This is a capacious and wide-ranging book, not just about individuals but about the history they move through. Whether the scene is Liverpool in the Blitz, a potato-chip factory in the prairies or a seedy hotel room in Hanoi, the writing is immediate . . . Grant approaches each character with insight and a tart sympathy' Hilary Mantel, Literary Review
Sybil Ross has been brought up by her Jewish furrier father and style-obsessed mother as an empty-headed fashion plate. But on the worst night of Liverpool's blitz she uncovers a secret that leaves her disorientated. When the war is over, Sybil embarks on a voyage that leads her to the very edge of America, and to a final choice. 
THE CAST IRON SHORE is a beautuful evocation of one woman's journey from the 1930s to the 1990s, combining the personal and political in an outstanding first novel.

The Cast Iron Shore

'If you go back and look at your life there are certain scenes, acts, or maybe just incidents on which everything that follows seems to depend. If only you could narrate them, then you might be understood. I mean the part of yourself that you don't know how to explain.' In the early seventies, a glamorous and androgynous couple known as Evie/Stevie appear out of nowhere on the isolated concrete campus of a new university.  To a group of teenagers experimenting with radical ideas, they seem blown back from the future, unsettling everything and uncovering covert desires.  But their mesmerising flamboyant self-expression hides deep anxieties and hidden histories.
For Adele, who also has something to conceal, Evie becomes an obsession - an obsession which becomes lifelong after the night of Adele's twentieth birthday party.  What happened that evening and who was complicit are questions that have haunted Adele ever since.   A set of school exercise books might reveal everything, but they have been missing for the past forty years. 
From summers in 1970s Cornwall to London in the twenty-first century, long after she has disappeared, Evie will go on challenging everyone's ideas of how their lives should turn out. 
With her hallmark humour, intelligence and boldness Linda Grant has written a powerful and captivating novel about secrets and the moments that shape our lives.

Upstairs at the Party

"Le passé est un récit, une histoire que vous essayez de leur 
transmettre, mais ils ne vous croient pas. Vous pourriez tout 
aussi bien leur raconter Tom Pouce. Les faits les dérangent : 
ils sortent de la pièce en courant, un doigt dans la gorge, 
quand leur père et mère rappellent l'après-midi de 1969 où ils 
se sont rencontrés, où tout s'est fait si vite, en une heure, parce 
que ça se passait comme ça à l'époque, sans tourner autour du 
pot. Ils bluffent, tu sais, avait-elle entendu Marianne dire à son 
frère quand ils étaient adolescents. Il faut bien qu'ils inventent 
quelque chose pour avoir l'air intéressant, mais tu les trouves 
intéressants, toi ? Papa est rasoir et maman est une 
emmerdeuse. — Moi ? rasoir ? dit Stephen. Depuis quand ? — 
Mieux vaut être rasoir qu'être une emmerdeuse. Marianne 
pensait que les gens de leur génération étaient tous des 
poseurs. On leur avait tout donné et ils avaient tout gaspillé, ils 
avaient "bousillé la planète". — On n'était pas des poseurs, dit 
Stephen. Tout ce que nous voulions, c'était vivre une vie 
authentique, remettre en question les conventions bourgeoises 
de la génération de nos parents. Nous voulions rendre les 
choses vraies. — Et vous y êtes arrivés ? demanda Marianne."

Nos années folles - Occasion

Vivien Kovaks est la fille unique d'Ervin et Berta, un couple de Juifs hongrois immigrés à Londres depuis 1938. Autant que Vivien le sache, sa famille se réduit à ces deux parents taciturnes et renfermés. Mais, à dix ans, elle se découvre un oncle, et pas n'importe qui, un truand célèbre, Sandor Kovacs, propriétaire véreux et maquereau occasionnel. Son père refuse de lui en dire davantage sur ce frère détesté, cependant la petite fille reste fascinée par la seule image qu'elle ait de Sandor, habillé richement et paré d'une montre en diamants. Puis le temps passe, et la vie de Vivien suit un cours monotone, qui culmine lorsqu'elle épouse sans conviction Alexander, un Anglais de bonne famille. Or un drame l'oblige à retourner vivre chez ses parents. Ce qu'ils se mettent sur le dos est l'histoire d'une famille où secrets, déceptions et trahisons intimes se mêlent aux douleurs provoquées par la grande Histoire. Entre tragique et comique, l'auteur dissèque avec finesse les émotions que les personnages dissimulent, ou exposent, par le biais de leurs habitudes et de leurs codes vestimentaires.

Ce qu'ils se mettent sur le dos

The further away anyone was from that block of Ben Yehuda street, the easier it seemed to find a solution to the conflict between Israelis and Palestinians, that stubborn mess in the centre of the Middle East and the more I studied these solutions, the more I thought that they depended for their implementation on a population of table football men, painted in the colours of the two teams: blue and white for the Israelis, green, red and black for the Palestinians. All the international community had to do was to twist the levers and the little players would kick and swing and send the ball into the net, to victory' 
One block of a Tel Aviv street is the starting point for Linda Grant's exploration of the inner dynamics of Israelis - not the government and its policies, but the people themselves, in all their variety.  Iraqi shop-keepers, Teenage soldiers, Mob bosses, Tunisian-born settlers, Russian scientists, and the father of the child victim of a suicide bomber are some of the people she meets.

