Maud est un adorable cochon d'Inde... en tenue de judo. Etrange, elle ne serait pas un peu dingo ? Un album qui invite à être soi-même, car c'est finalement ce que l'on sait faire le mieux !

Dingo

Il secondo romanzo dell'autore di "La banda delle casse da morto" è un gustoso e raffinato dramma psicologico ambientato nella Londra di oggi. David Pinner, trentacinquenne di scarso fascino e blogger frustrato, incontra dopo anni Ruth Marks, una sua ex insegnante, donna di gran classe e artista dal successo internazionale, di cui è infatuato da sempre. Fra i due nasce un'amicizia che agli occhi di David potrebbe preludere a ben altro, ma l'imprevisto è dietro l'angolo, nei panni del suo coinquilino e amico James Glover: un ragazzo molto più giovane e belloccio, di buon cuore e senza nessuna velleità creativa. Fra Ruth e Glover scatta un'insolita attrazione, e David assiste agli sviluppi del loro rapporto con apparente simpatia ma malanimo sempre crescente; chi riuscirà a evitare che la tensione esploda in maniera irreparabile? Laird rilegge la più classica storia shakespeariana di gelosia (ma dall'inedita prospettiva dello Iago di turno) trasferendola in un mondo di intellettuali patinato e pretenzioso di cui ci offre una satira degna del miglior Woody Allen.

L’errore di Glover

From a rising young novelist comes an artful meditation on love and life in contemporary London.

 When David Pinner introduces his former teacher, the American artist Ruth Marks, to his friend and flatmate James Glover, he unwittingly sets in place a love triangle loaded with tension, guilt and heartbreak. As David plays reluctant witness (and more) to James and Ruth's escalating love affair, he must come to terms with his own blighted emotional life.

 Set in the London art scene awash with new money and intellectual pretension, in the sleek galleries and posh restaurants of a Britannia resurgent with cultural and economic power, Nick Laird's insightful and drolly satirical novel vividly portrays three people whose world gradually fractures along the fault lines of desire, truth and jealousy. With wit and compassion, Laird explores the very nature of contemporary romance, among damaged souls whose hearts and heads never quite line up long enough for them to achieve true happiness.

Glover’s Mistake

A very funny, energetic, wonderfully engaging novel about where we're from and where we'd like to get to.

 Danny Williams is talented, upwardly mobile and has left his Northern Irish small town roots well behind him. In his mid-twenties he lives in a stylish London flat and has a job in a top London law firm. However, one innocuous Wednesday night his old mucker from home, Geordie Wilson, arrives at the door. On the run from a loyalist militia, whose operational funds he has taken, he manages to bring everything that Danny has been fleeing from right to his smart London doorstep.

 Taking place over an intense and gripping five-day period-set in both London and the fictional Irish town of Ballyglass-Nick Laird has written an hilarious, touching and ultimately redemptive novel about friendship.

Utterly Monkey

A very funny, energetic, wonderfully engaging novel about where we're from and where we'd like to get to!

Publier un livre est une grande chose, et je suis reconnaissant, mais c'est aussi une chose horrible et exposée. Une fois que vous avez publié un livre, vous n'écrivez plus jamais aussi librement. Vous êtes conscient, à partir de ce moment, du genre de choses que les critiques pourraient dire à ce sujet. Vous êtes conscient du genre de choses que vos éditeurs pourraient aimer et ne l'aimer pas à ce sujet. Vous êtes à moitié conscient des stratégies de marketing - de toutes les choses autour du livre. Alors qu'avec votre tout premier morceau de fiction, si vous avez de la chance, ces choses vous viennent à peine à l'esprit.

Nabokov cite: "Je pense que comme un génie, j'écris comme un auteur distingué, et je parle comme un enfant."

Je pense que toute écriture est politique. Toute écriture montre une préoccupation de quelque chose, quelle que soit cette chose, et en mettant un stylo sur papier, vous établissez une hiérarchie en quelque sorte - cette émotion sur cette émotion, cette mémoire sur cette mémoire, cette pensée sur une autre. Et ce processus d'établissement d'une hiérarchie sur la page n'est-il pas une sorte d'acte politique?

