Menteuse invétérée, voleuse pathologique, arnaqueuse de génie : Marsha Sprinkle ne compte plus ses ennemis. Certains sont bien déterminés à lui faire ravaler ses bobards une bonne fois pour toutes. A commencer par sa mère et sa fille, son ex-complice lubrique Daryl et une sautillante bande d'hurluberlus, fétichistes du trampoline, tous lancés à ses trousses. Mais Marsha est intelligente, incroyablement fourbe, et celui qui l'attrapera n'est pas encore né. A priori... Sexe, crime et règlement de comptes familial : tels sont les ingrédients de cette course-poursuite rocambolesque et décadente tout droit sortie de l'esprit brillamment tordu de John Waters. Le cinéaste légendaire et auteur à succès de "M. Je-sais-tout" signe un premier roman à son image : hilarant, outrancier, déjanté et délicieusement pervers.

Sale menteuse - Une romance feel-bad - Occasion

Cry-Baby, avec Johnny Depp dans un de ses premiers rôles ? C'est lui. Serial Mother, mettant en scène une Kathleen Turner en mère tueuse sur fond pastel ? Lui encore. Hairspray, qui a connu un énorme succès tant à Broadway que dans sa réadaptation cinématographique ? Lui aussi. Réalisateur, scénariste, acteur, écrivain et artiste jusqu'au bout de sa célèbre moustache dessinée à l'eye-liner, John Waters — alias le Pape du Trash — semble avoir autant de casquettes qu'il a eu de vies. A soixante-quatorze ans, toujours aussi déjanté et acerbe, il revient avec ce nouvel ouvrage, à la fois mémoires et livre de conseils, récit nourri d'anecdotes de tournage et d'expériences personnelles, d'hommages et d'exercices d'admiration (Warhol, Divine, Pasolini, Patty Hearst...), d'humour irrévérencieux et de punch lines ravageuses. Toujours aussi radical et transgressif, le dandy punk et kitsch de Baltimore, devenu culte malgré lui, continue d'épingler les travers de ses contemporains et de pourfendre ses ennemis : le conformisme, le bon goût, les racistes et homophobes de tous bords. Pour cela, il dispose d'une arme de subversion massive : l'humour noir. Qu'il évoque sa période underground et ses déboires hollywoodiens ou qu'il livre ses pensées sur la sexualité, le militantisme, la mort, l'art simiesque ou la drogue, John Waters le fait toujours avec une formidable liberté de ton et un sens de la formule percutant.

M. Je-Sais-Tout - Conseils impurs d'un vieux dégueulasse

R.W. Fassbinder - Filmstills 1966-1982

C'est en 1998, avec The Art of Pleasure, que TASCHEN a fait découvrir au monde l'art remarquable de Touko Laaksonen. Avant cela, Laaksonen, alias Tom of Finland, artiste culte de la communauté gay internationale, était pratiquement inconnu du grand public. En 2009, TASCHEN poursuit l'entreprise avec l'ouvrage ultime retraçant l'oeuvre de Tom, Tom of Finland XXL, une magnifique édition collector grand format réunissant plus de 1000 illustrations et couvrant soixante ans de carrière de l'artiste. Son oeuvre a été réuni avec l'aide de la Tom of Finland Foundation, à partir de collections conservées aux Etats-Unis et en Europe, et comporte de nombreux dessins, peintures et études préparatoires qui n'avaient encore jamais été publiés. D'autres n'avaient jusqu'alors été vus qu'isolément et sont montrés ici dans l'ordre séquentiel prévu par Tom, gagnant ainsi toute leur valeur artistique et leur charge érotique. Cet élégant volume grand format présente toute l'étendue du talent de Tom, de ses portraits sensibles à ses descriptions explicites du plaisir sexuel et à ses hommages pleins de tendresse rendus aux jeunes hommes emportés par le sida, et il inclut, en complément, huit essais écrits pour l'occasion par Camille Paglia, John Waters, Armistead Maupin, Todd Oldham, entre autres, qui reviennent sur l'influence sociale et personnelle de Tom, ainsi qu'une étude approfondie de ses dessins par l'historien d'art Edward Lucie-Smith. Jusqu'à maintenant, la seule chose qui manquait à Tom of Finland XXL était un prix accessible au plus grand nombre. Le nouveau Tom of Finland XXL est toujours aussi gros, fera autant travailler vos biceps et reprend tout du contenu original, mais ne coûte qu'une fraction du prix d'origine. Il vous souhaite la bienvenue.

Tom of Finland

Change of life

John Waters (1893-1965), réalisateur américain ;
John Waters (né en 1946), réalisateur et acteur américain ;
John Waters (en) (né en 1948), acteur australien ;
John Waters (en)  (né en 1955), journaliste irlandais.

Le temps marche et je me fiche de la façon dont les gens regardent mes films tant qu'ils les voient. Je me fiche que ce soit sur leur téléphone.

Aucune comédie ne devrait dépasser 90 minutes. Il n'y a pas de bonne longue blague.

C'était un mystère pour moi. À cette terrible ferme en noir et blanc, avec cette tante qui était mal habillée, avec des animaux de ferme malodorants quand elle pouvait vivre avec des singes ailés et des chaussures magiques et des lions gays. Je ne l'ai pas compris.

Pour moi, la chose la plus importante est le script. Je ne ferais jamais un film que je n'ai pas écrit. Je ne saurais pas comment.

