Protagonist in Triumph der Schönheit ist ein Diplomat. Seine Frau Gwendolin geht ihm regelmäßig fremd, während er auf Reisen ist, was ihm berichtet wird. Er hält zu ihr, bis er die Wahrheit mit eigenen Augen sieht.

Auszug:

Ich halte viel von der Menschenkenntnis meines alten Freundes Doktor Skowronnek. Seit mehr als fünfundzwanzig Jahren ist er Arzt in einem berühmten Kurort für Frauen, wo die wundertätigen Quellen Gebärmutterleiden, Unfruchtbarkeit und Hysterie heilen sollen. Mein Freund, der Doktor Skowronnek, versichert es jedenfalls. Immerhin spricht er fast mit der gleichen Überzeugung von der wunderbaren, wenn auch leichter zu erklärenden Wirkung, die eine erhebliche Anzahl junger, kräftiger und liebesdurstiger Männer auf die trostbedürftigen Patientinnen des Kurorts in jeder Saison auszuüben pflegen. Pünktlich wie gewisse Zugvögel treffen nämlich bei »Eröffnung der Saison« die jungen Männer in jenem Kurort ein und wetteifern mit der Heilkraft der berühmten Quellen. Mein Freund, Doktor Skowronnek, hat jedenfalls innerhalb eines Vierteljahrhunderts Gelegenheit gehabt, die körperlichen und seelischen Krankheiten der Frauen kennenzulernen. Nehmen wir an, er hätte nur dreißig Damen in der Saison zu behandeln, so hätte er, nach fünfundzwanzig Jahren, nicht weniger als siebenhundertundfünfzig Frauen gründlich kennengelernt. Ich glaube also, recht zu haben, wenn ich viel von der Weltkenntnis meines Freundes halte.

Triumph der Schönheit

Die hundert Tage spielt 1815 in der letzten Zeit von Napoleon in Frankreich bis zur letzten Niederlage bei Waterloo.

Ein eindrücklicher historischer Roman!

Auszug:

Es hatte noch gestern nacht in Paris gestürmt und geregnet. Heute verstummten die Vögel jäh, nach einem kurzen, morgendlichen Jubel. In dünnen, gehässigen und kalt schwelenden Fäden stieg der Nebel aus den Ritzen zwischen dem Pflaster empor, näßte die Steine aufs neue, die der Morgenwind soeben getrocknet hatte, schwebte um die Weiden und Kastanien in den Parks und an den Rändern der Alleen, ließ die fürwitzigen Knöspchen der Bäume erzittern, jagte deutlich sichtbare Schauder über die feuchten Rücken der geduldigen Fiakergäule und drückte den Rauch, der hier und dort aus morgenfleißigen Kaminen aufzusteigen versuchte, gegen die Erde. Es roch nach Brand, Nebel, Regen, feuchten Kleidern, lauernden Schneewolken und vorderhand verhindertem Hagel, nach unfreundlichem Wind, durchnäßtem Lederzeug und nach häßlich dünstenden Kanälen.

Die hundert Tage - Ein Roman zur Zeit Napoleons

"Un jour, je devins journaliste par désespoir, devant l'incapacité de toutes les professions à me satisfaire", déclare Joseph Roth (1894-1939). Connu pour son oeuvre romanesque, il a pourtant dès 1919, une importante activité de chroniqueur dans les grands titres de la presse de langue allemande. Il parcourt l'Europe et brosse, dans de courts articles, des portraits saisissants de lieux (gare, frontière, trains, hôtels, cabarets, mines de charbon...), de personnages (voyageurs, bureaucrates, promeneurs, malfrats, nazis, juifs émigrés...) et de villes (Berlin, Leipzig, Vienne, Dortmund, Prague, Paris...). La forte personnalité de Roth écarte de ces chroniques lieux communs et banalités. Il a une vision singulière, vive, emprunte d'humour et d'un sens du détail exacerbé : "Tout pathos sonne faux, part en vaine fumée, en face des évènements microscopiques. [... ]Un voyage en tramway est plus instructif qu'une traversée des mers et des terres". D'un lieu ou d'une situation prosaïque, il en fait un signe fort et révélateur d'un monde en perdition, pris dans l'étau de l'anonymat, de l'urbanisation carnassière et de la montée des extrêmes propres à l'entre-deux-guerres.

