L'homme est violent par nature, comme tout être vivant. Car la violence est l'expression de la force expansive de la vie. Il suffit de voir les mauvaises herbes envahir si vite un jardin mal entretenu pour mesurer cette puissance explosive de la vie. Mais entretenir un jardin, c'est autant arracher les mauvaises herbes - donc leur faire violence - que cultiver les bonnes. Il y a donc une bonne violence et une mauvaise. Le malheur, c'est que ni la raison ni la conscience morale ne permettent de les départager. C'est la même violence qui paraît comme un acte héroïque et créateur aux uns, ou barbare et destructeur aux autres, suivant le camp auquel appartiennent les uns ou les autres. C'est la violence des autres qui nous paraît coupable, et la nôtre légitime, souvent même comme un devoir sacré. Si le problème de la violence est si complexe et difficile à résoudre, l'auteur pense qu'il peut être éclairé par celui de la puissance. Car il est dangereux pour l'homme d'être puissant : la puissance incite toujours à l'abus de pouvoir et à l'injustice, celle-ci provoque la révolte et la violence, qui, à son tour, confère la puissance. La violence coupable est celle qui vise à la puissance. Or notre civilisation occidentale moderne exalte par-dessus tout la puissance de l'homme, celle que lui confèrent la science et la technique, même la psychologie. Ce sont les sources de la sagesse qu'il faut retrouver.

Violence et puissance

Notre civilisation occidentale est masculine, toute ordonnée aux valeurs masculines : froide objectivité, raison, puissance, efficacité, rivalité. C'était le choix de la Renaissance. Il impliquait le refoulement des autres valeurs, irrationnelles, subjectives, sentiments, émotions, relation personnelle. En même temps, et cela n'est pas un hasard, c'était le rejet de la femme hors de la vie publique et de la culture, dans l'intimité du foyer. De là vient l'étonnant contraste entre le prodigieux essor des sciences et de la technologie et la dégradation de la qualité de la vie, qui est affaire subjective et affective. L'homme s'intéresse davantage aux choses et à la mécanique, la femme aux personnes. L'homme a construit un monde des choses, une machine perfectionnée, et la personne souffre, elle se sent manipulée elle-même comme une chose, pièce d'une machine impersonnelle. Qui pourra parer à ce malaise ? Peut-être la femme. Depuis un siècle elle lutte pour prendre sa place dans la civilisation. Mais, pour cela, elle a dû se glisser dans le moule de cette société masculine, s'y adapter. Elle a prouvé qu'elle en était capable. Mais si, maintenant, son influence propre s'affirmait, ne pourrait-elle pas guérir notre civilisation de son malaise en y apportant ce qui lui manque, le sens de la personne ? Telle est la question que se pose le Dr Tournier dans ce livre, et qu'il pose comme dans tous ses livres, non d'une façon théorique, mais concrète, au fil de ses propres expériences, dans sa vie personnelle, dans sa vie conjugale, et dans sa longue carrière de médecin de la personne où il a recueilli tant de confidences sur le malaise féminin.

La mission de la femme

Chassé-croisé d'amours sur arrière-plan de trahisons, de cliquetis d'épées, de ruses de guerre, de châteaux royaux et de forteresses. Cette superbe saga est fondée sur la fin tragique de l'indépendance bretonne. Il y a juste cinq cents ans, sous le regard bleu de Tiphaine, seize ans, dame d'honneur d'Anne de Bretagne, l'histoire va changer de cours. Charles VIII déclare la guerre à la Bretagne pour l'annexer à la couronne. Le fiancé de Tiphaine tombe avec six mille Bretons à Saint-Aubin. La jeune duchesse Anne succède à son père et poursuit le combat, entourée d'une troupe de fidèles dont Robert Ferron, amoureux de Tiphaine, et Keryves, l'armateur. Après de multiples péripéties, Anne sacrifie sa passion à la raison d'État. Elle épouse Charles VIII, célébrant ainsi le mariage historique de l'hermine et du lys, symbole des armes du duché de Bretagne.

L'hermine et le lys

Vraie Ou Fausse Culpabilite

Paul Tournier né à Genève le 12 mai 1898  et mort à Troinex le 7 octobre 1986, est un médecin suisse.

Votre mode de vie détermine déjà votre vie au cours de ces années de vieillesse et de retraite, sans que vous le réalisiez même, et peut-être sans que vous y réfléchiez suffisamment. Il faut donc se préparer à la retraite.

Tout ce qui vaut la peine dans la vie est effrayant. Choisir une école, choisir une carrière, se marier, avoir des enfants - toutes ces choses sont effrayantes. Si cela n'a pas peur, cela ne vaut pas la peine.

