Anéantie par les excès de l'humanité et des guerres interminables, la Terre n'est plus que cendres et désolation. Seuls les plus riches survivent, forcés de s'adapter à des conditions apocalyptiques. Leurs corps se sont transformés, albinos, stériles, les survivants se voient désormais contraints de mourir le jour de leurs cinquante ans. Tous vivent dans la peur, sous le joug du sanguinaire Jean de Men. 
Christine Pizan a quarante-neuf ans. La date fatidique approche . Rebelle, artiste, elle adule le souvenir d'une héroïne, Jeanne, prétendument morte sur le bûcher. Jeanne serait la dernière à avoir osé s'opposer au tyran. En bravant les interdits et en racontant l'histoire de Jeanne, Christine parviendra-t-elle à faire sonner l'heure de la rébellion ?

Le roman de Jeanne

INTRODUCTION BY CHELSEA CAIN:: This is not your mother's memoir. In The Chronology of Water, Lidia Yuknavitch expertly moves the reader through issues of gender, sexuality, violence, and the family from the point of view of a lifelong swimmer turn..

La Mécanique des Fluides

Dora est allergique au moindre geste d'affection. Le hic : elle aime secrètement sa meilleure amie, et c'est réciproque. La poisse : ses parents l'envoient consulter. La guerre est déclarée. Entre les séances farfelues avec son psy et les frasques provocantes de sa drôle de bande, Dora entend bien contrer le moralisme ambiant pour affirmer sa différence, dans un joyeux fracas. Un hymne déjanté à l'adolescence et aux névrosés de tous bords, conté par la petite soeur spirituelle du Tyler Durden de Fight Club.Punk, féministe, hilarant : inoubliable.

Dora la dingue

Nageuse depuis toute petite et espoir pour les Jeux olympiques, Lidia cherche à tout prix à échapper à un univers familial malsain et oppressant, entre un père abusif et alcoolique et une mère dépressive et suicidaire. Elle accepte une bourse sportive pour entrer dans une université au Texas. Mais, renvoyée de l'université pour avoir consommé des drogues et de l'alcool, Lidia décide de participer au projet d'écriture de Ken Kesey (l'auteur culte de Vol au-dessus d'un nid de coucou) car, elle en est convaincue, l'écriture est sa vocation, plus que ça, son salut. Cependant, alcool et substances illicites continuent de couler à flots, tandis que la jeune femme se découvre bisexuelle et fait l'expérience du S&M. Lidia parvient finalement à chasser le chaos de ses années de jeunesse grâce à l'amour de son mari et de son fils, mais aussi grâce à la consécration de son travail d'écrivain.La Mécanique des fluides n'est pas une histoire d'addiction, d'abus et de perdition : c'est le triomphe implacable du pouvoir des mots et de l'écriture. Le récit bouleversant d'un auteur unique.

La mécanique des fluides

Seattle. Dora, dix-huit ans, souffre de toux persistante, d'évanouissements intempestifs et d'aphonie spontanée au moindre geste d'affection. Gênant, surtout lorsqu'on est secrètement amoureuse de sa meilleure amie et que c'est réciproque. Pour ses parents, qu'elle surnomme M. et Mme Pharmazombie, il n'y a aucun doute, Dora doit aller consulter un psychiatre. On assiste hilare, médusé et fasciné, aux séances rocambolesques entre Dora et Sigmund, le psy, ainsi qu'aux aventures tout aussi insolites de Dora et ses amies, qui tentent de résister à la morosité et au puritanisme ambiant, tout en affirmant leur différence, malgré le qu'en-dira-t-on. Dora la Dingue, c'est l'adolescence comme vous ne l'avez jamais lue. Un concentré de folie, un hymne aux décalés et aux névrosés du monde entier dont Dora, en digne petite sour spirituelle du Tyler Durden de Fight Club, est l'électrique et inoubliable porte-parole.

