Greer Kadetsky est une étudiante timide quand elle croise la route de Faith Frank. En écoutant cette dernière, une figure mythique du mouvement féministe, Greer comprend les impasses que lui réserve sa vie. Cette rencontre lui ouvre de nouvelles voies intimes et professionnelles, bouleverse toute son existence. Mais la relation entre mentor et protégée est toujours complexe et tendue, et l'idéalisme des jeunes années peut s'évanouir en quelques mois... Avec ce roman choral qui brasse aussi cinquante ans d'histoire, Meg Wolitzer crée un inoubliable duo de femmes et analyse avec profondeur l'influence que peut avoir une personnalité sur une autre. Un tour de force littéraire.

La persuasion des femmes

En 1974, Julie passe son été à Spirit-in-the-Wood, une colonie de vacances. Elle y rencontre un groupe de cinq adolescents qui se sont baptisés « les Intéressants » : Ethan, un surdoué des films d'animation ; Goodman et sa soeur Ash, jeunes New-Yorkais bien nés ; Jonah, le fils d'une célèbre chanteuse folk, icône de la contre-culture, et enfin Cathy, qui rêve de devenir danseuse.
Le roman suit leur vie pendant quarante ans. Ethan épousera Ash. Ensemble, ils connaîtront la réussite et les drames. Goodman devra faire face à la justice. Jonah se détournera de la musique. Et Julie ? Julie se cherchera pendant de longues années et racontera leur histoire à tous.
 
Une narration vertigineuse. Un livre sensible et profond.  Olivia de Lamberterie, Elle.
Un écrivain enchanteur. Addictif ! Thomas Mahler, Le Point.
Impressionnant d'intelligence et de maîtrise. Augustin Trapenard, Le Grand Journal.

Les intéressants

En 1974, Julie passe son été à Spirit-in-the-Wood, une colonie de vacances. Elle y rencontre un groupe de cinq adolescents qui se sont baptisés « les Intéressants » : Ethan, un surdoué des films d'animation ; Goodman et sa sœur Ash, jeunes New-Yorkais bien nés ; Jonah, le fils d'une célèbre chanteuse folk, icône de la contre-culture, et enfin Cathy, qui rêve de devenir danseuse.Le roman suit leur vie pendant quarante ans. Ethan épousera Ash. Ensemble, ils connaîtront la réussite et les drames. Goodman devra faire face à la justice. Jonah se détournera de la musique. Et Julie ? Julie se cherchera pendant de longues années et racontera leur histoire à tous.

Les Intéressants

Joan, 64 ans, est confortablement installée dans la première classe d'un avion. Elle voyage vers Hel sinki où son mari, un écrivain très célèbre, unanimement considéré comme un génie, doit recevoir une prestigieuse récompense pour l'ensemble de son oeuvre. Tout va donc pour le mieux dans ce couple respecté de tous. Et pourtant... dans cet avion, à ce moment précis, Joan vient de décider de quitter son mari.Elle repense à leur rencontre dans le New York du début des années 1960, dans le quartier de Greenwich village. Puis leur marche commune vers le succès. Surtout, elle revient sur le secret qui cimente leur relation depuis de longues années. Si elle décide de partir, tous les deux y perdront beaucoup. Toute leur vie. Comme dans Les Intéressants , Meg Wolitzer déploie , dans ce roman, son art de l'analyse psychologique et du flashback . "La doublure " porte un regard lucide sur le couple, sur le succès et sur toute une génération issue des années 60

La doublure

En 1974, Julie passe son été à Spirit-in-the-Wood, une colonie de vacances. Elle y rencontre un groupe de cinq adolescents qui se sont baptisés les «Intéressants» : Ethan, un surdoué des films d'animation ; Goodman et sa soeur Ash, jeunes New-Yorkais bien nés ; Jonah, le fils d'une célèbre chanteuse folk, icône de la contre-culture, et enfin Cathy qui rêve de devenir danseuse. Le roman suit leur vie pendant quarante ans. Ethan épousera Ash. Ensemble, ils connaîtront la réussite et les drames. Goodman devra faire face à la justice. Jonah se détournera de la musique. Et Julie ? Julie se cherchera pendant de longues années et racontera leur histoire à tous.