Nous recherchons toujours un grand programme d'action plein de grandes idées, quand la chose est de commencer par obéir aux petites idées.

Personne ne peut se développer librement dans ce monde et trouver une vie pleine sans se sentir compris par au moins une personne.

C'est ce que signifie vraiment le mariage; Saider mutuellement à atteindre le statut complet d'être des personnes, des êtres responsables et autonomes qui ne s'enfuient pas de la vie.

Raconçant une histoire de vie, une pensée mentale à haute voix conduit inévitablement à la considération de problèmes qui ne sont plus psychologiques mais spirituels.

La foi chrétienne n'implique pas de réprimer son anxiété pour paraître forte. Au contraire, cela signifie reconnaître sa faiblesse, accepter la vérité intérieure sur soi-même, avouer son anxiété, et à croire, c'est-à-dire que le chrétien ne fait pas confiance non pas à sa propre force, mais dans la grâce de Dieu.

Rien ne nous rend si seul que nos secrets.

S'il n'y avait pas eu de peur de l'échec, il n'y aurait pas non plus de joie de succès.

Il y a deux choses que nous ne pouvons pas faire seule. L'un est d'être marié et l'autre est d'être chrétien.

Ne cherchons pas à apporter la religion aux autres, mais nous efforçons de le vivre nous-mêmes.

Plus nos esprits sont raffinés et subtils, plus ils sont vulnérables.

La chose vraiment importante dans la vie n'est pas l'évitement des erreurs, mais l'obéissance de la foi. Par obéissance, l'homme est conduit étape par étape pour corriger ses erreurs, alors que rien ne lui arrivera jamais s'il ne va pas.

Les favoris de Dieu, en particulier les favoris de Dieu, ne sont pas à l'abri des moments déroutants où Dieu semble silencieux. Lorsqu'il n'y a plus d'occasion de doute, il n'y a plus d'occasion pour la foi non plus. La foi exige l'incertitude, la confusion. La Bible comprend de nombreuses preuves de la préoccupation de Dieu - certaines assez spectaculaires - mais aucune garantie. Une garantie empêcherait, après tout, la foi.

Malheur à l'homme qui essaie de rester objectif et de maintenir une large perspective: chacun le qualifiera de l'ennemi.

Les gens hésitent à parler de la vieillesse et de la mort parce qu'ils ont peur de l'émotion, et ils évitent volontiers les choses dont ils se sentent le plus émotionnels, bien que ce soient les choses mêmes dont ils ont le plus besoin.

Dieu nous amène pas à pas, d'un événement à l'autre. Seulement après, alors que nous regardons en arrière sur la façon dont nous sommes venus et reconsidérer certains moments importants de notre vie à la lumière de tout ce qui les a suivis, ou lorsque nous examinons toute la progression de notre vie, nous ressentons le sentiment d'avoir été conduits sans le savoir, le sentiment que Dieu nous a mystérieusement guidés.

La plupart des maladies ne le montrent généralement pas comme un boulon à l'improviste. Le terrain est préparé pendant des années grâce à une alimentation défectueuse, à l'intempérance, au surmenage et aux conflits moraux, érodant lentement la vitalité du sujet.

La vie peut redevenir une grande aventure si nous la rendez à Dieu. Il met fin à une aventure, seulement pour nous en ouvrir une autre. Avec lui, nous devons être prêts à tout.

Afin de réussir la vieillesse, il faut le commencer plus tôt et ne pas essayer de le reporter le plus longtemps possible. Au milieu de la vie, nous devons nous arrêter pour réfléchir, pour organiser notre existence en œil à un avenir encore lointain, au lieu de nous permettre d'être entièrement aspirés dans le tourbillon professionnel et social. C'est alors qu'il est important de donner une place peu à peu à des activités moins externes, moins technique et plus culturelle, qui survivra au moment de la retraite.

Le vrai sens du voyage, comme celui d'une conversation au coin du feu, est la découverte de soi par le contact avec d'autres personnes, et sa condition est l'auto-promulgation dans le dialogue.

De nombreuses maladies ordinaires ne sont que l'expression d'une grave insatisfaction à l'égard de la vie.

Écoutez toutes les conversations de notre monde, entre les nations et entre les individus. Ce sont, pour la plupart, des dialogues des sourds.

Avoir raison est dangereux, il a toujours été la source de toute intolérance.

Nous ne possédons pas Dieu. Nous le trouvons périodiquement.

Le prix qui doit être payé pour trouver une vie vraiment personnelle est très élevé. C'est un prix en termes d'acceptation de la responsabilité. Et la conscience de la responsabilité conduit inévitablement au désespoir soit à la confession et à la grâce.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Paul_Tournier

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