Dans les trois volumes de sa série romanesque, rassemblés pour la première fois dans ce coffret, Jón Kalman Stefansson met en scène des parcours bouleversants dans les décors islandais de la fin du XIX? siècle. La force hypnotique et poétique de sa narration en fait un véritable phénomène littéraire, multi-récompensé à travers le monde.

Entre ciel et terre, la tristesse des anges, le coeur de l'homme

Dans un petit village des fjords de l’ouest, les étés sont courts. Les habitants se croisent au bureau de poste, à la coopérative agricole, lors des bals. Chacun essaie de bien vivre, certains essaient même de bien mourir. Même s’il n’y a ni église ni cimetière dans la commune, la vie avance, le temps réclame son dû.Pourtant, ce quotidien si ordonné se dérègle parfois : le retour d’un ancien amant qu’on croyait parti pour toujours, l’attraction des astres ou des oiseaux, une petite robe en velours sombre, ou un chignon de cheveux roux. Pour certains, c’est une rencontre fortuite sur la lande, pour d’autres le sentiment que les ombres ont vaincu - il suffit de peu pour faire basculer un destin. Et parfois même, ce sont les fantômes qui s’en mêlent…En huit chapitres, Jón Kalman Stefánsson se fait le chroniqueur de cette communauté dont les héros se nomment Davíð, Sólrún, Jónas, Ágústa, Elísabet ou Kristín, et plonge dans le secret de leurs âmes. Une ronde de désirs et de rêves, une comédie humaine à l’islandaise, et si universelle en même temps. Lumière d’été, puis vient la nuit charme, émeut, bouleverse.

Lumière d'été, puis vient la nuit

«Était-ce ce qu’il venait de vivre en mer, était-ce pour cette raison qu’il ne voyait vraiment Margrét que maintenant? Il peinait tant à détacher d’elle son regard qu’il s’était entaillé la main gauche avec le couteau. Une coupure profonde. Le sang avait coloré la lame avant de goutter sur le poisson. Il avait levé la tête vers Margrét. Ils s’étaient regardés droit dans les yeux, le sang coulait, c’était septembre, les montagnes parsemées d’entailles avaient blanchi en une nuit, le voile de neige qui les couvrait était si léger qu’il ne parvenait pas à adoucir les arêtes acérées et leur colère noire.» À travers trois générations, le portrait d’une Islande sauvage, âpre et nostalgique se dessine. On y croise Ari, éditeur exilé au Danemark, et le douloureux souvenir de sa mère ; son grand-père Oddur, capitaine courageux, mais aussi sa grand-mère Margrét, à la sensualité rare. Au croisement de la folie et de l’érotisme, la plume de Jón Kalman Stefánsson nous saisit, avec simplicité, de toute sa beauté.

D'ailleurs, les poissons n'ont pas de pieds : chronique familiale

« Le persone possono trasformarsi in una lacrima o in un pugno - a volte la differenza tra le due cose è molto sottile » e racchiude la storia di un'intera famiglia. Dopo aver mandato all'aria il suo matrimonio, la scrittura ed essere fuggito lontano, Ari torna in Islanda per incontrare il padre malato e vicino alla fine. Ma il muro di silenzi che li divide lo obbliga a un viaggio indietro nel tempo che intreccia i destini di tre generazioni e le diverse anime di un paese. Un paese di pescatori stretto tra un mare che dà e prende la vita, e un cielo infinito che nutre i sogni e il bisogno di poesia, dove il nonno Oddur, l'eroe dei fiordi, crede solo nella sua lotta per la sopravvivenza, mentre nonna Margrét incontra un uomo che le insegna a leggere le stelle. È lo spirito ribelle di Margrét che Ari sembra ereditare attraverso le donne della famiglia, dalla zia Veiga che durante la guerra si abbandona all'amore e diventa la « puttana dei tedeschi », alla zia Lilla che compone i suoi unici versi alla morte della figlia perché non sia mai dimenticata. E sono le voci immortali della letteratura e della musica a risuonare in questo romanzo, da Dante a Hemingway, da Elvis a Mozart, alle band islandesi, ai Dire Straits. Una saga famigliare cominciata con I pesci non hanno gambe che racconta un secolo di storia attraverso i due angoli opposti del paese, e tutta l'ironia, la poesia e la sensualità dell'esistenza. Il viaggio di un uomo e di uno scrittore che si guarda indietro alla ricerca delle parole da mettere in salvo e tramandare, per ricordarci chi siamo, per vincere l'oblio del tempo e quel silenzio che ci può trasformare in una lacrima o in un pugno. Jón Kalman Stefánsson ritorna con un grande romanzo corale per raccontare l'anima di un paese, e quel potere delle parole di dare corpo ai desideri e decidere destini, di farci affrontare le acque più insidiose.

Grande come l'universo

'Où s'achèvent les rêves, où commence le réel? Les rêves proviennent de l'intérieur, ils arrivent, goutte à goutte, filtrés, depuis l'univers que chacun de nous porte en lui, sans doute déformés, mais y a-t-il quoi que ce soit qui ne l'est pas, y a-t-il quoi que ce soit qui ne se transforme pas, je t'aime aujourd'hui, demain, je te hais - celui qui ne change pas ment au monde.' 

