Max Richter, né le 22 mars 1966 à Hamelin en Allemagne, est un musicien et compositeur germano-britannique de musique classique et électronique contemporaine, rattaché au mouvement post-minimaliste.

Nous vivons dans notre culture capitaliste néolibérale et en stade tardif où les êtres humains sont vraiment comme des objets de production et de consommation. Nous sommes sur nos écrans tout le temps; Nous sommes en quelque sorte vendus à tout le temps.

Un vrai magasin de disques nous rappelle pourquoi nous nous sommes lancés là-dedans en premier lieu - un endroit où se souvenir de vieux amis, toujours à leur place sur les étagères, une source de magie inattendue et de souvenirs lucides - un endroit qui nous rappelle que la musique est plus qu'un partage de fichiers stupide et la gestion de données mortes par des sociétés sociopathes sans visage, mais un entrepôt de rêves, à la fois possibles et impossibles.

Si quelqu'un dit: «Eh bien, quels sont vos compositeurs préférés? Vraiment, ce qu'ils disent, c'est: "Quels sont vos compositeurs préférés en dehors de Bach?" Parce que, évidemment, Bach est votre compositeur préféré si vous êtes impliqué dans la musique.

Nous avons tendance à penser que lorsque nous sommes éveillés, nous sommes sur, et quand nous dormons, nous sommes partis, mais en fait, nous ne sommes pas partis. Il se passe beaucoup de choses!

Spring One" ne contient probablement que quatre mesures de Vivaldi, mais on a l'impression qu'il n'y a que du Vivaldi. C'est étrange. C'est un peu comme se promener autour d'une sculpture, on la voit sous un angle différent.

J'ai vécu longtemps en Écosse et j'ai pris conscience de Mogwai vraiment depuis le début. Ils semblaient fusionner la structure musicale dure et une sorte de sonics bruts. Ce ne sont que des penseurs très créatifs, des penseurs musicaux.

S'il y a beaucoup de matériel, vous ne remarquez pas tellement les choses individuelles. De plus, il met vraiment en avant les dimensions sonores comme la musique ambiante électronique, elle pousse toute cette couleur au premier plan, donc vous entendez peu tous les atomes de son.

Je me méfie de l'idée des catégories en musique et de cette idée des choses dans des boîtes. Pour moi, cela semble contre nature. J'écris la musique que quelqu'un avec ma biographie écrire, et ce qui m'a toujours motivé est un enthousiasme pour le matériel. Je suis en quelque sorte des notes où ils veulent aller.

Je n'ai pas de synesthésie, mais je pense que lorsque la musique est vraiment intense, c'est presque comme si c'était plus que d'entendre. Si vous êtes à un concert, et qu'il y a juste quelque chose d'incroyable qui se passe, ce n'est pas vraiment d'entendre: c'est plus un sens total du corps, n'est-ce pas? Vous êtes transporté et tous vos sens se joignent.

Je suis obsédé par le bas de gamme, c'est mon genre de religion. D'une certaine manière, cela m'a donné une chance d'explorer plus que je ne l'ai fait dans tout autre projet.

Souvent, en particulier les jeunes artistes, vous avez l'impression que vous devriez faire quelque chose. Et je pense que cela peut être très destructeur parce que la créativité consiste à se connecter avec les trucs qui sont au fond de vous et à en faire quelque chose.

Ce qui me donne envie d'écrire un morceau de musique, c'est d'avoir quelque chose à dire, vous savez? Quelque chose que je veux faire passer. Parce que je suis compositeur, la musique est ma première langue, et c'est ce que j'atteigne quand je veux transmettre quelque chose.

J'ai toujours écrit la nuit - ma journée de travail depuis des années était d'environ 21h à 2h du matin - bien que je garde des heures plus régulières ces jours-ci.

Il est vrai que bon nombre des compositeurs les plus connus étaient allemands ou autrichiens, mais nous devons nous rappeler à quel point la tradition musicale est également bonne en Grande-Bretagne, car elle a une informalité et une fluidité qui devraient vraiment être célébrées.

'Sleep' est un projet auquel je réfléchis depuis de nombreuses années. Il semble simplement que la société évolue de plus en plus dans une direction où nous en avions besoin. Notre espace psychologique est de plus en plus peuplé de données. Et nous dépensons une énorme quantité d'énergie pour conserver les données.

En ce qui concerne la façon dont la musique s'est développée, c'était mon processus normal, qui, je dirais, est vraiment un processus hybride d'esquisse sur des morceaux de papier, de jouer du piano, de jouer des synthétiseurs, d'utiliser l'ordinateur, de regarder hors de la fenêtre, de trouver des choses I «D oublié, accidents heureux, plans ratés, meilleures intentions, échecs d'équipement. Il s'agit d'un processus multidimensionnel incorporant beaucoup de planification et d'intention et beaucoup de hasard. En fin de compte, je suis juste de suivre le matériel où il veut passer la plupart du temps.

En Allemagne, les gens ont l'impression de posséder de la musique classique, que c'est en quelque sorte le leur. Là-bas, tout le monde apprend toujours à jouer et les grands compositeurs ne semblent pas étrangers.

Je ne suis que vraiment la musique, c'est de cela que je suis, je n'y pense pas trop. Je voulais juste faire un morceau pour dormir, pour explorer en quelque sorte cet espace de couchage comme un espace d'écoute et avoir des rencontres différentes entre nos esprits d'écoute ou entendre l'esprit et la musique. Je pense que c'est vraiment intéressant. Après cela, j'ai l'impression d'avoir fait mon travail.

Lorsque nous allons dormir normalement, nous faisons quelque chose de vraiment privé. C'est une sorte de connexion intime et privée avec notre sorte d'humanité physique.

Les gens ont écrit sur le «sommeil» comme s'il s'agissait d'une sorte de tentative d'enregistrement, mais je pouvais juste mettre des notes répétées à la fin, et ce serait 16 heures. Ce n'est pas à propos de ça.

On dirait que lorsque les romanciers disent qu'ils trouvent que leurs personnages font des choses qu'ils n'ont jamais pensé faire, le matériel prend vie, et c'est ainsi que je ressens de la musique.

Toute musique n'est qu'une collision de sons jusqu'à ce que vous connaissiez ses conventions internes et que vous en compreniez les nuances. C'est une question de familiarité.

Je pense que, en tant qu'êtres humains, nous avons tous un mode fondamental, une façon de base de se rapporter au reste de la réalité, et pour moi, il a toujours été instinctivement sur la fabrication sonore et l'essai d'extraire des informations, la grammaire, le sens de la fabrication sonore. C'est ma façon de naviguer sur la réalité qui est très personnelle; Un peintre pourrait dire qu'il fait des marques ou des regards.

C'est une chose liminale, fredonner, et je suis toujours intéressé par les choses liminales.

Méthodes traditionnelles pour s'endormir. Les tâches mentales non taxées et répétitives ont un effet berbé, et j'ai construit ces modèles en «sommeil».

https://fr.wikipedia.org/wiki/Max_Richter

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