C'était à Manhattan, dans les années 80. Corrine était courtière en Bourse. Russell, éditeur. Ils avaient trente ans et des poussières. Tout semblait parfait autour d'eux. Les amis, les soirées branchées et les fluctuations du Dow Jones. Ils pensaient rester éternellement jeunes, talentueux et intelligents.

Mais Corrine a voulu des enfants et Russell n'était pas prêt. Jeff est retombé dans la drogue, Trina Cox est arrivée. Soudain, plus rien ne s'est passé comme prévu.

Le 18 octobre 1987, les golden boys se jetaient du haut des immeubles, à Wall Street, en réaction au krach boursier. La comédie new-yorkaise se teintait de désenchantement, annonçant la fin des grandes espérances.

Traduit de l'anglais (États-Unis ) par Jacqueline Huet et Jean-Pierre Carasso

Trente ans et des poussières

Pour Russell et Corrine Calloway, la vie est belle : de lancements de livres en vernissages ou sorties dans la haute société new-yorkaise. Ils ont des métiers qu'ils adorent, une vie de famille parfaite, habitent à TriBeCa et passent leurs vacances dans les Hamptons. Et pourtant… Tandis que Russell s’épuise à faire vivre sa maison d'édition, Corrine retrouve Luke, son ancien amant.

Les Jours enfuis

This unforgettable New York story of glamour, sex, ambition, and heartbreak begins in the heady days before the financial crash. Russell and Corrine Calloway seem to be living the dream: a calendar filled with high-society parties; jobs they care about and enjoy; twin children, a boy and a girl whose birth was truly miraculous; a loft in TriBeCa and summers in the Hamptons. But beneath the glossy surfaces, things are simmering. Russell, editor-in-chief of a boutique publisher, has cultural clout but is on the edge financially, and feels compelled to pursue an audacious--and potentially ruinous--opportunity. Meanwhile, Corrines world is turned upside down when the man with whom shed had an ill-fated affair in the wake of 9/11 suddenly reappears, and the Calloways find themselves tested more severely than they ever could have imagined. The third book in McInerneys celebrated Calloway trilogy,  Bright, Precious Days  is an aching, extraordinary portrait of a marriage during a period of dizzying change.

BRIGHT, PRECIOUS DAYS

Pour Russell et Corrine Calloway, la vie est belle : lancements de livres et vernissages succèdent aux sorties dans la haute société new-yorkaise. Ils ont des métiers qu’ils adorent, une vie de famille parfaite, habitent à TriBeCa et passent leurs vacances dans les Hamptons.Mais derrière cette façade de rêve se cache une réalité de plus en plus rude : Russell peine à faire vivre sa maison d’édition indépendante. Alors qu’il se lance à corps perdu dans la publication d’un roman dont il veut faire un succès, Corrine, elle, retrouve Luke, l’homme avec qui elle avait eu une liaison au lendemain du 11-Septembre. Une fois de plus, leur couple est mis à rude épreuve…Les héros iconiques de Jay McInerney ont vieilli. Ils sont bien loin, la folle énergie des années 1990 et le cynisme des années 2000. Le New York des années Obama se réveille avec la gueule de bois et une bonne dose de nostalgie. Dans le plus «salterien » de ses romans, Jay McInerney dépeint l’époque avec férocité, légèreté et toujours autant d’humour.

Les jours enfuis

Ten years on from Brightness Falls, Russell Calloway is still a literary editor; his wife Corrine has sacrificed her career to watch anxiously over their children. Across town Luke McGavock, a wealthy ex-investment banker, is taking a sabbatical from moneymaking, struggling to reconnect with his socially resplendent wife Sasha and their angst-ridden teenage daughter, Ashley. These two Manhattan families are teetering on the brink of change when 9/11 happens. Through the lens of catastrophe, The Good Life explores that territory between hope and despair, love and loss, regret and fulfilment. This is Jay McInerney doing what he does best, presenting us with life in New York City, in all its moral complexity.

Good Life (The)

Ce livre de Jay McInerney réunit soixante-six de ses chroniques parues dans House and Garden et dans le Wall Street Journal, chroniques qui se nourrissent des connaissances qu’il a accumulées avec le temps sur toutes sortes de vins, sur les gens et les lieux qui les produisent à travers le monde. On voyage ainsi avec lui des châteaux légendaires de la culture vinicole à l’Australie, la Nouvelle-Zélande, en passant par les collines de Santa Rita et Paso Robles, l’Argentine et le Chili. On rencontre ces "fous de raisin", vigneron, sommelier, expert, qui ont mis leur énergie au service de leur passion et les personnalités du monde vinicole deviennent les personnages des récits oenophiles de McInerney. De même qu’un récit d’explorateur nous fait découvrir des contrées lointaines et exotiques, ceux du romancier new-yorkais connu pour ses goûts de luxe traitent de vins très rares et très chers. Mais il s’intéresse aussi à des vins obscurs ou sous-évalués. Si on apprend beaucoup de ses réflexions sur le monde du vin, on s’amuse également de ses nombreuses anecdotes et de ses comparaisons brillantes et cocasses. Qu’est-ce qui différencie Lafite et Mouton ? Comment lire les étiquettes de vin allemand ? Quels sont les champagnes accessibles (ou décidément pas) ? Que boire avec les cuisines asiatiques ? Par quel miracle l’expression "vin californien" a-t-elle cessé d’être un oxymore ? Voilà quelques-unes des questions auxquelles ce recueil instructif et réjouissant permet de répondre en toute subjectivité car, pour McInerney, le goût du vin doit rester une affaire hautement sentimentale.

