Alors que la Première Guerre mondiale bat son plein, Marthe, 18 ans, est mariée à Jacques. Celui-ci est mobilisé sur le front. Laissée seule, elle se laisse séduire par un jeune garçon de 15 ans. Il s'ensuit une idylle, perturbée par l'entourage et le comportement possessif de l'adolescent.

Alors que la guerre ravage l'Europe, peut-on aimer librement et faire face au scandale ?

Le diable au corps est un chef-d'ouvre inouï.

"Un météore littéraire", Le Monde

"Je vous invite à ouvrir cette ouvre au titre tentateur", Guillaume Gallienne

"Raymond Radiguet partage avec Arthur Rimbaud le terrible privilège d'être un phénomène des lettres françaises", Jean Cocteau

Ecrivain et poète, Raymond Radiguet (1903-1923) est un auteur majeur du XXe siècle.

Le diable au corps - ""Un météore littéraire"", Le Monde

Texte intégral révisé suivi d'une biographie de Raymond Radiguet. Le récit commence en 1917: le héros, François, n'a que 16 ans, et raconte lui-même son histoire. Bien qu'il soit encore au lycée et malgré les troubles apportés par la guerre, il mène une vie relativement indépendante. Il rencontre Marthe, plus âgée que lui et déjà mariée à Jacques, un jeune soldat mobilisé au front. Une liaison s'ébauche et les rencontres se font de plus en plus rapprochées. François vit bientôt presque entièrement dans l'appartement conjugal de Marthe. Lorsqu'elle tombe enceinte, il succombe sous le poids d'une responsabilité qu'il ne peut assumer et il l'abandonne. Elle meurt en couches. Sa famille laisse croire à Jacques que l'enfant est le sien. Toute la force du livre réside dans le personnage de François, lequel vit une aventure d'homme avec une âme d'enfant. La sobriété des moyens d'expression et la simplicité essentielle du récit accentuent le tragique du dénouement. "Le Diable au corps", dont Radiguet a toujours dénié la part autobiographique, a déchaîné les passions lors de sa parution dans le contexte de l'après-guerre de 14-18: le récit de cette femme qui trompe sans aucun remords son mari au front avec un très jeune garçon qui lui dicte les "seules lettres tendres" que son mari ait jamais reçues d'elle, semble en effet inspiré par un cynisme révoltant. Le roman connaîtra malgré tout un immense succès et apportera la gloire à son auteur.

Le diable au corps

En 1920, à Paris, François de Séryeuse, jeune étudiant issu de la vieille noblesse féodale et le comte Anne d'Orgel, venu de la noblesse de cour, se lient d'amitié dans le but initial de jouer Paul Robin, ami commun et diplomate, le soir d'un spectacle chez Medrano. C'est à cette occasion que l'étudiant rencontre la femme du comte, Mahaut d'Orgel, dont il tombe immédiatement amoureux. Ne s'avouant pas ce sentiment et voulant faire bonne figure auprès d'Anne qu'il apprécie beaucoup en tant qu'ami, il est dès lors de toutes les activités des Orgel, devenant rapidement un intime de la maison.

Le Bal du comte d'Orgel

Durant la Première Guerre mondiale, un adolescent tombe amoureux de la fiancée d'un soldat. Loin du front, ils vont goûter une passion scandaleuse, égoïste et intense.
Récit d'amours interdites mais aussi atteinte à la figure héroïque du soldat, ce roman a choqué à sa sortie en 1923 et ne cesse, depuis, de provoquer et de fasciner nos esprits.

TOUT POUR COMPRENDR.
- Notes lexicales. 
- Biographie de l'auteur. 
- Genre de l'oeuvre. 
- Pour mieux interpréter.
- Chronologie.

TOUT POUR RÉUSSIR.
- Questions sur l'oeuvre.
- Parcours de lecture.
- Pour aller plus loin.

GROUPEMENTS DE TEXTES. 
- Projets autobiographiques. 
- Les écrivains et la Grande Guerre. 
- Scènes de rencontre amoureuse. 
- Du roman au film.

CAHIER ICONOGRAPHIQUE.

Un jour de 1917 sur les rives de la Marne, le narrateur qui a tout juste seize ans, rencontre Marthe, dix-neuf ans. Celle-ci est mariée à Jacques, combattant au front pour la France. Pourtant, une relation particulière se noue entre les deux jeunes gens. Rapidement, ils deviennent amants, sans aucune précaution ni discrétion, faisant fi de l'opinion de leur entourage.
Marthe s'aperçoit alors qu'elle est enceinte...

