaires sont tellement ancrées dans l'imaginaire collectif qu'elles ne sont plus les icônes du répertoire de leur interprète, celui-ci se dissolvant au profit d'une voix nationale, mais deviennent le symboles de la nation, son porte-parole. A travers trois chansons issues de la folk américaine, Greil Marcus lève le voile sur trois facettes d'une seule nation. Selon lui, elles permettent de définir la mentalité américaine. Par ces trois morceaux on découvre non seulement trois manières de parler des USA, mais aussi trois nations à l'intérieur de ceux-ci, chacune avec son histoire secrète, ses traditions et sa culture oubliées.

Three songs, Three singers, Three nations

Livre culte d'auteur culte ! Du projet ambitieux d'écrire l'histoire secrète du XXe siècle, Greil Marcus a donné naissance à une encyclopédie de la subversion et de la révolte, un livre inclassable où l'on croise les Sex Pistols, Guy Debord, le mouvement Dada ou encore les gnostiques du Moyen Âge. Selon son auteur, un fil invisible relierait tous les mouvements artistiques, littéraires et musicaux dont le point commun serait le refus des conventions. Un ouvrage érudit, fouillé, stimulant, radical et complètement fou où se dessine au fil des pages une généalogie des révoltés. Intellectuel pop devenu historien des marges et des avant-gardes, Greil Marcus signe ici un livre unique en son genre, devenu un classique des rayons essais tant historiques que sociaux, musicaux et artistiques.

Lipstick traces ; une histoire secrète du vingtième siècle

Livre culte d'auteur culte ! Du projet ambitieux d'écrire l'histoire secrète du XXe siècle, Greil Marcus a donné naissance à une encyclopédie de la subversion et de la révolte, un livre inclassable où l'on croise les Sex Pistols, Guy Debord, le mouvement Dada ou encore les gnostiques du Moyen Age. Selon son auteur, un fil invisible relierait tous les mouvements artistiques, littéraires et musicaux dont le point commun serait le refus des conventions. Un ouvrage érudit, fouillé, stimulant, radical et complètement fou où se dessine au fil des pages une généalogie des révoltés. Intellectuel pop devenu historien des marges et des avant-gardes, Greil Marcus signe ici un livre unique en son genre, devenu un classique des rayons essais tant historiques que sociaux, musicaux et artistiques.

Lipstick Traces. Une histoire secrète du vingtième siècle.

Il rock 'n' roll è abbandono senza freni - lo ha detto Neil Young -, un abbandono che è nel volto schivo, negli assoli aspri e nel canto strozzato di Buddy Holly o negli occhi velati di Ian Curtis, mentre precipita con la voce e il corpo nella voragine di note di Transmission. Nei cori di Paul McCartney e John Lennon, che si inseguono nella cover di Money (That's What I Want) di Barrett Strong, e nell'inguaribile perdita cantata da Amy Winehouse in To Know Him Is to Love Him. La Storia del rock in dieci canzoni è la ricerca rabdomantica dell'essenza del rock attraverso brani che profetizzano verità ed eludono ogni restrizione, viaggiano nel tempo e sempre vi sfuggono. Non è un'ordinata cronologia che, a partire dalle origini del genere, da Elvis a Chuck Berry, passa per Bob Dylan, Jimi Hendrix, i Clash, per arrivare ai Radiohead. Le vere protagoniste, qui, sono le canzoni. Greil Marcus ci conduce in una personalissima ricognizione del genere, da Crying, Waiting, Hoping di Buddy Holly - che nella versione dei Beatles perde la sua gioia spensierata sfumando nel ritmo funebre del finale - a All I Could Do Was Cry, cantata da Etta James e interpretata molti anni dopo da Beyoncé, in un gioco inestricabile di realtà e finzione: questa Storia del rock è un romanzo corale narrato da dieci brani indimenticabili, da riscoprire o ascoltare per la prima volta. Un intreccio di affinità, un'indagine su come un brano può attraversare generazioni di musicisti appartenendo solo a se stesso, e continuando ad attingere all'energia più sfrenata, al desiderio, al tormento; al sogno di una terra dorata.

