Toujours de mauvais goût, sans jamais tomber dans le bon.

Plusieurs fois par semaine, dans la fameuse émission de RTL " Les Grosses Têtes ", Jean-Jacques Peroni livrait ses statistiques. En voici donc déjà quelques-unes, et tout le reste est dans le livre !

" 14 % des gens qui boivent seuls ont le ver solitaire. "

" Encore une preuve de la désertification des campagnes : plus de 35 % de nos villages n'ont plus d'idiot. "

" À l'adage qui dit ''Qui dort dîne'', 12 % des feignasses répondent : ''Oui et on n'a pas la vaisselle à faire. '' "

" 3 % des charpentiers prénommés Joseph et dont la femme s'appelle Marie ont eu le culot d'appeler leur fils Maurice. "

Les statistiques du professeur Peroni

Plusieurs fois par semaine, dans la fameuse émission de RTL « Les Grosses Têtes », Jean-Jacques Peroni livrait ses statistiques. En voici donc déjà quelques-unes, et tout le reste est dans le livre !


« 14 % des gens qui boivent seuls ont le ver solitaire. » « Encore une preuve de la désertification des campagnes : plus de 35 % de nos villages n'ont plus d'idiot. » « À l'adage qui dit ''Qui dort dîne'', 12 % des feignasses répondent : ''Oui et on n'a pas la vaisselle à faire. '' » « 3 % des charpentiers prénommés Joseph et dont la femme s'appelle Marie ont eu le culot d'appeler leur fils Maurice. »

Jean-Jacques Peroni est un homme à qui tout fait mal, autrement dit un moraliste. Une oreille exercée entendra, en le lisant, une vague et légère mélodie avec des accents qui rappellent La Rochefoucauld, voire Chamfort. Un Chamfort de maintenant : brutal, sarcastique, grattant sans répit son ulcère, appelant un chat un chat si ce n'est d'un mot plus vif. On voit bien, en lisant Peroni, que ses grosses colères et ses ricanements sont des gémissements de douleur. Il n'y a pas meilleurs garçons que ces moralistes pessimistes. Le plus étonnant est qu'on les voit (ou qu'on les entend) d'emblée lorsqu'on les rencontre. Ils s'en prennent au monde tel que les hommes ou la vie l'ont fabriqué. Jean Dutourd de l'Académie française.

Remettez-nous ça!

Tous mes amis sont la...

Sévère mais juste, Jean-Jacques Peroni ausculte la société qui nous entoure. Il sait noter ses aspects positifs : " On dit le malaise des banlieues. Mais si c'étaient les banlieues,
le malaise ". Mais lorsque les bornes sont dépassées, il se fâche : " Les pêcheurs bretons sont en colère, Monaco nous exporte trop de morues ". Parlant de lui avec modération : " Je suis un homme d'intérieur, toujours au comptoir, jamais en terrasse ", il est un exemple pour la jeunesse, à laquelle il ne manque jamais de glisser quelques conseils pratiques : " Si vous souffrez de la teigne, mettez un costume prince de gale ". Comme l'a déclaré Jack Lang à Laurent Gerra : " Ce Jean-Jacques Peroni, quel bel homme ! Dommage qu'il soit drôle, sinon il aurait été subventionné ".

Les carnets d'un malfaisant

L'INTEGRALE DES TEXTES DE SCENE DE LAURENT GERRA, DE 1999 A AUJOURD'HUI, POUR LA PREMIÈRE FOIS RASSEMBLES DANS UN LIVRE ILLUSTRE DE PHOTOS DE SCENE ET DE CARICATURES DE MORCHOISNE.

Mefiez-vous des imitations !  textes de scene 1999-2003

Jean-Jacques Peroni est un humoriste français.

Pour la Saint-Valentin, vous offrez des fleurs.
Pour la fête des grand-mères, offrez des cercueils.

Dans un couple il ne faut jamais chercher trop, car tu risques de te blesser là où il n'y a pas de doute, il faut juste avoir confiance.

J'ai lu le Journal d'Anne Frank. Et bien je suis déçu, il n'y a pas de mots croisés.

On dit que le chien est le meilleur ami de l'homme, c'est faux. Moi je dis que c'est le tire-bouchon.

Je n'ai pas besoin d'ennemis, j'ai de la famille.

Dans le Sud-Est, les inondations continuent. Les autorités locales prient instamment les Français de cesser d'envoyer leurs dons en liquide.

L'homme descend du singe.
Mais moi je l'ai plus souvent vu descendre de l'autobus.

L'homme sage doit connaître ses limites.
Moi c'est simple, j'arrête de boire dès que je ne peux plus lire l'étiquette.

La supériorité de l'animal sur l'homme, c'est que chez l'animal il n'y a pas de chanteuses.

L'homme sage doit connaître ses limites. Moi c'est simple, j'arrête de boire dès que je ne peux plus lire l'étiquette.

Je suis un homme d'intérieur, toujours au comptoir, jamais en terrasse.

Je ne m'ennuie jamais du moment que je ne fais rien.

On dit le malaise des banlieues. Mais si c'étaient les banlieues, le malaise.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Jacques_Peroni

Ses oeuvres

Ses derniers livres