Pour la première fois, un enfant atteint d'autisme sévère nous raconte l'autisme de l'intérieur. Il répond aux questions que les parents se posent : Pourquoi fuis-tu le contact visuel ? Est-il vrai que tu détestes qu'on te touche ? Pourquoi répètes-tu la même question sans arrêt ? Pourquoi sautes-tu en tapant des mains ?, etc. David Mitchell, l'un des meilleurs écrivains anglais de sa génération et père d'un enfant autiste, a découvert ce texte qui fut pour lui une révélation, une sorte de Scaphandre et le Papillon de l'autisme : "J'ai eu l'impression, pour la première fois, que notre fils nous racontait ce qui se passait dans sa tête." Il a décidé de le traduire du japonais avec sa femme KA Yoshida : "Ce livre est bien plus qu'une somme d'informations, il apporte la preuve qu'il y a, emprisonné à l'intérieur du corps autistique, apparemment impuissant, un esprit aussi curieux, subtil et complexe que le vôtre, le mien, celui de n'importe qui."

Sais-tu pourquoi je saute ?

" Quand Naoki explique Pourquoi je saute ? c'est à se demander
pourquoi le reste du monde, lui, ne saute pas du même élan du coeur " -; Josef Schovanec
Pour la première fois, un enfant atteint d'autisme sévère nous raconte l'autisme de l'intérieur. Il répond aux questions que les parents se posent :
Pourquoi fuis-tu le contact visuel ?
 Est-il vrai que tu détestes qu'on te touche ? 
Pourquoi répètes-tu la même question sans arrêt ? 
Pourquoi sautes-tu en tapant des mains ?, etc. 
David Mitchell, l'un des meilleurs écrivains anglais de sa génération et père d'un enfant autiste, a découvert ce texte qui fut pour lui une révélation, une sorte de Scaphandre et le Papillon de l'autisme : " J'ai eu l'impression, pour la première fois, que notre fils nous racontait ce qui se passait dans sa tête. " 
Il a décidé de le traduire du japonais avec sa femme KA Yoshida : " Ce livre est bien plus qu'une somme d'informations, il apporte la preuve qu'il y a, emprisonné à l'intérieur du corps autistique, apparemment impuissant, un esprit aussi curieux, subtil et complexe que le vôtre, le mien, celui de n'importe qui. " 
Naoki a appris à communiquer grâce à une grille alphabétique. Il a écrit ce livre à 13 ans et l'a d'abord publié via Internet. Il a aujourd'hui 22 ans et communique toujours grâce à son clavier. Il vit à Kimitsu et tient un blog.
Traduit de l'anglais par Daniel Roche

« Quand Naoki explique Pourquoi je saute ? c'est à se demander pourquoi le reste du monde, lui, ne saute pas du même élan du coeur » Josef SchovanecPour la première fois, un enfant atteint d'autisme sévère nous raconte l'autisme de l'intérieur. Il répond aux questions que les parents se posent :Pourquoi fuis-tu le contact visuel ?Est-il vrai que tu détestes qu'on te touche ?Pourquoi répètes-tu la même question sans arrêt ?Pourquoi sautes-tu en tapant des mains ?, etc.David Mitchell, l'un des meilleurs écrivains anglais de sa génération et père d'un enfant autiste, a découvert ce texte qui fut pour lui une révélation, une sorte de « Scaphandre et le Papillon » de l'autisme : « J'ai eu l'impression, pour la première fois, que notre fils nous racontait ce qui se passait dans sa tête. »Il a décidé de le traduire du japonais avec sa femme KA Yoshida : « Ce livre est bien plus qu'une somme d'informations, il apporte la preuve qu'il y a, emprisonné à l'intérieur du corps autistique, apparemment impuissant, un esprit aussi curieux, subtil et complexe que le vôtre, le mien, celui de n'importe qui. »Naoki a appris à communiquer grâce à une grille alphabétique. Il a écrit ce livre à 13 ans et l'a d abord publié via Internet. Il a aujourd'hui 22 ans et communique toujours grâce à son clavier. Il vit à Kimitsu et tient un blog.

