« Pendant que nous dansons, je ne suis ni Melody ni la fille autrefois illégitime de mes parents. Je suis un récit, une histoire presque oubliée. Dont on se souvient. » En ce jour de printemps 2001, toute la famille est réunie à Brooklyn pour fêter le seizième anniversaire de Melody. Tandis qu'elle fait son entrée sur une musique de Prince, resplendissante dans sa robe blanche, une certaine mélancolie s'installe. Cette robe fut cousue seize ans auparavant pour une autre jeune fille : Iris, la mère de Melody, qui n'eut jamais l'occasion de la porter.
Déroulant l'histoire de Melody, de son père, d'Iris et de ses grands-parents - du massacre de Tulsa en 1921 au 11 septembre 2001 -, Jacqueline Woodson reconstitue leurs ambitions et leur fureur de vivre, mais aussi le prix payé pour échapper à leur destin.Une prose sensuelle, poétique, aérienne. Le Figaro littéraire.Jacqueline Woodson donne vie et voix à d'inoubliables personnages. Lire.Traduit de l'anglais (États-Unis) par Sylvie Schneiter.

De feu et d'or

"Pendant que nous dansons, je ne suis ni Melody, qui a seize ans, ni la fille autrefois illégitime de mes parents. Je suis un récit, une histoire presque oubliée. Dont on se souvient". En ce jour de printemps 2001, toute la famille est réunie à Brooklyn pour fêter le seizième anniversaire de Melody. Tandis qu'elle fait son entrée sur une musique de Prince, resplendissante dans sa robe blanche, une certaine mélancolie s'installe. Cette robe fut cousue seize ans auparavant pour une autre jeune fille : Iris, la mère de Melody, qui n'eut jamais l'occasion de la porter. Déroulant l'histoire de Melody, de son père, d'Iris et de ses grands-parents - du massacre de Tulsa en 1921 au 11 septembre 2001 -, Jacqueline Woodson reconstitue leurs ambitions et leur fureur de vivre, mais aussi le prix payé pour échapper à leur destin.

An extraordinary new novel about the influence of history on a contemporary African-American family, from the  New York Times -bestselling and National Book Award-winning author of  Another Brooklyn  and  Brown Girl Dreaming .   Two black families from different social classes are joined together by an unexpected teen pregnancy and the child that it produces. Moving forward and backward in time, with the power of poetry and the emotional richness of a narrative ten times its length, Jacqueline Woodson's extraordinary new novel uncovers the role that history and community have played in the experiences, decisions, and relationships of these families, and in the life of this child.    As the book opens in 2001, it is the evening of sixteen-year-old Melody's birthday celebration in her grandparent's Brooklyn brownstone. Watched lovingly by her relatives and friends, escorted by her father to the soundtrack of Prince, she wears a special, custom-made dress. But the event is not without poignancy. Sixteen years earlier, that very dress was measured and sewn for a different wearer: Melody's mother, for her own sixteenth birthday party and a celebration which ultimately never took place, derailed by the unplanned pregnancy that resulted in Melody.    Unfurling the history of Melody's parents and grandparents to show how they all arrived at this moment, Woodson considers not just their ambitions and successes but also the costs, the tolls they've paid for striving to overcome expectations and escape the pull of history. As it explores sexual desire and identity, ambition, gentrification, education, class and status, and the life-altering facts of parenthood,  Red at the Bone  most strikingly looks at the ways in which young people must so often make long-lasting decisions about their lives--even before they have begun to figure out who they are and what they want to be.

RED AT THE BONE

« La prima volta che ho messo in scena I monologhi della vagina ero certa che qualcuno mi avrebbe sparato. Perciò quando sono salita sul palco di un piccolo teatro di Manhattan mi sono sentita come se stessi attraversando una barriera invisibile, rompendo un tabù molto profondo. Ma non mi hanno sparato. Alla fine di ogni spettacolo c'erano lunghe code di donne che volevano parlare con me. Sulle prime ho pensato che volessero condividere le loro storie di desiderio e appagamento sessuale. In realtà si mettevano in fila per dirmi come e quando fossero state stuprate o aggredite o picchiate o molestate. Ero sconvolta al vedere che, una volta rotto il tabù, si liberava un fiume in piena di memorie, rabbia e dolore. E poi accadde qualcosa di completamente inaspettato. Lo spettacolo venne ripreso in tutto il mondo da altre donne che volevano infrangere il silenzio sui propri corpi e sulle proprie vite all'interno della comunità di appartenenza. E ora, vent'anni dopo, possiamo parlare ed essere viste. Hanno provato a impedirci perfino di nominare alcune delle parti più preziose del nostro corpo. Ma ecco ciò che ho imparato. Se una cosa non viene nominata, non viene vista, non esiste. Ora più che mai è il momento di raccontare le storie importanti e dire le parole, che siano "vagina" o "il mio patrigno mi ha stuprata". Quando rompi il silenzio ti accorgi di quante altre persone stessero attendendo il permesso di fare lo stesso. » Eve EnslerA vent'anni dalla prima pubblicazione, il Saggiatore presenta la nuova edizione dei Monologhi della vagina, con una nuova introduzione, nuovi contributi e testi inediti. Con humour trasgressivo, la vagina prende la parola per raccontare e raccontarsi attraverso la sua voce, che sa essere seria, divertita, fantasiosa o drammatica. Un manifesto contro la violenza che non cessa di essere il punto di riferimento fondamentale nella lotta quotidiana di tutte le donne del mondo.

