Al Flosso, prestidigitateur à la retraite, s'enfuit de l'asile ; Ernie, jeune magicien au chômage, tente de remonter la pente ; Claire, fille d'un escroc à la petite semaine, apprend l'art du passepasse auprès d'Al et Ernie ; Nathan, père de Claire, n'est pas magicien, mais s'y entend comme personne pour faire disparaître les billets de banque... Un envoûtant récit à tiroirs dans l'esprit des frères Coen.

Double fond

Dans ce deuxième volume de la fresque épique imaginée par Jason Lutes au temps de la République de Weimar, nous retrouvons le peuple allemand aux prises avec les interrogations suscitées par les événements du 1er mai 1929. Désormais liés par la passion, le journaliste Kurt Severing et l'artiste peintre Marthe Müller poursuivent leur engagement esthétique et militant. Le développement des idées nazies semble irrésistible mais, devant la montée des discours guerriers, la vie nocturne de Berlin paraît plus active que jamais, entre boîtes de jazz et égéries lesbiennes. Crise économique, antagonismes politiques, élite indifférente et racisme ambiant, toute ressemblance avec l'époque contemporaine n'étant pas fortuite...

Berlin Tome 2

" berlin, la cité des pierres " est la première partie d'un captivant récit imaginé par jason lutes.
 Les personnages principaux de ce roman graphique, le journaliste kurt severing et l'artiste peintre marthe müller, évoluent au milieu d'événements historiques dramatiques, au temps des heures sombres de la république de weimar. " la cité des pierres " couvre une période de huit mois passés à berlin, de septembre 1928 au ler mai 1929, et reconstitue méticuleusement les espoirs et les combats de ses habitants, au moment où leur futur semble s'obscurcir devant la montée d'une ombre menaçante.

Berlin Tome 1 : la cité des pierres

Je me soucie beaucoup de tous mes personnages, récurrents ou non. J'essaie d'imaginer quelque chose à propos de cette personne au-delà de son apparence physique. Après les avoir créés, une partie de mon travail consiste à les habiter et à essayer de voir leur monde de leur point de vue.

J'adore écrire et le petit cinéma que j'ai essayé, mais les bandes dessinées sont le moyen d'expression artistique qui me semble le plus à l'aise. C'est également encore un milieu largement inexploré avec un énorme potentiel non réalisé. J'aime trouver de nouvelles façons de communiquer une idée ou un sentiment, des moyens qui ne peuvent pas être dupliqués dans d'autres médias, donc je prends un grand plaisir à l'invention et à l'exploration que la bande dessinée nécessite.

Personnellement, je n'ai pas besoin de faire une définition stricte du médium. Je suis plus intéressé par ce qui peut être fait avec les bandes dessinées que la façon dont il peut être décrit, et si je veux rester vraiment ouvert aux possibilités créatives, moins je définis le médium, mieux c'est.

Je n'essaie pas de créer un stand-in ou un avatar avec lequel le lecteur peut identifier, mais des personnages séparés et crédibles avec des personnalités distinctes; J'essaie de placer le lecteur plus dans le rôle d'observateur plutôt que celui du participant. Je pense que cette approche sort de mon désir personnel et de mon propre désir personnel pour comprendre notre monde, et les interactions complexes des gens entre eux et leur environnement. Mon travail est une exploration improvisée de cette complexité, par opposition à un récit structuré et axé sur l'intrigue.

À pratiquement tous les niveaux, ma façon de faire des bandes dessinées est un acte d'improvisation à l'intérieur de limites structurelles. Il y a un plan approximatif, avec un début, un milieu et une fin, mais comment je vais d'un point à un autre est inconnu au départ, et une grande partie de ce qui me maintient engagé. C'est une exploration pour moi, et j'espère aussi pour le lecteur.

Il me semble que l'attrait de tout personnage fictif populaire est de nature idiosyncrasique. Les personnages avec de grands suivis - Sherlock Holmes, Harry Potter, l'équipage de l'entreprise Starship - semblent incarner quelque chose de très particulier alors qu'ils parlent de quelque chose au sein d'un grand nombre de personnes. Quand je pense aux exemples les plus éprouvés dans le temps, le fil conducteur semble être un auteur qui se sent profondément pour ce qu'il crée.

J'essaie d'être aussi fidèle que possible aux faits que je les comprends, mais toute histoire est au moins en partie un produit de l'imagination. Je peux beaucoup comprendre en me plongeant dans toutes les informations que j'ai recueillies, mais mon imagination est ce qui la donne vie, et le revers de cet écart - entre l'histoire reçue et la fiction conçue - est à la fois la plus difficile et la plus difficile et la plus difficile et la plus difficile et la plus difficile et la plus difficile La partie la plus agréable du processus pour moi.

Ses oeuvres

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