Half a complex

"Ma pratique se concentre autour de l'apparition, qui implique aussi une disparition. Or, c'est un état que l'on nie un peu à l'oeuvre d'art. En général, on lui prête plutôt une longue temporalité, mais ce n'est qu'en considérant la possibilité qu'une chose s'arrête que l'on peut aussi profiter de son apparition." Cette monographie parcourt l'ensemble des oeuvres de Dominique Gonzalez-Foerster, à travers plusieurs thèmes : Apparitions, Attractions. Livres, Parcs. Villes et Chambres. Elle est accompagnée de textes de Patricia Falguières, Liam Gillick, Hans Ulrich Obrist, Aveek Sen et Olivier Zahm.

Dominique Gonzalez-Foerster

Proxemics - Selected Writings (1988-2006)

Monographie de référence conçue par l'artiste britannique, centré sur les travaux des cinq dernières années, avec un essai et la description de nombreux projets actuels.

Factories in the Snow

Anri Sala

Script du film réalisé par Liam Gillick en 2004, mise à jour de la version de 1904 de Fragments d'histoire future de Gabriel Tarde (1896).

Underground (Fragments of Future Histories)

Monographie rassemblant une très abondante illustration de l’oeuvre de Sylvie Fleury présenté de manière éparse et quasi exhaustive.

Sylvie Fleury - Identity, Pain, Astral Projection

Quels que soient vos efforts, c'est toujours demain. Et nous y voilà encore. A l'autre bout de la ville, le trauma avait submergé l'échange personnel. Quelque chose de volontaire et déterminé avait tranché le crépuscule. Douleur dans un immeuble. Nous l'appelions "le grand centre de conférence"... Une quête du centre tenue en échec par la violence, le désordre et le complot.

L'île de la discussion ; le grand centre de conférence

Ce que les gens aux États-Unis doivent comprendre, c'est qu'il y a parfois un contenu politique profond dans mon travail qui est enraciné dans la reconfiguration d'après-guerre en Europe. Je suis toujours étranger en Amérique. Je suis quelqu'un qui apporte des histoires nuancées ailleurs qui seront toujours plus difficiles à prendre.

En tant qu'artiste, il est clair que le prix de l'art n'a rien à voir avec vous, il a à voir avec une idée de ce que le marché tolérera.

Les gens pensent que le marché de l'art concerne les opportunistes et les gestionnaires de fonds spéculatifs qui deviennent des arts brisés, mais ce qui s'est vraiment passé, c'est qu'il y avait une nouvelle configuration de valeurs bourgeois aux États-Unis et une acceptation parmi la bourgeoisie de l'art contemporain comme une idée. Je pense que les gens bourgeois sont horribles.

Je reste intéressé par le potentiel de l'art, sauf que j'ai toujours été plus frappé par le modernisme appliqué que le modernisme élevé. C'est en partie à cause de la théorie féministe et d'être évoqué dans les années 70, avec l'interrogation qui parle, et pourquoi, et quelle autorité ils portent.

Personne né dans les années 1950 ne s'est beaucoup intéressé à ma génération, et tout ce que nous avons fait, c'est essayer de le réparer en parlant aux gens qui sont venus après nous. Je ne traîne pas avec quiconque a 10 ans de plus que moi, mais je traîne avec beaucoup de gens qui ont 10 ans de moins.

J'opérrai dans l'écart entre la trajectoire de la modernité et la trajectoire du modernisme. Donc, ce que les gens pensent que le design n'est pas le design, c'est ma tentative de m'engager dans la trajectoire de la modernité.

Les États-Unis ont toujours été une contradiction. Cela a toujours été un lieu institutionnel profondément protectionniste, où vous n'êtes pas autorisé à fumer, et vous n'êtes pas autorisé à le faire, et vous n'êtes pas autorisé à le faire. Et puis, d'un autre côté, c'est complètement libertaire en quelque sorte. Il y a donc ce mélange étrange d'être incroyablement autoritaire et incroyablement ouvert en même temps.

Je pense que lorsque les gens ont du mal à essayer de comprendre le monde de l'art comme une idée, ils le comprennent mal. Ils pensent que c'est un monde de visionnaires ou d'opportunistes. Mais cela inclut également les gens qui veulent participer à cet exercice culturel mais qui n'ont pas les trucs requis, ils n'ont pas les idées ni la production.

"L'art contemporain" est pour moi une sorte de terme historique qui décrit les 40 ans entre la construction et la chute du mur de Berlin. Je ne sais pas qui trouvera un meilleur terme pour décrire l'art, mais je pense que l'art contemporain est en fait foutu.

La bourgeoisie est la seule personne à vouloir m'aider. La bourgeoisie éclairée est les seules à achète quoi que ce soit, à s'occuper de celle-ci et à ne pas demander une remise. Ils veulent s'occuper de vous.

Le plus gros problème pour ma génération est que les gens nés des années avant nous n'ont aucun concept de nous. Il y a un écart massif. Je ne sais pas pourquoi, mais nous étions vraiment comme des orphelins. Ces gens ont concouru contre nous, ils nous détestaient et se sont battus pour les choses, et pourtant ils n'avaient aucun intérêt pour notre travail.

Ses oeuvres

Ses derniers livres