Avec une différence d'âge, une grande lacune dans les références culturelles, etc. Il ne s'agit pas de race et de sexe. Cela m'intéresse qu'en vieillissant, votre jeune moi devient un étranger pour vous. Une scission se produit en vous. Mais peut-être que nous sommes tous toujours étrangers à nous-mêmes.

L'ensemble du processus d'avoir à mettre la chose dans le monde semble si contraire à l'acte d'écriture. La poésie est légèrement plus facile, car il y a moins d'argent et moins de personnes impliquées. Vous laissez juste un livre de poèmes couler dans le monde, et il trouve son propre peuple. Les romans sont beaucoup plus difficiles et vous ne pensez pas que vous devriez avoir à faire certaines des choses que vous avez faites.

Une grande partie des électeurs de Trump est incroyablement satisfait de la façon dont il se produit. Ils voient ce qu'ils veulent voir.

Maintenant que la question d'identité la plus intéressante n'est pas dans quel endroit où quelqu'un est né, mais à quel point il s'agit de temps - d'où ils s'assoient par rapport au temps. L'âge est devenu beaucoup plus conflictuel que le lieu. Avec Internet et la mondialisation, un enfant de vingt ans à New York a beaucoup plus de références culturelles en commun avec un enfant de vingt ans au Nebraska qu'avec un enfant de trente ans qui vit à côté. L'identité nationale est ce dont ils vous trompent lorsqu'ils veulent vos pieds dans leurs bottes de l'armée ou vos impôts dans leurs renflouements.

Les cultes de fret me fascinent en partie parce que le christianisme lui-même est à bien des égards un culte de fret.

Je lis toujours des livres, j'ai toujours des rencontres, je fais toujours des voyages. Quoi que vous soyez proposé sur la façon dont vous avez commencé, c'est tout aussi vrai pour tous les livres que vous n'avez pas commencé.

New York est idéal pour les écrivains dans la mesure où vous pouvez payer quelqu'un pour vous apporter de la nourriture, pour éliminer votre lavage et le ramener propre. Cela vous permet. Les écrivains se sentent toujours coupables lorsqu'ils font autre chose que l'écriture, et New York vous permet vraiment d'écrire tout le temps si vous le souhaitez - bien que mes enfants y mettent une limite.

Il me semble que les métaphores se résument à une certaine idée de l'interconnexion - que tout se rapporte à tout le reste. Les métaphores ne croient pas à l'autonomie. Et en fin de compte, peut-être que cette idée d'interconnexion est une position morale.

Je pense que New York fait son chemin dans mes poèmes. Il faut un certain temps pour un endroit pour filtrer la page, mais j'ai lu de plus en plus de poésie américaine et je le ressens certainement comme une force assez libératrice. Venant de la tradition de poésie officiellement ordonnée en Irlande, je trouve l'expansivité de la littérature américaine libérant dans un certain sens.

Ce qui passe par amour, c'est une connaissance imparfaite. Ne pas savoir, initialement, permet à l'infidélité de s'habiller en son contraire; jette l'inarticulé comme énigmatique, le égoïste aussi oublieux, la colère comme passionnée.

L'intérêt de l'écriture de la poésie ou de la fiction est que vous arrivez à vous agoniser sur tout ce que vous voulez dire, et vous le dites enfin, et vous l'obtenez aussi parfait que vous pouvez le faire. Ensuite, vous êtes obligé de babiller le freestyle.

Je pense que toute écriture concerne l'écriture. Toute écriture est une façon de sortir et d'explorer le monde, d'examiner notre façon de vivre, et donc tous les mots que vous mettez sur la page sur la vie seront, à un certain niveau, également des mots sur les mots. C'est toujours incroyable, cependant, combien de poèmes peuvent être lus comme analogues à l'acte d'écrire un poème. "Allez en enfer, allez dans les détails, allez pour la gorge", c'est certainement l'écriture, mais il est aussi espérons-le un mode de vie.