Storia del rock in dieci canzoni

Quarante ans après le mythique enregistrement de « Like a Rolling Stone » par Bob Dylan, Greil Marcus se penche sur la genèse de cette chanson, symbole de contestation et de liberté, véritable chef-d'oeuvre qui a marqué profondément l'histoire du rock. Il a suffi pour cela de six minutes, dans un studio de Columbia Records, le 15 juin 1965, six minutes qui ont créé l'événement. Greil Marcus évoque cette chanson et en fait le témoin de toute une époque : celle des années 1960 aux États-Unis. La musique apparaît comme un écho aux bouleversements du monde, hier tout comme aujourd'hui...

Greil Marcus est né en 1945, à San Francisco.Après avoir suivi des études de sciences politiques à Berkeley, il se lance dans le journalisme, notamment auprès du magazine Rolling Stone entre 1975 et 1980.Auteur du célèbre Lipstick Traces, de Mystery Train ou de Dead Elvis, il est aujourd'hui considéré comme l'un des plus grands spécialistes de la culture populaire américaine. 

« Greil Marcus est simplement unique, non seulement comme écrivain du rock mais aussi comme historien de la culture. » Nick Hornby « Tout autant que la chanson de Dylan, le livre de Greil Marcus est une performance. » Los Angeles Times

Bob Dylan ; à la croisée des chemins

Catch a train to the heart of rock ?n? roll with this essential study of the quintessential American art form. First published in 1975, Greil Marcus's "Mystery Train" remains a benchmark study of rock ?n? roll and a classic in the field of music criticism. Focusing on six key artists?Robert Johnson, Harmonica Frank, Randy Newman, the Band, Sly Stone, and Elvis Presley?Marcus explores the evolution and impact of rock ?n? roll and its unique place in American culture. This fifth edition of "Mystery Train" includes an updated and rewritten Notes and Discographies section, exploring the evolution and continuing impact of the recordings featured in the book.

Mystery Train

Dead Elvis réalise le tour de force d'être le livre le plus drôle jamais écrit sur Presley et celui qui prend son sujet le plus au sérieux.

Dead elvis - chronique d'une obsession culturelle

Peut-être que la souche la plus pernicieuse de la critique contemporaine dit qu'une chose avant qu'il ne dise autre chose, le dit à tout événement historique ou à un événement culturel est censé être en cause: "Vous ne pouvez pas me tromper."

Je ne me retrouve même jamais à attraper des paroles jusqu'à ce que quelque chose dans le son me soit pris en captivité. Penser à autre chose n'est que le sous-produit agréable de WOW.

Farber a eu un effet énorme sur moi en tant qu'écrivain. Je ne veux pas dire que j'écris comme lui. Farber est, tout d'abord, un grand styliste, un grand écrivain. Tout le monde peut lire la critique cinématographique de Manny Farber, si cette personne est un romancier, un poète, un autre critique, un historien, et en apprendre beaucoup sur l'écriture en le lisant.

Entendre des choses comme «Wake Up» par Lora Logic, ou les imperméables «In Love» - c'était quelque chose pour lequel je n'étais pas préparé. Je ne pouvais rien entendre qui l'avait précédé dans la musique, et je ne voulais pas. J'étais absolument amoureux de son héritage.

Aucun échec en Amérique, que ce soit de l'amour ou de l'argent, n'est jamais simple; C'est toujours une sorte de trahison, d'une masse d'espoirs sombres et partagés.

J'ai appris que lorsque quelque chose doit être dit pour déplacer la discussion, ou l'élargir ou l'approfondir, si je peux simplement garder la bouche fermée pendant cinq minutes, un étudiant le dira. Donc, pour moi, beaucoup d'enseignement consiste à garder la bouche fermée.

C'est un signe sûr qu'une culture a atteint une impasse alors qu'elle n'est plus intriguée par ses mythes.

Je suis un fan d'Oliver Stone. J'aime ses films, j'aime son excès, et je pense qu'il a une grande capacité d'empathie et il sort plus puissamment dans ce film que dans n'importe quel autre film, même le film formel `` Je m'identifie aux films de l'opprimé ' Comme «né le 4 juillet».

