Je fais toujours du jet pour chaque rôle, même si ce n'est qu'une phrase. J'aime travailler avec des acteurs de théâtre parce qu'ils sont habitués à un processus. Je pense que le cinéma peut parfois devenir si raide. Parfois, j'ai le sentiment que les gens se réunissent en train de prier le matin pour "tirer juste quelque chose, quoi qu'il arrive! Termons cette journée, peu importe ce que nous allons enregistrer!"

Le père-fille a beaucoup de couches, je trouve.

Avec chaque ennemi, lorsque vous vous rapprochez, vous comprenez beaucoup plus, ou l'image se dissout.

Politiquement, l'économie mondiale dépend vraiment des consultants. Parce que c'est aussi, en quelque sorte, une externalisation de la responsabilité. Ils peuvent dire: "Oui, ils nous ont dit de faire ça", et le consultant dit: "Oui, mais je ne suis qu'un consultant", et personne n'est plus responsable.

J'avais le sentiment que je devais rester concentré sur ce qui gisait. Une grande partie de l'histoire de Toni Erdmann se produit au niveau du sous-niveau. En surface, beaucoup de scènes, c'est banal. Si l'acteur commence à penser: "Oh, je suis dans un genre, je fais une comédie, je fais des choses drôles", alors tu perds.

Lorsque vous dirigez le dialogue, vous pouvez être précis, mais avec une chanson en tant que réalisateur, vous êtes plus comme un entraîneur de football. Vous pouvez en dire une, deux choses au début, puis l'acteur doit suivre ce qui se passe.

Pour moi, il était toujours clair que Toni Erdmann est plus un film sur ce que la mondialisation, le capitalisme, fait beaucoup plus avec des relations privées que de faire un film "politique". Il est plus intéressant de soulever des questions, car je ne me sens pas en mesure de "faire une déclaration" avec le film. Toni Erdmann vient d'une génération complètement différente de sa fille, c'est la génération d'après-guerre, ils étaient très politiquement engagés. Ils ont élevé leurs enfants avec beaucoup de visions du monde humaines, les ont envoyées dans le monde en croyant en un monde sans frontières.

Avec le film Komplizen, nous croyons beaucoup au scénariste-réalisateur et à la liberté d'un cinéaste. Je pense qu'il est toujours bon d'être impliqué là où vous dépensez l'argent. Le cinéma, vous voyez dans l'image pour quoi l'argent est dépensé. Je n'ai jamais eu à quitter une phase de cinéma avant d'être vraiment heureux, et c'était vraiment un grand luxe. Cela pourrait arriver, je pense, parce que je suis mon propre producteur.

Une famille est quelque chose de très statique et difficile à échapper, donc tout le monde a un certain rôle au fil des ans, peu importe si vous l'aimez ou non.

Ses oeuvres