La Flotte fantôme, paru en juin 2021, nous plongeait au coeur des enjeux technologiques d'une future guerre entre les Etats-Unis et la Chine. Au coeur des défis de la société d'hypersurveillance à venir, Control, le nouveau roman de P. W. Singer et A. Cole, nous fait découvrir comment l'I.A., l'automatisation, le big data et la robotique ont encore une chance de cohabiter intelligemment avec l'homme. L'Amérique est au bord de l'effondrement : chômeurs, victimes de l'automatisation et des groupuscules radicaux, errent dans les rues de Washington. Lara Keegan, agent du FBI, doit urgemment mettre fin à un complot qui menace le pays. Elle est accompagnée dans cette mission par un nouveau robot, TAMS, qui combine des capacités physiques exceptionnelles à une puissance de calcul époustouflante, capable, à partir d'un visage, d'accéder à l'histoire d'un individu. Lara Keegan doit le tester et déceler si, dans des situations limites, il est capable de l'appuyer intelligemment et humainement dans sa mission. Ce techno thriller – " thriller utile ", comme le nomment les auteurs – illustre comment une collaboration homme/machine renouvelée pourrait se substituer aux avatars de l'I.A, dont on se méfie. Comme dans La Flotte fantôme, toutes les données techniques, les références politiques et sociologiques appartiennent au monde réel ou sont l'objet d'études précises sur le monde à venir. De multiples notes, en fin d'ouvrage, nous donnent des références passionnantes.

Control - L'ère de l'IA et de l'hypersurveillance a déjà commencé

Avec une extraordinaire précision et grâce à un accès privilégié aux meilleures sources technologiques et militaires, Singer et Cole ont mis en scène une future guerre entre la Chine et les USA. Dans un avenir très proche ¿ avec l'accord des Russes ¿ la Chine a décidé d'envahir Hawaï pour s'emparer de gigantesques réserves de gaz et réussit à paralyser les répliques américaines. Ce conflit mondial d'un nouveau genre aura pour cadre l'espace, la mer, la terre, les réseaux. Il n'est pas nucléaire mais se révèle vite aussi technologique qu'humain. Et avec toutes les armes d'un Pearl Harbour numérique : drones, robots, GPS, cybersécurité... Comment puiser dans l'histoire de l'art de la guerre et l'ingéniosité des hommes et des femmes pour engager la résistance ? Un thriller addictif, extrêmement instructif sur la réalité des menaces qui pèsent sur notre monde connecté contemporain. En fin d'ouvrage, plus de 400 notes renvoient à la réalité des techniques et des faits développés dans le roman.

La flotte fantôme - Le troisième conflit mondial est déjà là !

Burn-In - A Novel of the Real Robotic Revolution

Ce qu'un pilote de drone prédateur a décrit de son expérience de combat dans la guerre en Irak tout en quittant le Nevada: `` Vous allez faire la guerre pendant 12 heures, tirant des armes sur des cibles, dirigeant les combattants ennemis. Ensuite, vous montez dans la voiture et vous rentrez chez vous, et dans les 20 minutes, vous êtes assis à la table du dîner pour parler à vos enfants de leurs devoirs.

Il est très clair qu'il y a de plus grandes menaces pour ces navires depuis, sans doute, la Seconde Guerre mondiale. Il existe de nouvelles technologies qui peuvent désormais les atteindre et les rendre plus difficiles à défendre, comme les missiles anti-navires, combinés au suivi spatial. Le plus gros problème, cependant, est de savoir qui acquiert ces capacités. Avec ce qui se passe avec la Chine et la Russie, nous retournons à la compétition géopolitique d'État par État. La Marine n'a pas eu à combattre un pair pour le contrôle de la mer depuis la bataille de Midway il y a 75 ans.

Drons changent la façon dont les politiciens pensent à la guerre. Vous avez déjà des barrières de la société contre la baisse de la guerre, et maintenant vous avez une technologie qui amène les barrières au sol. Nous pouvons le réaliser sans avoir à faire face à certaines des conséquences de l'envoi de nos fils et filles en danger.

Il est tout à fait inapproprié pour le président Donald Trump de peser dans le processus de conception et d'acquisitions des navires transporteurs à ce niveau. Si un président démocrate avait fait ce genre de microgestion, d'autant plus en public, les wonks de la défense républicaine auraient été apoplectiques. Au lieu de cela ... grillons.

Lorsqu'un robot décède, vous n'avez pas à écrire une lettre à sa mère.

Nous ne nous débarrassons pas des transporteurs de si tôt. C'est à la fois en raison de leur utilité et aussi en raison de leur rôle dans la culture de la marine et dans le complexe de défense-industriel. Il s'agit d'un débat académique.

Le problème n'est pas seulement le coût des navires, mais que l'échange était censé être rapide, mais en ce moment, cela peut prendre des jours ou des semaines, ce qui ressemble plus à un réaménagement traditionnel. Mais le modèle de modularité et pouvoir assumer différents rôles sont bons. C'est là que l'ajout de systèmes sans pilote à l'avenir sera une aide. S'ils peuvent les transporter à bord, que ce soit des drones pour exploiter ou sous-chasse les systèmes sous-marins, tous les navires devraient être en mesure de jouer si plusieurs rôles simultanément.

La guerre des drones a lieu 24/7, 365 jours par an. La guerre ne s'arrête pas à Noël. C'est comme être pompier quand il y a un feu tous les jours, jour après jour. C'est émotionnellement et physiquement éprouvant.

Les robots sont sans émotion, donc ils ne sont pas contrariés si leur copain est tué, ils ne commettent pas de crimes de rage et de vengeance. Mais ... ils voient une grand-mère de 80 ans dans un fauteuil roulant de la même manière qu'ils voient un réservoir T80; Ils ne sont tous les deux qu'une série de zéros et de ceux.

Ses oeuvres

Ses derniers livres