Gli Stati Uniti sono afflitti da un'epidemia di insonnia così forte da essere letale. Trish, sorella di una delle prime vittime, lavora per un'associazione non-profit che effettua trasfusioni di sonno: è stata lei a trovare la Piccola A, l'unica donatrice universale finora conosciuta, una neonata il cui sonno purissimo non causa mai crisi di rigetto nei pazienti; ma mentre la ricerca di donatori continua senza sosta, il padre della Piccola A è sempre più riluttante a sottoporre la figlia ai prelievi. Quando dal sonno di un donatore sconosciuto si scatena un'infezione di orribili incubi, Trish dovrà prendere una decisione difficilissima. Benvenuti nel mondo di Karen Russell, narratrice che sa mescolare in dosi perfette il reale e il surreale, la psicologia e la fantascienza, l'horror e la satira sociale. Stregati dalla sua scrittura, attraversiamo questa storia con meraviglia e inquietudine come avviene nei sogni più intensi, scoprendo con quanta potenza la letteratura può toccare temi come il trauma della malattia, la paura del contagio e la gestione della cura, la responsabilità individuale verso il bene collettivo - temi che se ci sembrano attualissimi oggi è perché troppo spesso dimentichiamo che sono eterni.

I donatori di sonno

Finaliste du Prix Pulitzer pour son formidable roman Swamplandia, la jeune Karen Russell, à l'imaginaire débridé, excelle dans tous les registres et s'impose une fois encore, avec ce recueil, comme un maître du réalisme magique.
Des fillettes retenues prisonnières dans une manufacture japonaise sont lentement métamorphosées en vers à soie... Une masseuse se découvre dotée d'étranges pouvoirs en manipulant les tatouages d'un jeune soldat revenu d'Irak... Deux vampires prisonniers d'une citronneraie brulée par le soleil tentent désespérément d'étancher leur soif de sang, au risque de mettre un terme à leur relation immortelle... 
Autant de mondes parallèles fascinants, entre mythe et réalité, qui confirment la subtile extravagance et l'inventivité hors pair d'un des meilleurs écrivains de sa génération.
« Inspirée par George Saunders, Stephen King ou encore Carson McCullers, Karen Russell a une voix bien à elle, tour à tour lyrique et drôle, fantastique et méditative. » The New York Times

Des vampires dans la citronneraie

Finaliste du Prix Pulitzer pour son formidable roman Swamplandia, la jeune Karen Russell, à l'imaginaire débridé, excelle dans tous les registres et s'impose une fois encore, avec ce recueil, comme un maître du réalisme magique.

Des fillettes retenues prisonnières dans une manufacture japonaise sont lentement métamorphosées en vers à soie... Une masseuse se découvre dotée d'étranges pouvoirs en manipulant les tatouages d'un jeune soldat revenu d'Irak... Deux vampires prisonniers d'une citronneraie brûlée par le soleil tentent désespérément d'étancher leur soif de sang, au risque de mettre un terme à leur relation immortelle... 

Autant de mondes parallèles fascinants, entre mythe et réalité, qui confirment la subtile extravagance et l'inventivité hors pair d'un des meilleurs écrivains de sa génération.

« Inspirée par George Saunders, Stephen King ou encore Carson McCullers, Karen Russell a une voix bien à elle, tour à tour lyrique et drôle, fantastique et méditative. » The New York Times

« Votre nouvelle amie bénévole est AUGIE RODDENBERRY. Cordialement, La Direction du Grand Large ». Le vieux Sawtooth trouvait l'idée stupide, et le slogan l'annonçant, bien plus encore : « Aucune Personne Âgée n'est une Île ». Mais rien n'empêche une rencontre entre un homme âgé et une jeune délinquante. Même si elle risque de laisser des traces. ?Cette nouvelle est extraite du livre Foyer Sainte-Lucie pour jeunes filles élevées par les loups. Temps de lecture estimé : à partir de 20 minutes.

