Dans la chaleur exaltante de l'été 1977, la jeune Calista quitte la Grèce pour découvrir le monde. Arrivée à Los Angeles, elle fait une rencontre qui bouleversera sa vie : par le plus grand des hasards, elle se retrouve à la table du célèbre cinéaste Billy Wilder. Quelques mois plus tard, pendant le tournage en Grèce de Fedora, la jeune femme, qui ne connaît alors rien au cinéma, devient l'interprète du réalisateur le temps d'un fol été. Tandis qu'elle s'enivre de cette aventure dans les coulisses du septième art, Billy Wilder vit ce tournage comme son chant du cygne...

Mr Wilder et moi

Londres, 1958. Thomas Foley travaille au ministère de l'Information lorsqu'on lui propose de participer à l'Exposition universelle de Bruxelles. Mais superviser la construction du Pavillon britannique est plus dangereux qu'on ne pourrait le croire... Il est vite rejoint par de savoureux personnages : Chersky, un journaliste russe qui pose des questions à la manière du KGB, Tony, le scientifique anglais responsable d'une machine, la ZETA, qui pourrait faire avancer la technologie du nucléaire, Anneke, enfin, l'hôtesse qui va devenir sa garde rapprochée. 

En parodiant le roman d'espionnage, Coe médite sur le sens de nos existences. Il dresse le portrait d'une société tiraillée entre une certaine attirance pour la liberté et un attachement viscéral aux convenances.

Expo 58

Rotters' club, the

Bienvenue au clubDans ce roman foisonnant, qui comportera une suite, Jonathan Coe renoue avec la veine de Testament à l'anglaise, usant de tous les styles, entremêlant en virtuose récits et personnages, tirant d'une main experte tous les fils du destin, pour nous offrir à la fois une chronique adolescente tendre et drôle, un roman d'apprentissage nostalgique, et le tableau ample, grave et lucide d'un pays en pleine mutation. Le cercle fermé Tout en déroulant la chronique de l'histoire immédiate, du choc de la mondialisation à la guerre en Irak, Jonathan Coe fait le portrait d'une génération en proie à d'irréductibles contradictions. Impitoyable satiriste, il brosse un tableau ravageur de l'Angleterre de Tony Blair, qu'il dénonce avec la fureur vengeresse jadis réservée au thatchérisme. Ce roman est celui d'un conteur à l'habileté diabolique. D'une lucidité aussi réjouissante qu'inconfortable, il se fait le miroir non seulement d'un pays, mais d'une époque tout entière. Et le diptyque que composent Bienvenue au club et Le cercle fermé constitue une fresque aussi ambitieuse et aussi aboutie que Testament à l'anglaise.

Bienvenue au club - Le cercle fermé

L'Angleterre de Tony Blair entre dans le nouveau millénaire, et les héros de Bienvenue au club dans l'âge mûr. Vingt ans après, qu'ont-ils fait de leurs idéaux de jeunesse ? N'auraient-ils d'autre choix qu'entre compromissions et immobilisme ? Seul l'affreux Paul, leur cadet, un politicien opportuniste, semble s'adapter à ces temps nouveaux et aux nouveaux cercles du pouvoir. Mais si les utopies des années soixante-dix semblent maintenant lointaines, il suffit de bien peu pour faire resurgir les fantômes du passé… Jusqu'à ce que le cercle se referme. Tout en déroulant la chronique de l'histoire immédiate, du choc de la mondialisation à la guerre en Irak, Jonathan Coe fait le portrait d'une génération en proie à d'irréductibles contradictions. Impitoyable satiriste, il brosse un tableau ravageur de l'Angleterre de Tony Blair, qu'il dénonce avec la fureur vengeresse jadis réservée au thatchérisme. Ce roman est celui d'un conteur à l'habileté diabolique. D'une lucidité aussi réjouissante qu'inconfortable, il se fait le miroir non seulement d'un pays, mais d'une époque tout entière. Et le diptyque que composent Bienvenue au club et Le cercle fermé constitue une fresque aussi ambitieuse et aussi aboutie que Testament à l'anglaise.