I monologhi della vagina - Nuova edizione

« La première fois que j’ai vu Sylvia, Angela et Gigi, ce fut au cours de cet été-là. Elles marchaient dans notre rue, en short et débardeur, bras dessus bras dessous, têtes rejetées en arrière, secouées de rire. Je les ai suivies du regard jusqu’à ce qu’elles disparaissent, me demandant qui elles étaient, comment elles s’y étaient prises pour… devenir. »

Un autre Brooklyn

CJ just blew the half-mile relay for his track team, but the race on his mind is the one that's happening off the field in this short story from all-star author Jacqueline Woodson. This short story from the collection Guys Read: The Sports Pages is a winner.

Guys Read: The Distance - A Short Story from Guys Read: The Sports Pages

L'amour tragique de Jeremiah, adolescent noir de quinze ans, et d'Ellie, adolescente juive du même âge, qui se fréquentent dans un nouveau lycée huppé de Manhattan. Jeremiah dénote fortement sur les autres élèves du lycée et en souffre. Si tout les sépare, les deux adolescents vont vivre leur première histoire d'amour, un amour immense et frémissant.

Mon bel amour... ma déchirure

Jacqueline Woodson, née le 12 février 1963  à Columbus (Ohio), est une femme de lettres américaine.

Je ne sais jamais, quand je commence à écrire une histoire, ce qui va se passer ou comment tout sera réglé.

Les gens veulent se connaître et se comprendre à travers les lignes de race, de classe, de sexe, de sexualité, de capacité.

Chaque livre que j'écris est un cri dans le silence et une prière et un plaidoyer pour le changement.

J'adore toujours Carson McCullers et Raymond Carver et Toni Morrison et James Baldwin.

Mais sur le papier, les choses peuvent vivre éternellement. Le papier, un papillon meurt.

Quinze. Seize était probablement quelque chose, mais quinze - quinze étaient un endroit entre ici et nulle part.

Pour ma famille, «Black-ish» est la récompense un jeudi soir - un jour après la diffusion officielle du spectacle, alors qu'il sera enfin disponible pour être diffusé.

Quand vous pensez à la façon dont un enfant vit une série d'événements, il semble, pendant si longtemps, comme si elle regardait tout par derrière ce verre et c'est obscurci.

Je crois profondément à de nombreuses valeurs chrétiennes: les gens aiment; faire la bonne chose; Sachez qu'il y a du bien dans tout le monde, que Dieu nous occupe tous.

Ce que j'ai appris par moi-même ... c'est que, quelles que soient les circonstances, les gens survivent.

Je travaille généralement sur plusieurs choses à la fois. Si je m'ennuie avec un, je peux en aller à un autre. De cette façon, je ne suis jamais coincé.

Mon lecteur préféré est celui qui revisite des livres et en tire quelque chose de nouveau à chaque fois.

Jusqu'à environ 13 ans, Manhattan avait été un monde vu à partir de ses bords.

Mes enfants parlent à la fois de légers subtils et de racisme flagrant. C'est un récit que je n'ai jamais imaginé pour eux.

Plus nous sommes spécifiques, plus quelque chose peut devenir universel. La vie est dans les détails. Si vous vous généralisez, cela ne résonne pas. La spécificité est ce qui résonne.

Quand j'étais enfant, nous n'avons jamais commencé de repas sans prière. Nous avons remercié Dieu pour la nourriture, les uns pour les autres.

J'ai une courte durée d'attention, donc quand un livre ne fonctionne pas, je travaille juste sur un autre.

Je pense qu'il y a beaucoup plus de visibilité queer qu'il n'y en avait quand j'étais enfant. Il y a le mariage, plus de visibilité trans et bien d'autres célébrités qui sont ouvertes sur la sexualité. Ce n'était pas le cas quand j'étais enfant.

Je suis toujours surpris lorsque je me lance dans une librairie et que je vois mon nom sur le classeur d'un livre.

La mémoire ne vient pas comme un récit droit. Il vient en petits moments avec tout cet espace blanc.

La Bible est grande dans la religion, traitant les gens comme vous voulez être traité.

Pour moi, Elegy suggère qu'il y a de l'espoir, et à certains égards, vous avez dépassé la perte et que vous pouvez y faire face et écrire à ce sujet.

Je pense que les gens sont prêts à parler de quoi que ce soit si vous y arrivez avec gentillesse.

A raconté beaucoup d'histoires en tant qu'enfant. Pas des histoires «Il était une fois» mais, fondamentalement, ment. J'ai adoré mentir et m'en tirer!

Au milieu de l'observation du monde et de la conscience, je devenais un écrivain, et ce que je voulais mettre sur la page, ce sont les histoires de gens qui me ressemblaient.

Ma mère était très stricte. Et nous étions très religieux. Je savais donc que je n'étais pas autorisé à faire la mauvaise chose. Et je savais que j'avais une maison pour laquelle je pouvais courir. Et j'avais une maman.

J'adore à quel point il y a l'amour dans le monde de la littérature des jeunes adultes et des enfants.

Avec mon écriture, j'essaie de faire des choses que je n'ai jamais faites auparavant. Chaque fois que je m'assois, je veux avoir une nouvelle expérience, et par extension, je veux que mes lecteurs aient une expérience différente.

Je ne peux pas écrire sur de beaux sujets faciles car cela ne changera pas le monde. Et je veux changer le monde - un lecteur à la fois.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Jacqueline_Woodson

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