Le Grand large

Un imaginaire digne de Lewis Carroll et de Stephen King doublé d’une énergie littéraire débordante : maître en matière de style et d’invention, virtuose du bizarre, Karen Russell, l’auteur de Swamplandia, finaliste du Prix Pulitzer, a su créer un univers singulier, où l’on croise des enfants terribles et des monstres tendres.Qu’est-ce que grandir et devenir adulte ?Ces dix nouvelles aux allures de contes fantastiques explorent la question. Les héros en sont de drôles d’animaux : des jeunes filles élevées par des loups-garous (et rééduquées par des religieuses), un astronome amateur qui étudie la délinquance estivale, deux gamins à la recherche du fantôme de leur sœur…Comme un défi au renoncement, la plume virevoltante de Karen Russell exalte la part d’animalité, d’innocence et de folie qui fut, ou demeure, en chacun de nous.

Foyer Sainte-Lucie pour jeunes filles élevées par les loups

Swanplandia, propriété de la famille Bigtree, a longtemps été le parc d’attractions le plus célèbre de toute la Floride grâce à sa vedette, la mère, dompteuse d’alligators de classe internationale. Après sa mort prématurée, l’entreprise sombre dans le chaos et se retrouve à la merci d’un parc concurrent, bien plus moderne, le Monde de l’Obscur. Alors que son père lâche prise et que son frère et sa sœur s’égarent, Ava, la cadette, se donne pour mission de sauver les Bigtree du naufrage. Swanplandia est en cours de traduction dans une quinzaine de langues et la chaîne HBO en a acheté les droits pour l’adapter en série télévisée.

Swamplandia

A treize ans, Ava Bigtree a passé toute sa vie à Swamplandia, un parc à thème peuplé d alligators, que sa famille a créé sur une île des Everglades, au large de la Floride.Quand le cancer emporte sa mère, l'indomptable vedette du parc, toute la famille plonge dans le chaos. Le père lâche prise, la sœur tombe amoureuse d'un garçon inquiétant du nom de Louis Thanksgiving, son grand frère Kiwi les lâche pour se faire embaucher dans le parc concurrent, Le Monde de l'Obscur. Alors qu'Ava se lance dans une périlleuse mission à travers les marécages pour sauver les siens et Swamplandia, le lecteur se retrouve plongé dans l'univers luxuriant et magique de Karen Russell, dont l'écriture inventive n'est pas la moindre des qualités.

The Bigtree children struggle to protect their Florida Everglades alligator-wrestling theme park from a sophisticated competitor after losing their parents.

Swamplandia!

Le regret est un pèlerinage à l'endroit où j'étais libre de choisir.

Les gens que j'ai lus quand j'étais enfant m'ont vraiment mis en place. Je dois une énorme dette envers Ray Bradbury et Madeleine L'Engle.

Il m'a fallu la majeure partie de la vingtaine pour écrire un livre sur une famille de lutteurs d'alligator. Alors que quelqu'un comme Steve Martin publie son dernier Banjo Symphony, venant de terminer un autre film et un roman le plus vendu acclamé.

Je me sentais souvent être un étranger, ce qui est une excellente formation pour tous les écrivains.

J'essaie vraiment d'écrire tous les jours. C'est difficile, mais c'est ma chose préférée à faire. Donc, ce n'est généralement pas trop dur.

Je pense qu'il y a quelque chose lorsque vous avez une journée ininterrompue, et j'ai l'impression que vous et votre attention pouvez être à nouveau ensemble comme des oiseaux et vous pouvez réellement penser et rêver un peu.

J'espère que dans la trentaine, je grandis en tant qu'écrivain, je vais dans un nouveau territoire.

Granana ne comprend pas ce qu'est le gros problème. Elle n'a pas pleuré lors des funérailles d'Olivia, et je doute qu'elle se souvient même du nom d'Olivia. Granana a perdu, comme quatre-vingt-douze millions d'enfants en accouchement. Tous ses frères sont morts dans la guerre. Elle a survécu à la dépression en volant des ampoules de radis dans le jardin de ses voisins et en pêchant les ormes des pigeons. Papa aime nous le rappeler d'une voix grave, comme si cela expliquait son inquiet, "Les garçons. Votre grand-mère mangeait des pigeons."