"Je ne sais pas comment, mon père s'est mis dans la tête que j'avais besoin d'un psy", se demande Ida, adolescente en crise qui décide un soir de se raser le crâne avant de passer à table, au grand dam de son père, volage et égoïste, et de sa mère, dépressive et alcoolique, qu'elle surnomme M et Mme Pharmazombie. Ida, ou plutôt Dora comme l'ont rebaptisée ses amies, double clin d’œil à Dora l'Exploratrice et à la Dora de Freud, jeune patiente hystérique que le célèbre Sigmund a soignée en 1901, se voit ainsi obligée d'aller consulter un psychanalyste, qu'elle surnomme ironiquement Sig. Et Sig a du pain sur la planche car Dora souffre de toux persistante, d'évanouissements intempestifs et d'aphonie psychosomatique au moindre geste d'affection ou de désir à son égard. Gênant, surtout lorsque Obsidienne, amie dont Dora est secrètement amoureuse, tente de l'embrasser. Petite sœur du Tyler Durden de Fight Club, Dora conçoit l'analyse comme un combat de boxe mental qu'elle doit absolument remporter, et à chaque uppercut psychanalytique du vieux Sig, Dora riposte en prenant des poses lascives pour le déstabiliser. On suit hilare, choqué et fasciné, les aventures de Dora et ses amis (Obsidienne, mystérieuse Amérindienne ; Marlene, transsexuel rwandais féru de littérature érotique ; Little Teena, rouquin gay de 141 kilos, et Ave Maria, blonde maigrichonne s'exprimant uniquement par vocalises) qui lancent des raids artistiques dans les centres commerciaux ou prennent en filature Sigle psy en le filmant après avoir émietté 5 viagras dans sa tisane. Roman classique sur l'adolescence ? Bien au contraire... Dora la Dingue est un concentré de folie, un hymne aux décalés, aux névrosés du monde entier, dont Dora est l'électrique et inoubliable porte-parole.

Dora la Dingue

Seattle. Dora, dix-huit ans, souffre de toux persistante, d'évanouissements intempestifs et d'aphonie spontanée au moindre geste d'affection. Gênant, surtout lorsqu'on est secrètement amoureuse de sa meilleure amie. et que c'est réciproque. Pour ses parents, qu'elle surnomme M. et Mme Pharmazombie, il n'y a aucun doute, Dora doit aller consulter un psychiatre. On assiste hilare, médusé et fasciné, aux séances rocambolesques entre Dora et Sigmund, le psy, ainsi qu'aux aventures tout aussi insolites de Dora et ses amies, qui tentent de résister à la morosité et au puritanisme ambiant, tout en affirmant leur différence, malgré le qu'en-dira-t-on. 
Dora la Dingue, c'est l'adolescence comme vous ne l'avez jamais lue. Un concentré de folie, un hymne aux décalés et aux névrosés du monde entier dont Dora, en digne petite soeur spirituelle du Tyler Durden de Fight Club, est l'électrique et inoubliable porte-parole.

Lidia Yuknavitch (née le 18 juin 1963), est une écrivaine et une enseignante américaine qui vit en Oregon. Elle est l'auteure de son récit autobiographique La Mécanique des Fluides, de Dora la dingue et du Roman de Jeanne. Elle est également connue pour son discours sur TED « La beauté d'être marginal » qui a été visionné plus de 2,5 millions de fois et pour son livre de suivi « Le manifeste d'un marginal ».

Votre vie ne se produit dans aucun type d'ordre. Les événements n'ont pas de relations de cause à effet comme vous le souhaitez. C'est une série de fragments, de répétitions et de formations de motifs. La langue et l'eau ont cela en commun.

La naissance est bien sûr violente. Les menstruations sont violentes. Croyez-moi, si les pénis masculins s'ouvrirent une fois par mois et prenaient du sang, nous entendrions parler de la violence.

Je veux juste que mes histoires soient à moi.

Je ne suis pas seul. Quoi qu'il y ait ou est, l'écriture est avec moi.

Une chose à propos des humains est que nous les avons tous - des lifestes. Nous vivons par et à travers eux. Mais les écrivains de mémoires sont particulièrement bons pour apporter des stratégies littéraires et une forme à l'expérience (du moins les bonnes sont).

Dans l'eau, comme dans les livres - vous pouvez quitter votre vie.

Les rochers. Ils portent la chronologie de l'eau. Toutes choses vivent et mortent simultanément entre vos mains.

Ce n'est que lorsque je fais des mouvements loin de la tribu de l'art indépendant et de la littérature. C'est peut-être quelque chose d'important pour moi de continuer à penser. Ce que vous gagnez, ce que vous perdez, pourquoi et comment. Peut-être que le bord de la page est l'endroit pour moi. Peut-être que ça va.

Certes, je participe à une tradition déjà établie et impressionnante, mais c'est une tradition qui monte et à travers le courant dominant en courtes rafales et légumineuses, puis se dilue. Walt Whitman et Emily Dickinson ont tiré et ont ensuite été aspirés sous terre sous des versions plus divertissantes et moins radicales du corps et de l'auto-poésie et de la prose qui posaient des corps en union plus parfaite avec une bonne citoyenneté.

L'aspiration est coincée chez certaines personnes. Il est difficile de penser oui. Ou vers le haut. Quand tout ce que vous ressentez est de combattre ou de courir.

L'une des raisons pour lesquelles j'aime le langage est que, concernant la sémiotique, le langage est un système de signes arbitraire, ce qui signifie que les signes qui s'y trouvent sont en flottant libre, mais nous les avons mis dans un certain ordre pour leur donner un sens. Si nous les laissons seuls, ils seraient comme de l'eau, comme l'océan. Ce ne serait que ce vaste champ de matière ou de signes flottants, donc de cette manière, je pense que la langue et l'eau ont beaucoup en commun. Ce n'est que nous apportons la grammaire et la syntaxe et la diction et le besoin humain de signification qui ordonne la langue, le hiérarchie.

