1909 à Spokane, dans l'état de Washington. Les frères Dolan vivent de mentis larcins et de petits boulots. Rye, 16 ans, rêve de mener une vie tranquille, mais son grand frère Gig se lie aux premiers travailleurs syndiqués du IWW (Industrial Workers of the World) qui se battent pour un salaire et des conditions de travail décents. Quand Rye rencontre la militante Elizabeth Gurley Flynn, il tombe amoureux et s'engage dans le mouvement. Au risque de s'y perdre. Grande saga historique. Des jours meilleurs nous emporte dans une aventure humaine véridique où pauvres, marginaux, anarchistes et suffragettes s'unissent pour imposer leurs droits de travailleurs. De cette époque méconnue des USA, Jess Walter tire un roman passionnant et documenté, qui trouve une étrange résonance avec notre époque. " Des personnages irrésistibles, un des romans les plus passionnants de l'année" Washington Post.

Des jours meilleurs

1962, Italie. Évadée du tournage de Cléopâtre pour « raison de santé », la starlette américaine Dee Moray se réfugie à Porto Vergogna. Pasquale, patron de l'unique hôtel du village, est aussitôt conquis. Mais pistée par son infâme producteur et l'acteur Richard Burton, amant de Liz Taylor, la belle déchaîne une tempête de passions qui va bousculer et lier à jamais leurs destins... Tissant sur un demi-siècle les vies échevelées de ses héros, folle épopée amoureuse et satire décapante du show-business, Jess Walter signe un roman élégant et enchanteur.

De si jolies ruines

L'ennui, quand on mise sur la poésie à l'ère de la crise, c'est qu'on risque vite de se retrouver sans rien. Pour Matt, du jour au lendemain criblé de dettes, chômeur et plus ou moins cocu en prime, le compte à rebours commence : il a huit jours pour sauver sa barque des griffes des créanciers. Heureusement, il reste une bonne nouvelle. Le trafic de cannabis a toujours rapporté gros par temps d'apocalypse...

La vie financière des poètes

Avril 1962, Dee Moray arrive par bateau dans le minuscule village de Porto Vergogna (le port de la honte), une douzaine de maisons accrochées à flanc de falaises et une petite pension de famille dont vient d'hériter le jeune Pasquale Tursi, bien décidé à en faire le lieu de villégiature préféré des stars américaines. Peu importe que le village ne soit accessible ni par la route ni par le rail, que sa plage fasse la taille d'un mouchoir de poche et que ses projets de terrain de tennis ressemblent à un doux rêve. En fait, personne ne descend jamais dans cet hôtel perdu, l'Adequate View, à part quelques clients égarés. Et chaque année, pendant une quinzaine de jours, un vétéran de la Seconde Guerre mondiale, un américain névrosé et alcoolique aux velléités d'écrivain. Dee Moray a décroché un petit rôle dans la grosse production rassemblant Liz Taylor et Richard Burton, Cléopâtre. Elle était à Rome quand on lui a diagnostiqué un cancer, la production l'a alors envoyé se reposer dans cet hôtel. Bientôt, Richard Burton et un autre type de la production débarquent eux aussi... De nos jours, à Hollywood, une jeune assistante de production, Claire Silver, se débat pour quitter son job auprès du producteur Michael Dean, une momie qui a connu son heure de gloire, et son compagnon du moment, inconditionnel des boîtes de strip-tease. Et puis il y a Shane Weeler, persuadé d'avoir le pitch du siècle qui part pour Hollywood tenter de vendre son idée, Pat, le chanteur-compositeur complètement paumé...