Le Cercle fermé

Imaginez ! L'Angleterre des années soixante-dix, si pittoresque, si lointaine, avec ses syndicats propères et sa mode baba cool. Une image bon enfant que viennent lézarder de sourdes menaces : tensions sociales, montée de l'extrême droite, et une guerre en Irlande du Nord qui ne veut pas dire son nom.Mais dans ces années où le pays va basculer de l'État-providence au thatchérisme et de la musique planante au punk, Benjamin, Philip, Doug et leurs amis ont bien d'autres choses en tête : s'intégrer aux cliques et aux clubs d'un lycée archaïque, oser parler aux filles, s'affirmer comme artistes en herbe, s'échapper de Birmingham l'endormie pour des aventures londoniennes... Trop innocents pour saisir les enjeux et les intrigues qui préoccupent leurs parents. Jusqu'à ce que le monde les rattrape.Dans ce roman foisonnant, qui comportera une suite, Jonathan Coe renoue avec la veine de Testament à l'anglaise, usant de tous les styles, entremêlant en virtuose récits et personnages, tirant d'une main experte tous les fils du destin, pour nous offrir à la fois une chronique adolescente tendre et drôle, un roman d'apprentissage nostalgique, et le tableau ample, grave et lucide d'un pays en pleine mutation.

Bienvenue au club

C'est une histoire à dormir debout, une lecture à conseiller en priorité aux insomniaques car les autres, de toute façon, risquent d'y perdre le sommeil même si le cadre du roman, la propriété d'Ashdown en Angleterre, est précisément une maison de santé spécialisée dans les troubles du sommeil. Et ils sont plus complexes qu'on ne le croit, depuis la banale insomnie jusqu'à la narcolepsie qui met sur le même plan ce que l'on a vécu et ce que l'on a rêvé. Avant d'être un établissement de soins, Ashdown, cette étrange demeure perchée au bord d'une falaise à pic, fut dans les années quatre-vingt un foyer d'étudiants. Les occupants de cette étrange clinique, qu'ils soient patients ou membres du personnel, se sont déjà rencontrés au même endroit du temps où ils étaient étudiants même s'ils ne s'en souviennent pas toujours. La mise à jour de ces relations anciennes et complexes déclenche une cascade de situations originales qui brossent un tableau plein d'humour de la société dans laquelle nous vivons. --Gérard Meudal

La Maison du sommeil

Les plus grands marchés pour mes livres en dehors du Royaume-Uni sont la France et l'Italie, et ce sont les deux pays où j'ai également les relations personnelles les plus proches avec mes traducteurs - je ne sais pas si c'est une coïncidence, ou s'il y a quelque chose à apprendre de il.

La Grande-Bretagne contemporaine me semble un endroit infiniment fascinant - mais si je en savais un peu plus sur d'autres endroits, et d'autres fois, peut-être pas.

J'aime la pluie avant qu'il ne tombe. Bien sûr, il n'y a rien de tel, a-t-elle dit. C'est pourquoi c'est mon préféré. Quelque chose peut encore vous rendre heureux, je ne peux pas, même si ce n'est pas réel.

Je pense que c'est aussi le cas que je ne suis pas aussi largement voyage ou moins tout ce que je sais!

Pendant plusieurs semaines après la mort de [ma femme], je n'ai pas pu m'habituer à la sensation de froideur et de sans vie de son côté du lit - et c'était encore pire quand ils ont emmené le corps et l'ont enterrée.

Comme je l'ai dit, je n'avais pas d'éditeur pour What a Carve Up! pendant que je l'écrivais, donc tout ce dont nous avions pour vivre était l'argent de ma femme et les petits bouts que je ramassais pour le journalisme.

Mais j'ai toujours - depuis la femme accidentelle - des romans écrits sur des personnes qui tentent de faire des choix dans le contexte des situations sur lesquelles ils n'ont aucun contrôle.