Le Diable au corps

Le diable au corps est les confidences d'un jeune homme qui retrace sa rencontre amoureuse alors qu'il était adolescent, avec une jeune fille tout juste mariée à un soldat parti au front. Le contexte de la première guerre mondiale est abordé avec cynisme et détachement : c'est avant tout la possibilité d'un dérèglement des moeurs, d'une grande liberté laissée à ceux qui sont restés chez eux. L'histoire de cette passion presque enfantine et pourtant pleinement vécue, et le ton de vérité du texte ont fait scandale lors de sa publication. Reste aujourd'hui un roman psychologique où la tendresse de l'enfance se transforme en ardeur d'adulte et en tragédie, avec naïveté et sans contrainte, un grand classique.

A l'occasion du centième anniversaire de la naissance de Radiguet, Grasset publie ce volume exceptionnel, qui regroupe les deux romans de Raymond Radiguet : Le diable au corps et Le bal du comte d'Orgel. Le Diable au corps, premier roman et chef d'oeuvre de Raymond Radiguet, publié chez Grasset en 1923. L'auteur avait vingt ans. Ce livre, qui traite des amours d'un adolescent et de l'épouse d'un soldat mobilisé au front, fit scandale et entra dans la légende. Le Bal du comte d'Orgel, son second roman, publié à titre posthume chez Grasset, en juin 1924. A sa mort, Radiguet laissait un manuscrit qu'il n'avait pas entièrement révisé, et qui fut assez largement amendé par Jean Cocteau, Joseph Kessel et Pierre de Lacretelle. Le texte est ici restitué dans la version originelle et intégrale, jusqu'alors inacessible au grand public. Un dossier donnant un éclairage sur les différents états du Bal du comte d'Orgel et une chrono-biographie complètent ce volume, édité et préfacé par Monique Nemer, biogaphe de Raymond Radiguet.

Le diable au corps - Le bal du Comte d'Orgel - (*)

Oeuvres complètes

Raymond Radiguet est un écrivain et poète français né le 18 juin 1903 à Saint-Maur-des-Fossés (Seine) et mort le 12 décembre 1923 à Paris.
Talent très précoce, il a écrit deux romans ayant connu un grand succès critique et populaire, Le Diable au corps et Le Bal du comte d'Orgel, publiés alors qu'il abordait la vingtaine.

Nues

Sur la mort d’une rose

Lorsqu'un amour est notre vie, quelle différence y a-t-il entre vivre ensemble ou mourir ensemble ?

Dans mon incohérence, j'étais reconnaissant que pendant quelques instants, je savais ce que c'était que de souffrir - alors je pensais. Mais rien ne ressemble moins à une chose que ce qui est le plus proche de lui. Un homme qui avait été proche de la mort pense comment il connaît la mort. Quand le jour vient enfin pour qu'il le rencontre, il ne le reconnaît pas. "Ce n'est pas ça", dit-il, en meurant.

Faire face à la mort calme n'est pas élogieux que si l'on le fait face seul. La mort ensemble n'est plus la mort, même pour les incroyants. La source des peines ne réside pas dans la laisse de la vie, mais en laissant ce qui lui donne un sens. Quand l'amour est toute notre vie, quelle différence y a-t-il entre vivre ensemble et mourir ensemble?

L'homme très jeune est un animal rebelle à la douleur.

Les moments où l'on ne peut pas mentir sont précisément ceux où l'on ment le plus et surtout à soi-même.

Nous devons imiter les grands classiques. Nous manquerons, et cette Miss serait notre originalité.

Dans l'extrême jeunesse, l'on est trop enclin, comme les femmes, à croire que les larmes dédommagent de tout.

Le malheur ne s'admet point. Seul le bonheur semble dû.

Beauté grecque : femme laide portant une amphore.

La puissance ne se montre que si l'on en use avec injustice.

Ce n'est pas dans la nouveauté, c'est dans l'habitude que nous trouvons les plus grands plaisirs.

Aucun genre épistolaire n'est moins difficile que la lettre d'amour : il n'y est besoin que d'amour.

Il existe en nous des germes de ressemblance que développe l'amour. Un geste, une inflexion de voix, tôt ou tard, trahissent les amants les plus prudents.

L'originalité consiste à essayer d'être comme tout le monde et à échouer.

Ce n'est pas dans la nouveauté mais dans l'habitude que nous trouvons le plus grand plaisir.

L'originalité consiste à essayer de faire comme tout le monde sans y parvenir.

Tout âge porte ses fruits, il faut savoir les cueillir.

Toutes les mères, par principe, ne souhaitent rien tant pour leurs fils que le mariage, mais désapprouvent la femme qu'ils choisissent.

La source des peines ne réside pas dans la laisse de la vie, mais en laissant ce qui lui donne un sens.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Raymond_Radiguet

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