Pour moi, le mauvais goût est ce qu'est le divertissement. Si quelqu'un vomit en regardant un de mes films, c'est comme obtenir une ovation debout. Mais il faut se rappeler qu'il y a une telle chose comme un bon mauvais goût et un mauvais goût.

Je pense que [les parents] sont devenus très fiers, même s'ils ont été mortifiés par les premiers films parce que personne ne les aimait.

Peut-être que je vais juste écrire des livres. J'aimerais faire un autre film, mais je ne veux pas revenir en arrière et [faire] ce qu'ils veulent que vous fassiez, pour gagner un million de dollars. Je l'ai fait. Je n'ai pas besoin de beaucoup, mais j'ai besoin de ce que j'avais l'habitude d'obtenir, et ils ne vous donnent plus cela.

J'ai été arrêté plusieurs fois. Je suis connu pour m'habiller dans des modes ridicules. J'ai également construit une carrière sur des critiques négatives.

New York a été le dernier endroit où mes films ont fait leur chemin. Je n'ai pas fait de films underground à New York, et dans les années 1960, ils étaient très snob à ce sujet, parce que toute la scène était là.

J'ai eu une vie assez incroyable, une bonne vie, et Dieu sait que je suis reconnaissant, mais je crois qu'après 30 ans, arrêtez de pleurnicher! Tout le monde a traité une main, et ce n'est pas juste ce que vous obtenez. Mais vous devez y faire face.

Avec Hairspray, nous avons eu une grande expérience. Je pense toujours à la dernière fois que j'ai vu Divine: il était dans le dernier stand à l'arrière de l'Odeon. Maintenant, chaque fois que j'y vais, je regarde cette table. Ce fut une merveilleuse nuit. HairsPray était sorti d'une semaine; C'était un succès. Si je devais choisir une nuit qui allait être la dernière nuit.

Pour utiliser le mauvais goût, vous devez connaître les règles de bon goût. J'ai toujours remercié ma mère pour ça. Elle a appris à manger avec des manières de table appropriées et tout ça, au point de la rébellion. Mais je n'aurais pas pu s'en aller si je ne le savais pas.

Vous devez penser à une nouvelle façon de faire quelque chose de nouveau. Et le plus grand péché - vous ne pouvez jamais essayer trop fort. Vous ne pouvez jamais sembler que vous essayez simplement de choquer les gens, parce que c'est simple. Mais faire rire les gens est la partie difficile.

Si vous êtes parent, je vous dis comment passer Noël. Je pense que si vous avez déjà eu un mauvais sentiment à propos de Noël à venir, je vous dirai comment y faire face. Donc, je pense qu'une certaine manière, c'est comme aller chez un psychiatre sain d'esprit qui vous donne en fait de bons conseils, j'espère!

Je pense que les extrêmes sont quelque chose qui est vraiment intéressant à voir colorer dans les films.

Il y a des écoles pour des enfants étranges maintenant. Il n'y avait pas quand j'étais jeune.

Je remercie Dieu, j'ai été élevé catholique, donc le sexe sera toujours sale.

J'ai toujours cru à la bonté des gens. J'enseigne en prison. Ils ont tous dit, ne le fais pas. Porter un pistolet, prenez de la masse. Est-ce que vous plaisantez? Je suppose, ils sont autour de tant d'éléments criminels qu'ils craignent.

Mes films peuvent être considérés comme une action politique contre la tyrannie du bon goût.

Je prends des vacances d'une semaine chaque année et je vais à Londres à l'automne.

Dieu sait si vous pouvez commencer un nouvel acte sexuel qui est plus important que de faire un bon film.

Avez-vous déjà eu envie de tuer quelqu'un juste pour voir si vous pouviez vous en tirer? Bien sûr, vous avez. Tout le monde a de petites choses qui s'énervent.

L'initié peut être plus ridicule. Comment ai-je déjà fini [comme un]? Carstick [le livre de Waters sur Hitchhiking] a été sur la liste des best-sellers du New York Times pendant cinq semaines. [L'un des personnages était] un connard chantant qui fait un duo avec Connie Francis! Les temps ont changé. C'est le courant dominant, d'une manière étrange.

Quand ils jettent l'eau sur la sorcière, elle dit: «Qui aurait pensé qu'une bonne petite fille comme vous pouvait détruire ma belle méchanceté». Cette ligne a inspiré ma vie. Je me le dis parfois avant de m'endormir, comme une prière.

Je donne toujours des livres. Et je demande toujours des livres. Je pense que vous devriez récompenser les gens sexuellement pour vous avoir obtenu des livres. N'envoyez pas une note de remerciement, remboursez-les avec une activité sexuelle. Si le livre est rare ou par votre auteur préféré ou que vous ne connaissiez pas, récompensez-les avec l'acte sexuel le plus perverti que vous pouvez penser. Sinon, vous pouvez simplement vous débrouiller.

Cela ne me dérange pas de snobs, s'ils ont une raison d'être un snob.

Je ne peux pas faire la différence entre les meilleurs et les pires parce que je réalise pas tout le monde ne veut pas avoir des relations sexuelles au milieu d'une course de derby de démolition dans la voiture.

Je suis ici aujourd'hui à cause du LSD. Le LSD m'a donné la confiance d'être qui je suis aujourd'hui. Complètement.

https://fr.wikipedia.org/wiki/John_Waters

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