Bacchus et moi

« Pourquoi attendre ? », telle est la devise d’Alison Poole. À vingt ans, cette fille à papa a pour meilleure amie sa carte de crédit. Elle plaque ses études et devient comédienne ; c’en est trop pour son père. Il lui coupe les vivres. Alison se perd dans la nuit new-yorkaise : sex, drugs, rock’n’roll… et l’amour soudain.

Toute ma vie

Jay McInerney, né le 13 janvier 1955 à Hartford dans le Connecticut, est un écrivain américain. Il a appartenu au Brat Pack, un groupe de romanciers américains.

Quiconque devient une star de cinéma réussit à projeter une certaine image au public.

Je pense que c'est dangereux de penser que vous savez ce que vous écrivez. Je ne sais généralement pas, et généralement je le découvre juste au cours de l'écriture. J'envie ces écrivains qui peuvent décrire un début, un milieu et une fin. Fitzgerald l'a soi-disant l'a fait. John Irving le fait. Bret Easton Ellis le fait. Mais pour moi, l'écriture elle-même est le processus de découverte. Je ne vois pas tout aussi loin.

Il ne reste plus beaucoup d'écrivains timides.

Les choses se produisent, les gens changent », c'est ce qu'Amanda a dit. Pour elle qui l'a couvert. Vous vouliez une explication, et une fin qui attribuerait le blâme et la justice. Vous avez considéré la violence et vous avez envisagé la réconciliation. Mais ce qui vous reste, c'est une prémonition de la façon dont votre vie s'estompera derrière vous, comme un livre que vous avez lu trop rapidement, laissant une trace déclinante d'images et d'émotions, jusqu'à ce que vous vous souvenez d'un nom.

Je suis intéressé par l'écriture et la narration depuis que j'ai appris à lire, mais ce n'est que lorsque j'ai lu Dylan Thomas, quand j'avais 14 histoire.

Tout devient symbole et ironie lorsque vous avez été trahi

Une critique modeste d'une époque où un acteur est le président, où l'on demande l'avis des mannequins, où entrer dans une boîte de nuit est considéré comme un exploit humain important.

Je pense qu'il y a beaucoup de gardiens potentiels de la culture qui pensent que ce but littéraire d'esprit et la vie qui se fait raconter dans les colonnes de potins, que ces deux choses sont incompatibles.

Je suis romantique; Vous devez être à vous marier quatre fois.

Vous savez, Greenwich Village était la Bohême traditionnelle de New York. J'aimerais pouvoir dire que c'était tout à fait vrai maintenant. C'est, euh ... a changé. C'est maintenant, Dieu nous aide, les banquiers d'investissement et les journalistes, mais c'est toujours une très belle partie de New York.

Je ne veux pas que ma vie s'effondre pour mon travail.

Vous continuez à penser qu'avec la pratique, vous finirez par obtenir le talent de profiter des rencontres superficielles, que vous arrêterez de chercher le solvant universel, arrêtez de pleurer. Vous apprendrez à aggraver le bonheur par de petits incréments de plaisir insensé.

Mangez, buvez et se remariage est ma devise.

La seule chose pire pour fumer que boire est d'arrêter de boire. Parce que c'est la seule chose que vous pouvez faire.

J'ai peur que - pas nécessairement délibérément, mais régulièrement - j'ai fait une sorte de laboratoire de ma vie, où je mélange les trucs dans les tubes à essai pour créer des explosions - entraînant peut-être des sous-produits intéressants. Je veux dire, pas délibérément - je serais fou de le faire délibérément - ou peut-être pas.

J'aimerais avoir le genre de maison un jour où un cheval de carrousel ne serait pas à sa place dans le salon.

La lecture d'un roman est juste une expérience beaucoup plus impliquée et intime que l'acte de regarder un film. Je veux dire, vous entrez littéralement à l'intérieur de la tête d'un romancier, et vous investissez plusieurs heures pour le faire.

Vous avez décrit le sentiment que vous aviez toujours eu d'être déplacé, de toujours debout de vous-même, de vous regarder dans le monde même que vous étiez dans le monde, et de vous demander si c'était ce que tout le monde se sentait. Que vous croyiez toujours que d'autres personnes avaient une idée plus claire de ce qu'elles faisaient et ne nous inquiétaient pas beaucoup pourquoi.

J'envie ces écrivains qui décrivent leurs romans, qui savent où ils vont. Mais je trouve que l'écriture est un processus de découverte.

Votre présence ici n'est qu'une question de mener une expérience de limites, vous rappelant ce que vous n'êtes pas.

Si être un porte-parole pour une génération est une occupation éphémère, être un symbole d'une époque est carrément dangereux pour quiconque a la malchance pour le survivre.

Ouais, «Gossip Girl» est un bon spectacle. C'est un vrai spectacle de New York, comme 'Sex and the City.

Je ne pense pas avoir laissé une trace de femmes qui pleurent dans mon sillage. Je veux dire, le nombre de relations sérieuses que je n'ai pas été à deux chiffres.

Mon ancienne femme est une femme très excentrique, c'est pourquoi je l'aime toujours.

Les hommes parlent aux femmes pour pouvoir coucher avec elles ; les femmes couchent avec les hommes pour pouvoir leur parler.

J'aime le fait que je vis dans le monde plutôt que dans une université.

Les bras de Delia étaient inscrits avec une grille de blessures auto-infligées, un texte complexe de dégoût de soi

Les hommes parlent aux femmes pour pouvoir coucher avec elles ; les femmes couchent avec les hommes pour pouvoir parler avec eux.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Jay_McInerney

Ses oeuvres

Ses derniers livres