Automne à Berlin

Aux prises avec le génocide littéraire visant les écrivains juifs allemands sous leTroisième Reich, Joseph Roth dénonce la destruction spirituelle de l'Europe tout entière. Lui-même exilé, Roth se fait le défenseur de ces "écrivains véritables", dont les oeuvres sont brûlées sur ordre de dirigeants jugés analphabètes.Les mots de Roth ne sont pas assez durs pour dénoncer l'illettrisme dont le Troisième Reich se rend coupable. Sous la plume d'un grand écrivain doublé d'un excellent journaliste, cela donne des formules définitives : "Que le Troisième Reich nous montre un seul poète, acteur, musicien de talent `purement aryen', qui ait été opprimé par les Juifs et libéré par M. Goebbels !" En lançant ces autodafés, c'est leur propre culture que les Allemands ont vouée aux gémonies.

Né en Galicie en 1894 dans une famille juive allemande, Joseph Roth est chroniqueur pour Der Neue Tag à Vienne et produit des articles brillants et extrêmement lucides sur son époque. Il entame ensuite l'écriture de romans, dont La Toile d'araignée (1923). Il devient en 1925 correspondant à Paris du Frankfurter Zeitung. En 1932, il publie La Marche de Radetzky. Il est l'ami de Stefan Zweig, destinataire de lettres emplies de pessimisme. Malade, alcoolique et démuni, il meurt en 1939.

L'Autodafé de l'esprit

" Je n'écris pas de "commentaires divertissants". Je dessine le visage de notre époque. " Telle est l'ambition maintes fois proclamée par Joseph Roth, qui refusait que l'on considérât son activité de journaliste et de chroniqueur comme celle d'un aimable causeur et ne l'estimait pas inférieure à sa prose romanesque. Les esquisses et portraits ici réunis confirment la validité de cette exigence. Observateur minutieux de la surface chatoyante du monde, qu'il sait rendre en quelques traits de plume suggestifs, l'écrivain brosse un panorama subjectif de la modernité qui est en même temps une quête de sens. Des Images viennoises, écrites dans les tout premiers temps de sa carrière de journaliste, jusqu'aux pages ciselées de Cabinet des figures de cire, où il a rassemblé de son vivant les plus beaux textes rédigés pour le compte de la Frankfurter Zeitung quelques années avant la période de l'exil français, Joseph Roth s'affirme au travers de sa prose toujours lumineuse et alerte comme un maître incontesté de la forme brève.

Le Cabinet des figures de cire, précédé d' Images viennoises. Esquisses et portraits

Notre assassin

La rebellion

Crypte des capucins (la)

Une ombre émouvante signifie plus pour nous qu'un corps au repos. Nous ne sommes plus absorbés par un sourire fixe. Nous savons que seule la mort a un rictus.

Bien que le bruit de la clientèle qui bavarde soit bien plus important que les sujets de son bavardage, il constitue finalement ce type d'expression sociale et indistincte que nous appelons la rhubarbe. Le volume très particulier où les gens se racontent leurs nouvelles semble générer à lui seul ce clair-obscur acoustique, une obscurité sonore, où toute communication semble perdre ses contours, la vérité projette l'ombre d'un mensonge, et une affirmation semble ressembler à c'est en face.

C'est à l'origine pourquoi le concept a évolué pour inclure les accessoires. Nous avons constaté que les meubles se vendent mieux lorsque vous le montrez avec des accessoires.

C'est ainsi que les choses étaient à l'époque. Tout ce qui a grandi a pris son temps, et tout ce qui a péri a pris beaucoup de temps pour être oublié. Mais tout ce qui avait existé autrefois a laissé ses traces, et les gens vivaient sur des souvenirs tout comme ils vivent maintenant sur la capacité d'oublier rapidement et catégoriquement.

Je ne suis pas un rappel, pas un pudding, je suis le plat principal.

Je crois que mes observations m'ont toujours amené à constater que les soi-disant réalistes se déplacent dans le monde avec un esprit fermé, sonne dont la vérité peut errer à volonté.

Il y a une peur de la voluptions qui est elle-même voluptueuse, tout comme une certaine peur de la mort peut elle-même être mortelle.

L'escalator me semble typique: cela nous amène, en grimpant en notre nom. Oui, il ne monte même pas, il vole. Chaque étape transporte son acheteur en altitude, comme s'il avait peur de changer d'avis. Cela nous amène à la marchandise que nous n'aurions peut-être pas pris la peine de gravir une fuite ordinaire de marches.

Seules les petites choses de la vie sont importantes

Quoi qu'il en soit, je ne suis pas ajusté à maintenir un emploi n'importe où à moins qu'ils ne me paient pour me mettre en colère contre le monde. "96

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