Jens le postier et le gamin ont failli ne pas sortir vivants de cette tempête de neige, quelque part dans le nord-ouest de l'Islande. Ils ont été recueillis après leur chute par le médecin du village. Nous sommes au mois d'avril, la glace fondue succède à la neige et au blizzard. Après avoir repris des forces, il leur faudra repartir, retrouver une autre communauté villageoise, celle de la vie d'avant...

Après Entre ciel et terre et La tristesse des anges, Jón Kalman Stefánsson clôt avec ce volume une trilogie bouleversante qui a pour toile de fond l'Islande de la fin du XIXe siècle.

Le coeur de l'homme

Certains mots sont probablement aptes à changer le monde, ils ont le pouvoir de nous consoler et de sécher nos larmes. Certains mots sont des balles de fusil, d'autres des notes de violon. Certains sont capables de faire fondre la glace qui nous enserre le cour et il est même possible de les dépêcher comme des cohortes de sauveteurs quand les jours sont contraires et que nous ne sommes peut-être ni vivants ni morts. 

Parfois les mots font que l'on meurt de froid. Cela arrive à Bárður, pêcheur à la morue parti en mer sans sa vareuse. Trop occupé à retenir les vers du Paradis perdu, du grand poète anglais Milton, il n'a pensé ni aux préparatifs de son équipage ni à se protéger du mauvais temps. Quand, de retour sur la terre ferme, ses camarades sortent du bateau le cadavre gelé de Bárður, son meilleur ami, qui n'est pas parvenu à le sauver, entame un périlleux voyage à travers l'île pour rendre à son propriétaire, un vieux capitaine devenu aveugle, ce livre dans lequel Bárður s'était fatalement plongé, et pour savoir s'il a encore la force et l'envie de continuer à vivre. 

Par la grâce d'une narration où chaque mot est à sa place, nous accompagnons dans son voyage initiatique un jeune pêcheur islandais qui pleure son meilleur ami : sa douleur devient la nôtre, puis son espoir aussi. Entre ciel et terre, d'une force hypnotique, nous offre une de ces lectures trop rares dont on ne sort pas indemne. Une révélation.

Entre ciel et terre

È l'Islanda, dove le forze primordiali della natura rendono i destini immutabili nel tempo, il luogo di questo racconto di gente di mare persa nell'asprezza dei giorni e delle notti, di un Ragazzo segnato dalla solitudine, e del suo grande amico Bárður, pescatore di merluzzo per necessità, ma in realtà poeta, sognatore, innamorato dei libri e delle parole, le uniche in grado di "consolarci e asciugare le nostre lacrime, sciogliere il ghiaccio che ci stringe il cuore". Parole che possono anche essere fatali: come per Bárður, rapito da quel verso del Paradiso perduto di Milton che ha voluto rileggere prima di imbarcarsi, al punto da dimenticare a terra la cerata, correndo il rischio di trovare una morte invisibile e silenziosa come quella dei pesci. Storia di tragedia e di ritorno alla vita all'inseguimento di un destino diverso, Paradiso e inferno è un'avventura iniziatica, un viaggio metafisico, la ricerca di un senso e di uno scopo alto nella vita, ma soprattutto un inno al potere salvifico delle parole. Con una scrittura magnetica che decanta l'essenziale, Jón Kalman Stefánsson racconta con infinita tenerezza un'amicizia, la storia di due ragazzi che si innalza in una sfera magica sopra il frastuono del mondo, per ricordare che la vita umana è sempre una gara contro il buio dell'universo, in cui "non abbiamo bisogno di parole per sopravvivere, ne abbiamo bisogno per vivere".

Paradiso e inferno

Jón Kalman Stefánsson (né le 17 décembre 1963 à Reykjavik) est un romancier et poète islandais.

La lecture élargit l'horizon de la vie, la vie devient plus grande, elle devient autre chose, c'est comme si on possédait une chose que personne ne pourra jamais nous enlever, et ça vous rend plus heureux.

L'homme meurt si on le prive de pain, mais il dépérit et se fane en l'absence de rêves.

Il y a bien un moment où il faut finir par parler, par s'ouvrir, par ouvrir son coeur, sinon, on risque sans doute de gâcher sa vie, d'assassiner le bonheur et on se condamne soi-même à la solitude.

L'enfer a deux pôles, l'un se nomme argent et l'autre pouvoir

La lecture élargit l'horizon de la vie, la vie devient plus grande, elle devient autre chose c'est comme si on possédait une chose que personne ne pourra jamais nous enlever, jamais et ça vous rend plus heureux.

L'enfer, c'est d'être mort et de prendre conscience que vous n'avez pas accordé assez d'attention à la vie à l'époque où vous en aviez la possibilité.

Où résident le bonheur et la plénitude, si ce n'est dans les livres, la poésie et la connaissance ?

La joie, le bonheur et la chaleur brûlante de l'amour forment la trinité qui fait de nous des hommes, celle qui justifie l'existence et lui donne plus de grandeur que la mort.

Le pouvoir rend parfois l?être humain démoniaque, voilà pourquoi les hommes sont parfois la pire plaie qui existe sur terre

Celui qui possède un crayon et du papier a le pouvoir de transformer le monde.

https://fr.wikipedia.org/wiki/J%C3%B3n_Kalman_Stef%C3%A1nsson

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