ONE OF PRESIDENT BARACK OBAMA'S FAVORITE BOOKS OF 2019From the New York Times bestselling author of Beautiful Ruins, the first collection of short fiction from Jess Walter-a suite of diverse and searching stories about personal struggle and diminished dreams, all of them marked by the wry wit, keen eye, and generosity of spirit that has made him a bookseller and reader favoriteThese twelve stories-published over the last five years in Harper's, The Best American Short Stories, McSweeney's, Playboy, and other publications-veer from comic tales of love to social satire to suspenseful crime fiction, from hip Portland to once-hip Seattle to never-hip Spokane, from a condemned casino in Las Vegas to a bottomless lake in the dark woods of Idaho. This is a world of lost fathers and redemptive conmen, of meth tweakers on desperate odysseys and men committing suicide by fishing. We Live in Water is a darkly comic, heartfelt collection of stories from a "ridiculously talented writer" (New York Times), "one of the freshest voices in American literature" (Dallas Morning News).

We Live in Water - Stories

"A mystery novel of profound depth." - Booklist (starred review)"Walter is at his incisive best.

Land of the Blind - A Novel

The Financial Lives of the Poets - A Novel

Sa vie était de deux vies maintenant: la vie qu'il aurait et la vie dont il se demanderait à jamais.

J'aurais probablement fait le M.F.A. Route sauf que j'étais papa à 19 ans, et il était plus logique d'aller travailler pour un journal et de soutenir un enfant de cette façon. Mais ce qui est drôle, c'est que le détour est devenu l'étape la plus importante dans mon développement en tant que romancier.

Je pense que je ferais exploser dans des flammes d'ironie si j'avais l'option de l'idée que je satirisais dans un roman.

J'enseigne dans M.F.A. Programmes maintenant, et je pense que c'est un excellent moyen de devenir romancier, mais je pleure que la route de Pete Dexter et Joan Didion est peut-être moins probable car il y a moins de ces emplois. Je le compare toujours à jouer du piano dans un grand bar de jazz de plongée. Vous n'avez pas choisi les chansons, vous avez joué ce que les gens ont demandé, mais vous avez obtenu vos côtelettes.

Je m'accroche à l'idée que Herman Melville a dû travailler à la fin de sa carrière en regardant les navires dans un quai, en tant qu'agent maritime à New York. Tout écrivain qui pense qu'ils devraient avoir un patronage à cause de leur cadeau ... vous n'avez pas à regarder trop loin dans l'histoire pour voir que ce n'est tout simplement pas le cas.

Je pense que le chemin pour devenir écrivain est devenu plus à travers le roman. Il est plus facile de publier un roman qu'un livre d'histoires, évidemment, en particulier par le biais de grands éditeurs.

Parfois, ce que nous voulons faire et ce que nous devons faire ne sont pas les mêmes. Pasquo, plus l'espace entre votre désir est petit et ce qui est bien, plus vous serez heureux.

Les sept premières années où j'ai écrit Fiction, j'ai envoyé des histoires et un roman et j'ai fait un total de 25 $.

C'est une fois que je découvre que les gens à l'intérieur que l'histoire commence vraiment, puis l'invention formelle devient moins importante. C'est juste le chemin; C'est la porte; Et puis ce qui est derrière est toujours une sorte de personnes, ce qui, je pense, me rend probablement plus dans la tradition de la fiction réaliste parce que c'est généralement ce qui m'intéresse, les gens.

Je doute que les terroristes considéraient le 11 septembre comme une opportunité d'enseignement. Et nous ne sommes pas vraiment une culture axée sur quoi que ce soit aussi humble que «l'apprentissage». Mais j'ai été déçu de la rapidité avec laquelle tout le monde voulait revenir à la normale. C'était comme si nous regardions le terrorisme à la télévision pendant un certain temps, puis nous nous ennuyions et nous nous sommes retournés à «American Idol».

Vous prenez quelque chose de votre passé dont vous avez un peu honte et vous écrivez à ce sujet du point de vue d'un autre personnage.