J'allais dire «mon ami Stuart», mais je suppose qu'il n'est plus un ami. Il me semble avoir perdu un certain nombre d'amis au cours des dernières années. Je ne veux pas dire que je suis tombé avec eux, de manière dramatique. Nous avons juste décidé de ne pas rester en contact. Et c'est ce que c'est: une décision, une décision consciente, car il n'est pas difficile de rester en contact avec les gens de nos jours, il y a tellement de façons différentes de le faire. Mais en vieillissant, je pense que certaines amitiés commencent à se sentir de plus en plus redondantes. Vous vous retrouvez juste à demander: "Quel est le point?" Et puis vous vous arrêtez.

Ah, eh bien, je n'ai aucun talent pour la non-fiction, c'est mon problème.

Les écrivains ne se sentent jamais à l'aise d'avoir des étiquettes attachées à eux, aussi précisés.

Nous disons: «Allons-nous nous rencontrer pour boire un verre? Dites: «Souhaitez-vous venir prendre un café?», Comme s'il était moins effrayant de reconnaître que nous dépendons fortement de boissons légèrement stimulantes, que de reconnaître que nous dépendons de la compagnie d'autres personnes.

Je n'avais aucun sens de la réputation que ce que la taille une taille! Pourrait acquérir - à l'époque, je n'avais même pas d'éditeur, donc ma principale inquiétude était de savoir s'il allait même voir le jour du jour ou non.

J'étais principalement dans un état de nervosité pendant que je l'écrivais - de la nervosité qu'il était bien plus grand et plus compliqué que tout ce que je devais auparavant, et que peut-être que mon talent n'était pas à la hauteur et que le livre devrait être abandonné, ou allait tourner À ne pas travailler du tout quand il a été terminé.

À mesure que les livres devenaient plus grands et plus ambitieux, les situations en question sont parfois devenues politiques, et il est donc devenu nécessaire de commencer à peindre dans le milieu social à une échelle qui est finalement devenue panoramique.

Ce n'est qu'un inconvénient aux États-Unis, où la plupart des gens ne semblent pas intéresser vraiment pour d'autres pays et la notion de roman qui pourrait offrir un aperçu de la vie au Royaume-Uni ne semble pas faire appel.

Je vis une vie parfaitement heureuse et confortable dans la Grande-Bretagne de Blair, mais je ne peux pas trouver beaucoup d'affection pour la culture que nous avons créée pour nous-mêmes: c'est trop cynique, trop en sachant, trop ironique, trop vide de valeur et de sens réel.

Le simple fait est qu'elle ne m'a jamais vraiment aimé et ne voulait jamais de moi. J'avais été une erreur; Et c'est, dans une certaine mesure, ce que je reste dans mes propres yeux, à ce jour. Les connaissances ne vont jamais, ne peuvent jamais être annulées. Il vous suffit de trouver un moyen de vivre avec.

Mon seul regret est que j'ai signé les droits du monde et en Amérique, ils ont été de loin mes livres les plus réussis, mais je n'en ai jamais vu un centime.

Je suis devenu assez pris en charge par la personnalité de Johnson à certains moments en écrivant la biographie, et depuis que je suis allé directement sur le cercle fermé par la suite, j'ai parfois senti que je pouvais l'entendre chuchoter à mon oreille pendant que j'y travaillais.

Vous deviendriez fou si vous commençiez à spéculer sur l'impact que votre roman pourrait avoir pendant que vous l'écriviez encore.

Le thatcherisme est devenu plus grand que jamais.

Dès que vous commencez à écrire sur la façon dont les êtres humains interagissent les uns avec les autres, vous êtes en politique, n'est-ce pas?

Mais vous pouvez essayer de lire des livres au mauvais moment ou pour de mauvaises raisons.

Je fais partie de ces personnes malchanceuses qui ont eu une enfance heureuse.

Mais nous avons le droit de rechercher la continuité de la politique.

Heureusement, dans mon cas, j'ai réussi, en écrivant, à faire la seule chose que j'ai toujours voulu faire.

Ses oeuvres

Ses derniers livres