Dans les scènes de la vie morale, l'âme est à la fois acteur et spectateur.

La décence rend tout ce qui est tolérable.

La délicatesse est aux affections ce que la grâce est à la beauté.

Les philosophes ont très justement remarqué que la seule instruction solide est celle que l'élève apporte de ses propres profondeurs; que la véritable instruction n'est pas celle qui transmet des notions entièrement formées, mais ce qui le rend capable de se former pour lui-même de bonnes opinions. Ce qu'ils ont dit en ce qui concerne les facultés intellectuelles s'applique également aux facultés morales. Il y a pour l'âme une culture spontanée, dont dépend de tous les véritables progrès de la perfection.

Ses oeuvres