"Je ne vais nulle part", m'a-t-elle dit ce soir-là. Mais jusqu'à ce que nous soyons de vieilles dames - un âge de cyprès, un âge de Sawtooth - je continuerai à lui serrer les bras, en public, en privé, dans une panique d'amour.

Une seule note, tenue dans une suspension ambrée du temps, comme un dessin au fusain d'Icare tombant. C'était à la fois triste et féroce, vivant d'une pureté solitaire. Cela a duré encore et encore, jusqu'à ce que mes propres poumons brûlent. « Quel oiseau appelles-tu ? » ai-je finalement demandé, quand je n'ai plus pu le supporter. L'Homme-Oiseau cessa de siffler. Il a souri, pour que je puisse voir toutes ses dents caillouteuses. "Toi.

Il y a certaines choses préhistoriques qui nagent au-delà de l'extinction.

Dans les nouvelles, il y a plus d'autorisation pour être elliptique. Vous pouvez avoir Image-Logic, ou c'est presque comme un poème en ce que vous pouvez parvenir à de nombreuses significations dans un court espace.

En grandissant, l'Église catholique était vraiment un tel incubateur pour mon imagination, car tous ces mystères se sentaient ancrés dans ce paysage tropical incroyablement vert: l'océan à proximité, les banyans géants. Tout cela me faisait partie d'un mystère transparent pour moi.

Ma sœur aînée a des royaumes entiers en elle, et certains d'entre eux ne sont accessibles qu'à certaines saisons, par certains types de temps.

C'est drôle, pendant longtemps, j'allais à la pastèque et nier que j'étais un réaliste magique. Cela me semblait imprécis, une fausse déclaration.

Pour moi, le terme «fiction littéraire» signifie qu'il y a toujours l'attention accordée à la langue et à l'expérimentation linguistique, à la sophistication.

J'ai un B.A. En espagnol, si brièvement, j'ai pensé que quelqu'un pourrait me payer pour parler mal de l'espagnol dans un autre pays, comme la Norvège.

Le grand talent de l'Amérique, je pense, est de générer des désirs qui ne se seraient jamais produits, nativement,... et de rendre ces désirs si douloureusement réels que l'argent devient une fiction, un moyen imaginaire pour une fin concrète.

Et je pense que la grande fiction, même lorsqu'elle est comique, a une urgence ou une inévitabilité, un sentiment que l'écrivain a absolument dû écrire cette histoire particulière de cette manière.

Il reste incroyable pour moi que j'ai des lecteurs au-delà de mes propres relations de sang - c'est un cadeau fou et sauvage.

Tout endroit peut donc devenir un cimetière. Tout ce qu'il faut, c'est votre corps. Ce n'est pas juste, je pense, et je reçois ce souhait pétulant pour les fleurs et les deuil laides, le vieil chagrin familier de ma mère. Quelqu'un que j'aime m'occuper de ma future tombe. Ce n'est probablement pas la mauvaise chose à souhaiter.

J'ai des amis qui sont capables d'écrire un brouillon très rugueux, puis de revenir en arrière et de broder - ce sont en quelque sorte les constructeurs de la cathédrale de la fiction. Je ne sais jamais vraiment ce que je fais, et tout mon plaisir est au niveau de la ligne. C'est une façon étrange d'aller de l'avant. C'est un peu comme un moyen de se frayer un chemin à travers ces grands bois. Les meilleurs, quoi que j'aie l'impression d'écrire, une autre chose secrète commencera à se concentrer.

Mes cours préférés étaient toujours un vocabulaire ringard stupide.

Une trêve alimentaire, le pique-nique suspension du sentiment oedipien qui permet aux générations de s'aimer lors des réunions de famille.

J'ai passé la plupart de mes 20 ans avec ces lutteurs d'alligator dans les marécages du sud de la Floride.

Mon arrière-cour était remplie de folie, elle s'est simplement développée indigène dans le sud de la Floride.

Ce qui passe pour des nouvelles, ce sont juste des spéculations morbides ou des cris caricaturaux, suivis des publicités en couches.

Ses oeuvres

Ses derniers livres