La plupart des poèmes que j'écris passent par quarante versions, puis restent dans un fichier sur mon ordinateur. Je ne suis pas très doué pour envoyer des choses ou sentir que quelque chose est prêt à envoyer et je ne l'ai jamais été. Une partie du problème est que dès qu'un poème est terminé, il cesse d'être si intéressant pour moi.

En fait, beaucoup de bonne poésie ne fonctionne pas, donc cela ne me dérange pas un peu de mystification ou de difficulté.

une fille anglaise pourrait bien croire que le temps est la façon dont vous dépensez votre amour.

L'écriture de fiction, pour moi, est une forme plus indirecte d'auto-exploration que d'écriture verset. Quand je travaille sur un roman, je déménage des personnages et que je pense à l'intrigue et il se passe beaucoup d'autres choses au niveau de la structure et de l'histoire. Avec un poème, une seule idée, une ligne ou une émotion peut parfois être suffisante - il y a souvent un sens, dans les meilleurs poèmes, de capturer un seul instant. Peut-être que les poèmes diffèrent de la prose dans le degré de réconfort qu'ils peuvent offrir - en parlant personnellement, si directement, à l'expérience partagée. Quelques lignes de poésie peuvent réconforter.

La poésie est peut-être la plus ancienne forme d'art. Nous pouvons revenir à une idée séculaire de nommer des choses, l'impulsion adamique - pour donner quelque chose un nom a toujours été une chose extrêmement puissante. Nommer quelque chose, c'est le posséder, le capturer. Un poème est toujours une sorte de sort, une incantation. Historiquement, un poème a également invoqué: c'était une bénédiction, une malédiction ou un charme. Il avait une puissance mobile, a pu convoquer quelque chose. Un poème est un type spécial de discours. Dans un bon poème, il y a l'effet de transe du langage sous sa forme nue la plus concentrée.

Elle a eu le privilège de se sentir chez elle n'importe où et d'assimiler la misère à l'authenticité.

Si vous avez grandi protestant en Irlande, bien sûr, au moins au XXe siècle, il y avait toujours un contingent qui ne vous considérerait jamais vraiment irlandais. Pendant ce temps, en Grande-Bretagne, vous n'êtes pas tout à fait considéré comme britannique. Vous êtes tombé dans un écart dans les définitions.

New York vous permet d'aller plus loin dans la personne que vous voulez être. Vous êtes en mesure d'explorer vos intérêts spécifiques. Vous pouvez manger de la bonne cuisine japonaise si vous voulez manger de la bonne cuisine japonaise. Vous pouvez aller voir votre auteur préféré lire, et vous pouvez toujours écouter Radio Ulster sur Internet pendant que vous prenez votre petit-déjeuner. J'aime ça.

La poésie est une façon d'être seule sans se sentir seule. Cela vous permet de découvrir un autre esprit, je suppose. Et cela le fait plus en détail que les autres formes d'art, je pense. Il ne décrit pas simplement une expérience, un sentiment, ou un moment: il l'évoque, par exemple, le rythme ou le ton ou la diction ou la métaphore. Cela crée une humeur. Un poème communique avant qu'il ne soit compris; Ce n'est pas une forme pleinement paraphrasable, qui la distingue des autres formes d'écriture.

C'est ce que Samuel Johnson a dit: "Lisez vos compositions, et partout où vous rencontrez un passage que vous pensez particulièrement bien, jetez-le."

En termes de poésie, je m'inquiète d'être loin de la voix de mon enfance, des rythmes du discours d'Ulster et de la vivacité de son dialecte. Je sais qu'il y a une vitalité pour les discussions à New York, mais vivre parmi des personnes de cultures différentes signifie que vous êtes obligé d'homogénéiser et de perdre les mots et les phrases intéressants pour être compris.

Écrire un poème est une expérience plus personnelle, je pense, que d'écrire de la prose. Et peut-être que la lecture d'un poème est une expérience plus personnelle que la lecture de la prose, bien que cela soit plus difficile à dire.

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