Préface de Didier Pleux. Ce livre met à nu un système marchand dont nous mesurons mal l'ampleur. Les jeux vidéos plongent nos enfants dans un monde virtuel où la dépendance est programmée par les concepteurs. Les laboratoires pharmaceutiques sous des prétextes pseudo-scientifiques incitent les médecins à leur prescrire des médicaments dangereux. Une pollution domestique grandissante (phtalates, perfluocarbures et plomb dans les chaussures, les savons, les télécommandes...) favorise les maladies les plus graves. Comment avons-nous pu en arriver là ?

Nos enfants ne sont pas à vendre - Comment les protéger du marketing

La corporation : la soif pathologique de profit et de pouvoir

Ce sont les éléments d'un ordre émergent qui peuvent s'avérer aussi dangereux que tout fondamentalisme que l'histoire a produit. Car dans un monde où tout ou n'importe qui peut être détenu, manipulé et exploité à but lucratif, tout et tout le monde le sera.

Je pense que les fondateurs de Google sont tous deux quelques gars avec des idéaux élevés qui ont été dans une certaine mesure reflétés dans la façon dont l'entreprise a été gérée en termes de très bon lieu de travail et de bons programmes d'employés, et maintenant qu'ils vont public qu'ils veulent à certains égards pour pouvoir s'assurer que ce type d'approche se poursuit. Ils ont donc effectivement mis en place cette notion de "Ne soyez pas mal".

La société, comme la personnalité psychopathique à laquelle il ressemble, est programmée pour exploiter les autres à des fins lucratives.

Les citations du clandestinement est une ressource et une lecture remarquables pour les écrivains, les chercheurs, les militants et en fait quiconque embrasse les valeurs progressistes et espère sauver la politique du contrôle des entreprises.

Au fur et à mesure que la taille et le pouvoir de la société augmentaient, il en avait de même la nécessité d'apaiser les craintes des gens. La société a subi sa première crise de légitimité à part entière à la suite du mouvement de fusion du début du XXe siècle, lorsque, pour la première fois, de nombreux Américains ont réalisé que les sociétés, désormais devenus géants, menaçaient de submerger leurs institutions sociales et leurs gouvernements.

La société n'est pas une «personne» indépendante avec ses propres droits, besoins et désirs que les régulateurs doivent respecter. Il s'agit d'un outil créé par l'État pour faire progresser la politique sociale et économique.

En tant que psychopathes institutionnels, les entreprises ont l'habitude d'éliminer les obstacles qui se dressent sur leur chemin.

Les entreprises gouvernent désormais la société, peut-être plus que les gouvernements eux-mêmes; Pourtant, ironiquement, c'est leur pouvoir même, dont une grande partie ils ont gagné grâce à la mondialisation économique, qui les rend vulnérables.

Toute la difficulté, je pense, que nous sommes confrontées maintenant est la question de savoir qui va garantir que les entreprises sont responsables. Le problème de la laisse aux militants et aux organisations non gouvernementales - même avec l'outil d'Internet à leur disposition - est que ces organisations et ces personnes n'ont pas le droit légal d'obliger les entreprises à divulguer des informations, et c'est quelque chose qui Les gouvernements peuvent faire.

Goodwin a fait le apparemment impossible, il a rendu l'économie compréhensible et drôle.

Dodge c. Ford représente toujours le directeur juridique que les gestionnaires et les administrateurs ont l'obligation légale de placer les intérêts des actionnaires au-dessus de toutes les autres et aucune autorité légale pour servir d'autres intérêts - ce qui est devenu "l'intérêt supérieur de la Corporation "Principal.

Le génie de la société en tant que forme commerciale, et la raison de sa remarquable augmentation au cours des trois derniers siècles, était - et est - sa capacité à combiner la capitale, et donc le pouvoir économique, un nombre illimité de personnes.

En tirant parti de leur liberté des obligations de lieu, les sociétés pourraient désormais dicter la politique économique des gouvernements.

Un siècle et demi après sa naissance, l'entreprise moderne, personne artificielle faite à l'image d'un psychopathe humain, cherche maintenant à refaire de vraies personnes à son image.

Les gouvernements peuvent envoyer des inspecteurs aux entreprises. Les gouvernements peuvent mettre en place des exigences légales pour divulguer des informations dont les consommateurs et les travailleurs et les autres personnes intéressées ont besoin. Les organisations non gouvernementales n'ont pas ce pouvoir juridique et pour moi, c'est ce qui impose des limites substantielles sur le chemin parcouru avec l'essayer de tenir les sociétés responsables mais des mesures non gouvernementales.

La société a été initialement conçue comme une institution publique dont le but était de servir les intérêts nationaux et de faire avancer le bien public.

En tant que créature psychopathique, la société ne peut ni reconnaître ni agir sur des raisons morales de s'abstenir de nuire aux autres.

L'idée que les affaires et le gouvernement sont et devraient être partenaires est omniprésent, banal et répété comme un mantra par des dirigeants dans les deux domaines. Cela semble une idée convaincante et inoffensive - jusqu'à ce que vous réfléchissiez à ce que cela signifie vraiment.

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