Je suis à nouveau amoureux de la langue parce que Luke B. Goebel n'a pas peur de nous ramener à travers l'embarquement de la perte dans le chaos des mots. Quelqu'un brûle un manuscrit au Texas; La vitesse de quelqu'un met en feu une vie; Un cœur est battu presque à mort, la route elle-même est le voyage, un homme est remettré dans son passé animal - Better, au-delà de l'ego, beau et look: il reste un paysage de rêve américain. Il y a une raison de continuer.

J'ai cependant un regret. Je souhaite que Kathy Acker soit toujours en vie. J'aimerais pouvoir nager avec elle à nouveau. Mon dette littéraire envers elle est énorme. C'est une mère plus importante pour moi que quiconque ne peut l'imaginer. En langue, je suis devenue une fille qui vaut une merde à cause d'elle. Dans la langue, j'ai redéfini fille, femme, je suis devenue écrivaine. Dora est une sorte d'hommage.

Je dirais que l'art est avec vous. Tout autour de toi. Je dirais que quand il ne semble y avoir personne d'autre, il y a de l'art. Je dirais que vous pouvez aimer l'art comme vous souhaitez être aimé. Et je dirais que l'art est une bouée de sauvetage pour le reste d'entre nous - nous sommes ici. Tu n'es pas seul. Il n'y a rien de vous qui nous fait peur. Il n'y a rien non plus non aimable non plus.

La fiction et la poésie exposent les choses intimes de la vie d'une personne autant que les mémoires, et parfois plus. Je ne vois pas ou ne vit pas la distinction que vous faites sur les formulaires.

Ce qui est puissamment ironique car l'une des critiques les plus courantes des romanciers américaines (c'est une charge de merde, mais elle se fait un bon nombre de choses) est qu'elles n'écrivent pas les "grandes" histoires sur "universel" ou "mondain" Concepts ... Jésus. Euh, quand nous le faisons? On nous dit de retourner dans la cuisine et la chambre - retournez à écrire sur les choses mère-y-yer-y.

Je n'ai pas beaucoup d'intérêt à écrire s'il n'y a pas d'occasions d'ouvrir les formulaires hérités. L'écriture que j'aime lire le plus fait cela aussi. Je suis un drogué de forme.

La pratique de l'utilisation de la métaphore et de l'image et de la composition et des choix linguistiques pour déplacer le lecteur à travers le contenu.

Si je n'avais pas passé une grande partie du temps dans le monde universitaire, je ne pourrais pas avoir la profondeur de la conscience que je fais pour des idées comme ça. Je pourrais penser, par exemple, que Freud n'était pas grave en termes de forme de l'organisation sociale à ce moment-là. Je pourrais penser que les discours de politique et de droit sont réels et stables et équitables.

Parfois, les sauveurs sont différents de ce que vous pensiez.

Le rire peut vous secouer du délire de chagrin

Je pourrais penser que l'égalité a été réalisée, il n'y a pas de relation de pouvoir en termes de classe, de race ou de sexe, je pourrais juste vouloir boire mon latte et acheter de jolies chaussures et écrire des livres sur des filles qui se marient, meurent ou y aller Insane, puis allez faire mes ongles.

Inventez des histoires jusqu'à ce que vous en trouviez une avec laquelle vous pouvez vivre.

Avoir des modèles et des répétitions sans fin accompagnant votre insuffisance, comme pour dire abandonner cette autre histoire plus linéaire, avec son début, son milieu et sa fin, avec sa fin transcendant, lâchez prise, nous sommes le poème, nous sommes venus des miles de la vie , nous avons survécu aussi loin pour vous dire, continuer, continuer.

J'ai remarqué au cours des dernières années de ma vie d'écrivain que les femmes écrivains en particulier sont découragées sous des formes intelligemment déguisées en incluant l'intellectuel dans leur matériel créatif bien plus que vous ne le croiriez.

Il peut être vrai aussi que je n'aurais pas rencontré les livres et l'art et les idées les plus importants de ma vie si je n'avais pas chassé un doctorat. J'y ai beaucoup pensé ... Peut-être que j'aurais trouvé les mêmes livres par moi-même, mais je ne peux pas le savoir avec certitude.

Je suis encore en quelque sorte avec Virg Woolf sur celui-ci: "Les femmes doivent tuer l'idéal esthétique à travers lequel elles ont elles-mêmes été" tuées "dans l'art."

Je tombe sur le trottoir comme l'enfance quittant un corps.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Lidia_Yuknavitch

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