Découvrir un Kâma-Sûtra signé par ses parents est loin d’être une partie de plaisir. Surtout s’ils ont aussi posé pour les illustrations… Trente ans plus tard, les quatre enfants Millow cherchent tant bien que mal à se remettre du choc. Addictions, militantisme, impuissance sexuelle ou mariage illusoire, chacun se fraie une voie à sa manière dans les gravats laissés par les seventies, entre mal de repères et quête d’émancipation.

La position

On a warm summer night in 1974, six teenagers play at being cool. They smoke pot, drink vodka, share their dreams and vow always to be interesting. Decades later, aspiring actress Jules has resigned herself to a more practical occupation; Cathy has stopped dancing; Jonah has laid down his guitar and Goodman has disappeared.

THE INTERESTINGS

1975. Au plus fort de la révolution sexuelle, Paul et Roz Mellow publient un guide du plaisir amoureux, décrivant la plupart des positions connues, illustré de dessins représentant le couple d’écrivains en action. Lorsque leurs quatre enfants, âgés de 6 à 15 ans, découvrent par hasard le livre, le choc est de taille. 2005. À l’occasion d’un projet de réédition du livre, la famille se réunit. Paul et Roz sont aujourd’hui divorcés. Quant aux enfants, qui ont grandi dans un contexte social radicalement différent de celui de leurs parents, ils sont tous, à des degrés divers, marqués par la vie libérée de ces derniers. Après des années de dérive, l’aînée, Holly, s’est réfugiée dans un mariage illusoire ; Michael souffre de dépression chronique et d’impuissance ; Dashiell est gay et militant républicain ; la plus jeune, Claudia, a du mal à quitter le giron familial. Tous sont la proie de contradictions diverses, entre besoin d’être libres et d’être aimés, émancipation et fidélité à leurs racines. Tous se cherchent eux-mêmes dans une société de plus en plus cloisonnée. Avec cette irrésistible saga familiale, Meg Wolitzer, comparée par le New York Times à Jonathan Franzen et Jeffrey Eugenides, fait son entrée dans la cour des grands. À la fois émouvant, pertinent et follement romanesque, La Position a été élu par le Times comme l’un des meilleurs romans de la décennie.

La Position

Je pense que tout le monde se mesure toujours contre les autres dans une certaine mesure; Cela se produit automatiquement, et il est difficile de ne pas être ainsi au moins une partie du temps.

Mais maintenant, le monde, pensait-il, les avait pris. Il savait que cela pouvait soudainement arriver. Un jour, vous venez de vous réveiller, et il y avait quelque part où vous deviez être.

Vous n'aviez qu'une seule chance de signature dans la vie, mais la plupart des gens n'ont laissé aucune impression.

Je me sens parfois comme si des idées pour un roman apparaissent comme des nombres dans un gobelet de bingo, puis ils sont prêts à partir.

Dans «les intérêts», je voulais écrire sur ce qui arrive au talent au fil du temps. Dans certaines personnes, les talents fleurissent, dans d'autres, il tombe.

Je pense que beaucoup de parties ennuyeuses des premiers ébauches proviennent d'une sorte d'écrivain intrusif et de sur-goûter qui veut diriger le trafic. L'idée de retirer les parties que le lecteur pourrait déduire est très libératrice, et cela fait étrangement partie de la radicalisation de votre travail: il vous permet d'aller rapidement dans de nouveaux endroits.

Même si vous étiez vous-même malheureux et anxieux, chaque fois que vous apercevez le bonheur dans votre enfant, vous êtes soudain devenu heureux aussi.

Juste l'acte de dormir à côté de quelqu'un avec qui vous aimiez être. C'était peut-être l'amour.

Quand j'ai écrit les intérêts, je voulais laisser le temps décalé, pour donner au livre le sentiment de temps de passer. Je devais me permettre la liberté de faire des allers-retours dans le temps librement et de croire que les lecteurs accepteraient cela.

