Randy Schekman, né le 30 décembre 1948 à Saint Paul dans le Minnesota aux États-Unis, est un biologiste cellulaire américain et professeur à l'université de Californie à Berkeley. Il est, avec James Rothman et Thomas Südhof, lauréat du prix Nobel de physiologie ou médecine en 2013.

Tout ce que j'ai fait au lycée était axé sur la microbiologie, en regardant des choses comme des algues au microscope pendant des heures. Quand j'avais 13 ans, j'ai économisé 100 $ pour acheter un bon microscope d'occasion. J'étais obsédé par les micro-organismes.

L'idée que je pouvais pousser les limites en utilisant le dévouement et la recherche et la curiosité sans fin m'ont propulsé dans le travail de ma vie.

Nos cellules s'engagent dans la production de protéines et bon nombre de ces protéines sont des enzymes responsables de la chimie de la vie.

La veille de l'annonce du Nobel chaque année, je me suis couché en me mettant assez anxieux. J'étais optimiste, et je savais aussi que cela pourrait ne jamais arriver.

Je suis une scientifique. Le mien est un monde professionnel qui réalise de grandes choses pour l'humanité.

Les structures dominantes de la réputation personnelle et de l'avancement professionnel signifient que les plus grandes récompenses suivent souvent le travail le plus flashy, pas le meilleur.

Je suis entré dans la science parce que je pensais qu'avec l'inspiration et le travail acharné, je pouvais comprendre comment fonctionne la vie.

C'est en fait une expérience très désagréable de lire un journal de la nature ou de lire un document scientifique.

J'ai été complètement motivé par le désir de comprendre comment fonctionnaient les cellules.

Tout comme Wall Street doit rompre la culture bonus, ce qui entraîne une prise de risques qui est rationnelle pour les individus mais dommageant le système financier, la science doit briser la tyrannie des revues de luxe. Le résultat sera de meilleures recherches qui servent mieux la science et la société.

Il est courant et encouragé par de nombreuses revues, que la recherche soit jugée par le facteur d'impact de la revue qui la publie. Mais comme le score d'une revue est une moyenne, il en dit peu sur la qualité de toute recherche individuelle.

Quand j'étais postdoc, j'ai noté chaque nouvelle pensée sur une carte trois par cinq et les ai gardées dans un catalogue de cartes.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Randy_Schekman

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