The People on the Street: A Writer's View of Israel

" J'étais venue de Londres pour écrire un roman que je n'ai toujours pas écrit. Il s'agissait d'un pays où arrivaient des immigrants du monde entier. On aurait pu le mettre au beau milieu de l'Antarctique, avec pour seuls ennemis des ours polaires et des pingouins, ç'aurait tout de même été un endroit très difficile, bourré de problèmes bien à lui (...) Nous sommes rentrés à Tel Aviv. Tout avait l'air différent. Le vent nocturne soufflait de la mer. Les gens marchaient dans les rues, dans Ben-Yehouda, devant le Supersol, la synagogue, le café Mapou, les bijoutiers, le stand de falafels, les kiosks - tout semblait plus réel que jamais auparavant, plus compliqué, plus intéressant, plus humain. "

Le roman que je n'ai pas écrit - Mémoires d'Israël

" j'étais venue de londres pour écrire un roman que je n'ai toujours pas écrit.
 il s'agissait d'un pays oú arrivaient des immigrants du monde entier.  on aurait pu le mettre au beau milieu de l'antarctique, avec pour seuls ennemis des ours polaires et des pingouins, ç'aurait tout de même été un endroit très difficile, bourré de problèmes bien à lui (. ) nous sommes rentrés à tel aviv.  tout avait l'air différent.  le vent nocturne soufflait de la mer.  les gens marchaient dans les rues, dans ben-yehouda, devant le supersol, la synagogue, le café mapou, les bijoutiers, le stand de falafels, les kiosks - tout semblait plus réel que jamais auparavant, plus compliqué, plus intéressant, plus humain.
 ".

Le roman que je n'ai pas écrit ; mémoires d'israël

Je ne suis pas en aucun cas de l'imagination une personne bien rangée, et les tas de livres non lus sur la table basse et par mon lit ont une qualité plaintive et plaidante pour moi - "Lisez-moi, s'il vous plaît!"

Je suis un rêveur vraiment mouvementé; Je ne me réveille jamais dans un rêve, et il y a des tas de charges, beaucoup d'action, de grands rêves à succès, ce sont toutes des entreprises majeures.

Ce n'est pas le coup de poing que vous attendez qui vous renverse.

Les temps étaient très difficiles si vous étiez une fille juive politique et politiquement correcte vivant dans l'East End de Londres pendant le Blitz et que vous essayiez de gagner votre vie en tant que coiffeur.

L'héritage des travaux de guerre des femmes est notre structure d'emploi post-industrielle actuelle. C'est la guerre qui a créé la demande pour une main-d'œuvre féminine technologiquement avancée, déracinée et peu payée et non syndiquée et a ouvert la voie à faire du travail à temps partiel la norme pour les femmes mariées maintenant. Une génération plus tard, ce sont les filles des travailleuses de la guerre qui ont terminé la campagne de leur mère pour un salaire égal.

Les vêtements que vous portez sont une métamorphose. Ils vous changent de l'extérieur.

J'ai réalisé comment pour nous tous qui ont atteint l'âge à la fin des années 60 et au début des années 70, la guerre a été une expérience déterminante. Vous êtes allé de ne pas l'avoir fait, mais le fait et les décisions que cela nous ont forcés à nous marquer pour le reste de nos vies, tout comme la dépression et la Seconde Guerre mondiale avaient marqué mes parents.

Une nouvelle robe. Est-ce tout ce qu'il faut pour prendre un nouveau départ, ce morceau de tissu teint, façonné dans la forme d'un corps de femme ?

Il est devenu évident que la génération qui a changé le monde était la génération de mes parents, et pas seulement en termes de la Seconde Guerre mondiale, mais si vous regardez toute la législation sociale des années 60 - avortement, réforme du droit homosexuel, égal Pay - Cela n'a pas été fait par ma génération; Cela a été fait par des personnes adultes.

Quand j'avais la vingtaine dans les années 1970, j'ai lu tout Jean Rhys. J'ai relu très peu depuis parce que les premières impressions étaient si puissantes qu'elles sont restées avec moi.

Quand j'étais enfant, le dimanche matin, la famille se réunissait autour du gramophone recouvert de cuir bleu pour écouter des disques.

La vengeance est tellement plus satisfaisante que le regret.

Quand j'avais 20 ans, j'étais extrêmement fier des rangées de classiques modernes du pingouin gris dans ma bibliothèque.

La lecture n'était pas ma religion - c'était mon oxygène.

Je suis un rêveur vraiment mouvementé, je ne me réveille jamais à partir d'un rêve et il y a des tas de charges, beaucoup d'action, de grands rêves à succès, ce sont toutes des grandes entreprises.

Il n'y a probablement pas d'écrivain en prose plus fin en Grande-Bretagne maintenant, personne mieux pour faire une phrase, personne mieux dans l'écriture descriptive, personne qui ne peut se rapprocher de la vivacité de l'intérieur des autres peuples.

J'ai été gêné par mes parents. Je pensais qu'ils n'avaient rien d'intérêt à dire ou à contribuer à quoi que ce soit. Mon vrai crime ne comprenait pas qu'ils étaient intéressants, et j'ai essayé de les rattraper pour être si indescriptiblement blasés, si véritablement non intéressés et dédaigneux.

Vêtements comme texte, vêtements comme narration, vêtements comme histoire. Vêtements comme histoire de nos vies. Et si vous deviez rassembler tous les vêtements que vous avez jamais possédés de toute votre vie, chaque chaussure de bébé et manteau d'hiver et robe de mariée, vous auriez votre autobiographie.

Beaucoup d'entre nous, que ce soit dans les jungles d'Asie ou dans les rues de Chicago, avaient découvert que des causes nobles peuvent conduire à des actions ignobles et que nous étions capables de sacrifier l'honneur à un sentiment d'efficacité.

Ses oeuvres

Ses derniers livres