Lorsque vous écrivez, c'est tellement absorbant. C'est comme si un tissu de chute vous parlait, et le monde extérieur tombe, mais vous avez une version miniature du monde, votre propre monde, sur lequel vous avez réellement un certain contrôle. J'adore travailler.

Après un certain âge, vous avez ressenti le besoin de ne pas être seul. Il est devenu plus fort, comme une fréquence radio, jusqu'à ce qu'il soit finalement si puissant que vous avez été obligé de faire quelque chose.

Et ça ne s'est pas toujours passé comme ça - les parties du corps ne s'alignaient pas comme vous le vouliez, le tout un peu décalé, comme si le monde lui-même était une séquence animée de désir et d'envie, de haine de soi et de grandiosité et échec et succès, une boucle de bande dessinée étrange et sans fin que vous ne pouviez pas arrêter de regarder, car, malgré tout ce que vous saviez maintenant, c'était toujours aussi intéressant.

Je pense que l'écoute de la musique de votre jeunesse est aussi puissante qu'un parfum passé sous votre nez.

Je ne suis pas particulièrement doué pour griffonner. Je grignote le même visage encore et encore.

Mais il avait sans aucun doute issu de la vraie émotion, car tous les parents ont toujours voulu, vraiment, que vous aimiez leur enfant comme ils l'ont fait.

Il semblait que partout où vous alliez, les gens se sont rapidement adaptés à la façon dont ils devaient vivre et l'ont appelé la vie.

J'attendais que quelqu'un signe le bordereau d'autorisation pour que je puisse écrire sur le sexe. En attendant, j'ai écrit sur le sexe dans tous mes livres de toute façon.

Je pense que mon écriture a changé lorsque j'ai mis «le» devant mes titres. Il avait plus de commandement.

Le «plaisir» est un mot auquel je pense beaucoup, par opposition au «divertissement». Ils sont très, très différents.

S'il est vrai que certains écrivains, lorsqu'ils prennent l'amour et la guerre, trouvent la tâche trop grande, ou ne réussissent que dans l'une mais pas l'autre, Mengestu suit les deux thèmes avec autorité et sentiment.

Je veux dire que le processus d'écriture d'un roman est criblé de doute et de dégoût de soi.

Pour être anorexique ... pensa-t-elle, était en train de vouloir vous permettre de vous-même de la mosaïque imparfaite de pièces qui ont fait de vous qui vous étiez. Elle pourrait comprendre que maintenant pour, peut-être sous ce moi desquamé, vous localiseriez une nouvelle version.

Ce monde post-universitaire se sentait différent de tout ce qui l'avait précédé.

L'intérêt n'était-il pas un artiste, ou au moins une partie de celui-ci, que vous n'aviez pas à porter une cravate?

Nous nous rendons parfois fous de la façon dont nos livres seront "vus", alors qu'en fait nous savons déjà de quoi il s'agit et où sont nos obsessions. Si nous pouvons transformer ces obsessions dans la fiction, il y a de fortes chances qu'ils soient "dignes de fiction", comme vous l'appelez. L'idée du «balayage des idées» est compliquée.

La toile de Charlotte", que j'ai lue assise sur les genoux de ma mère, a été l'expérience la plus émouvante : c'est à ce moment-là que j'ai franchi le pas entre le fait de voir comment démêler les mots et celui de réaliser que les livres contiennent et transmettent des sentiments forts.

La génération qui avait des informations, mais pas de contexte. Beurre, mais pas de pain. Envie, mais pas de désir.

Lorsque vous avez un livre, c'est comme une période de mégalomanie prolongée ou concentrée, et ce n'est vraiment pas normal ou bon pour vous ou tout cela.

Objectiver votre propre roman pendant que l'écriture ne vous aide jamais vraiment. Au lieu de cela, je suppose que pendant que vous écrivez, vous devez penser: c'est le roman que je veux écrire. Et quand vous avez terminé, vous devez penser: c'est à quoi ressemble le roman que je voulais écrire et lit et ressemble. D'autres personnes pourraient l'appeler balayer ou petit, mais c'est le livre que vous avez choisi.

Ses oeuvres

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