Lorsque vous voyez un objet, il semble que vous le voyiez d'abord comme une chose, et ce n'est qu'après que ses détails suivent. Mais pour les personnes autistes, les détails nous sautent tout de suite, puis seulement progressivement, les détails par détail, l'ensemble de l'image flottent-ils dans le foyer.

Quand j'étais petit, je ne savais même pas que j'étais un kid avec des besoins spéciaux. Comment ai-je découvert? Par d'autres personnes me disant que je me disais de tout le monde, et que c'était un problème.

J'ai appris que chaque être humain, avec ou sans handicap, doit s'efforcer de faire de leur mieux, et en recherchant le bonheur, vous arriverez au bonheur. Pour nous, vous voyez, avoir l'autisme est normal - donc nous ne pouvons pas savoir avec certitude à quoi ressemble votre «normal». Mais tant que nous pouvons apprendre à nous aimer, je ne sais pas combien cela compte, que nous soyons normaux ou autistes.

Les personnes autistes ne se sentent jamais à l'aise, où que nous soyons. Pour cette raison, nous nous éloignons - ou nous enfuis - à la recherche d'un endroit où nous nous sentons à l'aise. Bien que nous soyons sur cette recherche, il ne nous arrive pas à considérer comment ou où nous allons finir. Nous sommes avalés par l'illusion qu'à moins que nous puissions trouver un endroit où appartenir, nous allons être tout seuls dans le monde.

La pensée que nos vies sont la source du malheur des autres, ce qui est tout à fait insupportable.

Les gens normaux pensent que nous sommes très dépendants et ne pouvons pas vivre sans soutien continu, mais en fait, il y a des moments où nous sommes des héros stoïques.

Mais quand je saute, c'est comme si mes sentiments montaient vers le ciel. Vraiment, mon envie d'être avalée par le ciel suffit à faire trembler mon cœur. Quand je saute, je peux aussi sentir mes parties du corps très bien - mes jambes délimitant et mes mains applaudissantes - et cela me fait me sentir si bien.

Mais je vous demande, ceux d'entre vous qui sont avec nous toute la journée, pas pour vous stresser à cause de nous. Lorsque vous faites cela, j'ai l'impression de nier toute valeur que notre vie peut avoir - et cela saps l'esprit sur lequel nous devons soldir. L'épreuve la plus difficile pour nous est l'idée que nous causons du chagrin aux autres. Nous pouvons accepter nos propres difficultés, mais la pensée que nos vies sont la source du malheur des autres, ce qui est tout à fait insupportable.

La vraie compassion consiste à ne pas meurtrir le respect de soi de l'autre.

Nous sommes avalés par l'illusion qu'à moins que nous puissions trouver un endroit où appartenir, nous allons être tout seuls dans le monde.

Critiquer les gens, les enrouler, en faire des idiots ou les tromper ne fait pas rire les gens autistes. Ce qui nous fait sourire de l'intérieur, c'est de voir quelque chose de beau, ou un souvenir nous fait rire. Cela se produit généralement quand personne ne nous regarde. Et la nuit, seul, nous pourrions éclater en riant sous la couette, ou rugir plus tard dans une pièce vide ... quand nous n'avons pas besoin de penser aux autres ou quoi que ce soit d'autre, c'est à ce moment-là que nous portons nos expressions sonores .

Tout le monde a un cœur qui peut être touché par quelque chose.

Juste en regardant la nature, j'ai l'impression d'être avalé dedans, et à ce moment-là, j'obtiens la sensation que mon corps est maintenant un tache, un speck de bien avant ma naissance, un grain qui se fonde dans la nature se.

Nous ne savons tout simplement pas comment faire les choses de la même manière que vous faites les choses. Mais, comme tout le monde, nous voulons faire de notre mieux. Lorsque nous sentons que vous avez abandonné nous, cela nous fait nous sentir misérables. Veuillez donc continuer à nous aider jusqu'à la fin.

Ses oeuvres

Ses derniers livres