Tout ce que nous avons, c'est l'histoire que nous racontons. Tout ce que nous faisons, chaque décision que nous prenons, notre force, notre faiblesse, notre motivation, notre histoire et notre caractère - ce que nous croyons - rien de tout cela n'est réel ; tout cela fait partie de l'histoire que nous racontons. Mais voilà le truc : c'est notre putain d'histoire !

Je suis écrivain et le sujet est moins important que l'acte d'écrire lui-même.

Mes poèmes ... Ceux qui commencent comme des blagues deviennent ces grandes choses pesantes et celles qui commencent par hasard se transforment en blagues.

La guerre en Irak, l'abus des détenus, les écoutes électroniques, la baie de Guantanamo - ces choses ont toutes été faites en notre nom et ils peuvent finalement avoir créé plus de terroristes.

Qui n'est pas fou parfois? Qui n'a pas conduit autour d'un bloc en espérant qu'une certaine personne sortira; qui n'a pas hanté un certain café, ou a regardé de manière obsessionnelle une vieille photo; qui n'a pas travaillé sur chaque mot d'une lettre, a pris quatre heures pour écrire un e-mail à deux phrases, a regardé le téléphone prier qu'il sonne; Qui n'est pas éveillé en nuit avec l'image d'elle dormant avec quelqu'un d'autre?

Je ne sais pas qu'une écriture arrive facilement, mais je suis certainement plus immergé dans des romans. Je ne pense pas que la routine soit différente, mais la fiction a tendance à m'éloigner de ma vie. Quand je suis profondément dans un roman, je ne paie pas de factures et je me promène dans une chaussure, je buvais du café de deux jours et j'appelle mes enfants par les mauvais noms.

C'est ce qui se passe lorsque vous vivez dans les rêves, a-t-il pensé: vous rêvez cela et vous rêvez et que vous dormez tout au long de votre vie.

Il souhaitait pouvoir rassurer sa mère: un homme veut beaucoup de choses dans la vie, mais quand l'un d'eux est aussi la bonne chose, il serait idiot de ne pas le choisir.

En fin de compte, si vous êtes journaliste, un jour vous écrivez sur le patinage artistique, un jour un débat politique. J'ai adoré ça à propos des reportages. J'aime jeter mes énergies dans divers coins du monde.

Allons-y à droite: à la page 5 du nouveau roman éblouissant de Paul Murray, «Skippy Dies», ... Skippy meurt. Si tuer votre protagoniste avec plus de 600 pages pour aller semble audacieux, ce n'est rien comparé aux exploits littéraires que Murray récupère dans ce livre hilarant, émouvant et sage.

Je suis un professionnel. Donc, avant de publier des romans, j'avais toujours écrit des histoires.

Vous devez probablement croire que votre travail suit certains thèmes et certains mouvements, mais le reste est une sorte de rassemblement afin que le tout devienne plus grand que les pièces.

Un écrivain a besoin de quatre choses pour réaliser la grandeur, Pasquale: le désir, la déception et la mer. » "Ce n'est que trois." Alvis a terminé son vin. «Vous devez faire la déception deux fois.

Je bois à peu près une tasse de café, j'écris dans mon journal pendant un certain temps, puis je m'assois dans un ordinateur dans mon bureau et torture les clés. Ma seule grâce salvatrice en tant qu'écrivain est que, si j'ai des problèmes avec le roman que j'écris, j'écris autre chose, un poème ou une nouvelle. J'essaie d'éviter le bloc de l'écrivain en écrivant toujours quelque chose.

Pour moi, les films et la télévision sont intéressants car ils sont la forme de narration dominante de notre temps. Mon premier amour sera toujours de la fiction, et surtout des romans, mais je suis un écrivain ... J'écris de la poésie et des essais et des critiques et j'aimerais écrire une pièce entière, et parfois j'écris même des scripts.

Je suis simultanément attiré et repoussé d'Hollywood depuis des années.

Je suis certainement éclectique dans mon écriture.

Avec Facebook et Twitter, nous sommes tous nos propres petits publicistes en quelque sorte.

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