Avec beaucoup d'autres choses, devenir fan de Bob Dylan a fait de moi un écrivain. Je n'ai jamais voulu comprendre ce que signifiaient les chansons. J'étais intéressé à comprendre ma réponse à eux, et les réponses des autres. Je voulais me rapprocher de la musique plus que je ne pouvais en l'écoutant - je voulais entrer à l'intérieur, derrière elle, et écrire à travers elle, à l'intérieur, derrière elle, était ma façon de le faire.

Bob Dylan continue de publier des disques étranges et troublants, et de faire des choses étranges et troublantes sur scène. Ainsi, le terme «toujours» me semble dénué de sens. Mais la vraie réponse est simple: j'écoute Bob Dylan pour le plaisir plus que j'écoute quiconque pour le plaisir.

Le patriotisme en Amérique, si je comprends bien, est une question de souffrance, lorsque le pays ne tient pas ses promesses, ou les trahit activement.

Je me suis amusé à me tromper avec la façon dont les gens parlaient de chansons, juste la façon dont la façon dont il est devenu une autre façon de comprendre le monde.

Je suis un critique qui est tiré vers l'histoire. Mais Bob Dylan lui-même est un grand historien. C'est un historien qui exerce l'histoire. Il a donc toujours un timbre personnel. Il a toujours un timbre particulier. Il a toujours un hurlement particulier, ou un gémissement, de cette voix.

Au moment où j'écris, les premiers instants de Johnny Rotten dans "Anarchy in the U.K." - un tremblement de terre roulant d'un rire, un cri enfoui, puis des mots rauques en quelque sorte dépouillés de tout boniment et déposés dans les rues de la ville - JE SUIS UN ANTICHRIST - Reste aussi puissant que tout ce que je connais. Écouter le disque aujourd'hui - écouter la façon dont Johnny Rotten déchire ses répliques, puis jette les morceaux sur le monde ; rappelant le sourire dévorant qu'il a produit pendant qu'il chantait - mon dos se raidit; Je m'éloigne alors même que mon cuir chevelu commence à transpirer.

"Money Changes Everything" est cette chanson terriblement désespérée et déchirante.

J'étais le premier rédacteur en chef de Rolling Stone, et il n'y avait pas de règles. Il n'y avait rien sur lequel se replier sur la façon dont vous écrivez sur ce genre de musique, donc les gens essayaient absolument tout avec un grand sens de la liberté, de l'expérimentation et du succès et de l'échec, et un sentiment de «mon Dieu, les gens sont en fait faire attention à cela. Imaginons qu'ils ne le sont pas parce que nous ne voulons pas être intimidés par ce que quelqu'un pourrait penser de ce que nous disons.

Il se peut que la lutte américaine la plus intéressante soit la lutte pour se libérer des limites auxquelles on naît, puis pour apprendre quelque chose de la valeur de ces limites

C'est très chanceux quand vous avez un artiste - que ce soit un romancier ou un cinéaste ou un chanteur - dont vous pouvez suivre la carrière et sentir que vous en faites partie, ou une partie du même monde qu'elle sort de.

Si Bob Dylan est vraiment un historien en lui-même dans son travail, dans ses performances, il est aussi un historien avec un sens de l'humour unique. Il y a toujours eu une bande dessinée debout en lui.

Buddy Holly avait quelque chose de très différent des autres grandes stars du rock n' roll, que ce soit Chuck Berry, Elvis Presley, Little Richard, Bo Diddley. Il est apparu comme si ordinaire, comme un tel nerd. Vous savez, c'était un grand gars, et il portait une arme à feu. Il était tout sauf un nerd.

J'ai tendance à ne pas rencontrer les gens sur lesquels j'écris parce que je ne suis pas vraiment intéressé par les gens que j'écris en tant que gens. Je ne veux pas connaître leur vie de famille. Je ne veux pas connaître leurs mauvaises habitudes ou leurs bonnes actions. Je suis intéressé par leur travail.

J'ai appris il y a longtemps que ne pas devenir amical avec les personnes que vous écrivez est un moyen de maintenir votre liberté de dire tout ce que vous avez bien s'il vous plaît.

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