Kersti Kaljulaid, née le 30 décembre 1969 à Tartu, est une haut fonctionnaire et une femme d'État estonienne. Elle est membre de la Cour des comptes européenne de 2004 à 2016 et présidente de la république d'Estonie de 2016 à 2021.

À l'échelle mondiale, nous devons nous assurer que les marchés sont ouverts ... Si nous voyons qu'il existe des restrictions sur le libre-échange, alors une simple logique économique démontrera que cela n'est pas bénéfique.

En 2008, lorsque la Russie a attaqué la Géorgie, les pays occidentaux l'ont pris comme un incident isolé, mais c'était probablement le début de la poussée contre notre architecture de sécurité internationale sous-jacente. Et cette poussée a alors commencé un glissement de terrain qui a entraîné une occupation de Crimée.

Tout n'est pas si mauvais ... Quelle que soit la façon dont vous le regardez, nous pensons que nous pouvons affronter l'avenir lorsque le monde libéral et basé sur la démocratie s'en tient ensemble. Nous avons une grande confiance que ce sera.

Nous avons eu le vice-président Pence en visite à Tallinn, où il a rencontré non seulement moi mais aussi avec mes autres collègues baltes - la présidente lituanienne Mme Grybauskaite et le président letton M. Vejonis. Et, bien sûr, le vice-président Pence a été très clair que l'OTAN agit dans son ensemble. L'attaque contre un est une attaque contre tous.

Tout le monde a le droit de décider de son propre sort.

Notre principale préoccupation sera toujours la sécurité.

Les emplois industriels disparaissent et continueront de disparaître en raison des gains de productivité de l'automatisation. Ainsi, les modèles sociaux créés pour s'adapter aux économies de services industriels et précoces ne seront plus viables. À mesure que la main-d'œuvre industrielle se rétrécit, le modèle social fondé sur cela ira également.

L'Estonie maintient un système scolaire en deux langue. Je ne connais pas de nombreux pays du monde qui fournissent un système comme le nôtre. Nous nous assurons que notre minorité russophone se sent à l'aise et impliquée dans ce pays.

Les Estoniens sont beaucoup plus habitués aux services bancaires par Internet plutôt qu'à une carte de crédit en ligne.

Partout dans le monde, les gens ont des liens russes. Il n'y a rien de mal à avoir des connexions russes tant que vous êtes transparent à ce sujet.

Les États-Unis, ainsi que des alliés transatlantiques, n'ont jamais reconnu l'occupation des États baltes par l'Union soviétique. Moscou a fait face à une pression ou à des représailles chaque fois qu'il tentait de progresser vers la reconnaissance officielle, ou du moins l'acceptation, de son affirmation selon laquelle les États baltes étaient des républiques soviétiques.

En Estonie, notre plus grand trésor national est notre système éducatif égalitaire.

Nous avons toutes les raisons de faire confiance à l'OTAN et à la coopération transatlantique.

Parfois, j'entends, en particulier de la Russie, que nous détestions simplement la Russie et que nous n'aimons pas coopérer, que nous sommes hystériques sur les risques. Mais c'est totalement faux. Nous bénéficierions grandement économiquement si notre voisin était un pays démocratique et en développement.

Les cyberattaques nous font pleuvoir sur nous de nombreux endroits. Vous devez rendre vos systèmes sécurisés et sûrs et enseigner à votre peuple cyber-hygiène.

En tant que président de l'Estonie, je représente la seule société véritablement numérique qui a en fait un État; Presque toutes les interactions de nos citoyens avec le gouvernement, y compris le vote, peuvent se faire en toute sécurité en ligne, et nos «résidents électroniques» peuvent intégrer et gérer leurs entreprises en Estonie sans jamais avoir à mettre le pied ici.

Traditionnellement, les nations ont exploité les contribuables sur leur territoire en faisant presque toutes les garanties sociales qui dépendent du travail dans un pays, chaque jour, chaque mois et pendant au moins trois décennies. En créant la libre circulation des personnes, ce Web est devenu plus complexe mais n'a jamais disparu.

Si nous regardons il y a des décennies, nous savons que les alliés de l'OTAN ont contribué à beaucoup d'équipements près de la frontière de l'Union soviétique.

Trop de gens dans le monde associent la démocratie à leur capacité d'aller acheter de plus en plus chaque année. Je viens d'un pays où il est beaucoup plus populaire de rappeler aux gens que la démocratie est disponible à chaque niveau de revenu, et c'est quelque chose que vous devez protéger.

Il y a de grands espoirs de France et de ce qu'ils essaient d'y parvenir en libéralisant le marché du travail et d'autres réformes. Vous en perdez, vous en gagnez.

Le problème est que si la Russie organise des exercices - et ne pas être transparent sur ce que sont exactement ces exercices - il crée des soupçons quant à leurs objectifs.

Ma mère était médecin et j'ai grandi avec elle dans un petit appartement appartenant à ma grand-mère, car l'Union soviétique n'a jamais jugé bon à laisser notre famille avoir son propre appartement.

Je ne connais aucun problème que les pays d'Europe sont confrontés - environnement, infrastructure, marchés, développement du marché, la cinquième liberté étant la liberté numérique, la sécurité des frontières, le terrorisme, la migration - qui peuvent être mieux résolus seuls.

L'Estonie est fière du fait que le pays a aujourd'hui une vie juive florissante et heureuse.

Je dois me rappeler avec gratitude ces 178 femmes et hommes juifs qui ont participé à la guerre d'estonie d'indépendance. Nos deux nations savent ce que signifie garder votre identité et votre liberté même sous la pression des puissances étrangères, et nous pouvons être fiers de leurs réalisations.

Je ne veux pas sembler être un type spécial de haineux en Russie. Il y a très peu de chefs d'État en Europe qui ne aimeraient pas avoir de très bonnes relations avec la Russie.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Kersti_Kaljulaid

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