À L'HEURE OÙ LES CHANGEMENTS CLIMATIQUES commencent sérieusement à faire sentir leurs effets, nous devons nous préparer à une profonde transformation dans la façon dont nous produisons et utilisons l'énergie à travers le monde. Le passage obligé des combustibles fossiles à des sources renouvelables entraînera un changement majeur dans notre façon de vivre. À quoi pourrait ressembler un avenir 100% renouvelable? Quelles technologies joueront un rôle crucial dans notre avenir énergétique? Quels défis allons-nous devoir affronter dans cette transition? Et comment pouvons-nous nous assurer que le nouveau système énergétique soit juste et équitable?
Dans Un futur renouvelable, Richard Heinberg et David Fridley explorent les défis et les opportunités que présente le passage aux énergies renouvelables. En brossant le portrait de notre système énergétique actuel, les auteurs examinent la question de l'offre et de la demande d'énergie dans des secteurs clés de l'économie: la production d'électricité, les transports, les bâtiments et la fabrication. Leur analyse détaillée permet d'identifier les problèmes cruciaux auxquels nous serons inévitablement confrontés, de l'intermittence des sources de combustible au stockage de l'énergie en passant par la refonte des réseaux de distribution.
Véritable travail de prospective pour nous aider à préfigurer ce dont demain sera fait, Un futur renouvelable est un ouvrage lucide et nécessaire pour planifier la transition énergétique à venir. Soyons prêts à relever le défi.

Un futur renouvelable

À L'HEURE OÙ LES CHANGEMENTS CLIMATIQUES commencent sérieusement à faire sentir leurs effets, nous devons nous préparer à une profonde transformation dans la façon dont nous produisons et utilisons l'énergie à travers le monde. Le passage obligé des combustibles fossiles à des sources renouvelables entraînera un changement majeur dans notre façon de vivre. À quoi pourrait ressembler un avenir 100% renouvelable? Quelles technologies joueront un rôle crucial dans notre avenir énergétique? Quels défis allons-nous devoir affronter dans cette transition? Et comment pouvons-nous nous assurer que le nouveau système énergétique soit juste et équitable?

Dans Un futur renouvelable, Richard Heinberg et David Fridley explorent les défis et les opportunités que présente le passage aux énergies renouvelables. En brossant le portrait de notre système énergétique actuel, les auteurs examinent la question de l'offre et de la demande d'énergie dans des secteurs clés de l'économie: la production d'électricité, les transports, les bâtiments et la fabrication. Leur analyse détaillée permet d'identifier les problèmes cruciaux auxquels nous serons inévitablement confrontés, de l'intermittence des sources de combustible au stockage de l'énergie en passant par la refonte des réseaux de distribution.

Véritable travail de prospective pour nous aider à préfigurer ce dont demain sera fait, Un futur renouvelable est un ouvrage lucide et nécessaire pour planifier la transition énergétique à venir. Soyons prêts à relever le défi.

Un futur renouvelable - Tracer les contours de la transition énergétique

Une réflexion ambitieuse et iconoclaste sur le tabou ultime en matière d'économie : ce livre détruit le mythe de la croissance économique infinie dans unmonde aux ressources limitées. Richard HEINBERG nous plonge au coeur de la crise financière, afin d'en comprendre les mécanismes et de tenter de trouver des solutions pour, peut-être, nous éviter le pire. Écrit dans un style alerte et très accessible, ce livre détaille les facteurs essentiels qui s'opposent à toute reprise à long terme de la croissance.

La fin de la croissance ; s adapter à la nouvelle réalité économique

Le monde voit ses réserves en pétrole s'épuiser, avec les changements dramatiques que cela implique.  Désormais, même si les pays industrialisés entament une conversion à des sources d'énergies alternatives, ils auront chaque année à leur disposition moins d'énergie pour effectuer le travail essentiel au maintien de sociétés humaines complexes. Nous entrons dans une nouvelle ère, aussi différente de l'ère industrielle que cette dernière fut différente de l'époque médiévale. L'auteur replace cette transition décisive dans son contexte historique. Il démontre comment l'industrialisation s'est développée sur la base de la maîtrise de l'énergie fossile ; à quel point la compétition pour le contrôle de l'accès au pétrole fut centrale dans la géopolitique du XXe siècle ; comment enfin les tensions provoquées par l'amenuisement des ressources énergétiques au XXIe siècle entraîneront des guerres de prédation au Moyen-Orient, en Asie centrale et en Amérique du Sud. Il anticipe l'impact probable de la déplétion du pétrole ainsi que celui de toutes les énergies alternatives. Prédisant un chaos certain à moins que les États-Unis, premier consommateur mondial, ne consentent à rejoindre les autres pays pour mettre en place un programme global de conservation et de partage, il recommande par ailleurs une « chute contrôlée » susceptible d'ouvrir la voie à une société plus modérée, moins gourmande en énergie et durable.

Pétrole ; la fête est finie

Richard Heinberg, né le 21 octobre 1950, est un journaliste américain et conférencier au New College of California où il dispense un cours sur l'écologie et la collectivité durable ainsi que sur la déplétion énergétique et en particulier le concept de pic pétrolier.
Il est l'auteur de nombreux livres traitant principalement de la crise liée à la dépendance aux énergies fossiles des sociétés industrielles et à l'avenir de celles-ci après l'avènement du pic pétrolier.

Lorsqu'une chenille mange une feuille, alors une grive mange la chenille, ou lorsqu'un faucon mange de la grivette, seulement 5 à 20% d'énergie utilisable est transféré d'un niveau à l'autre. ... Ainsi, les herbivores représenteront une fraction beaucoup plus petite de la biomasse [que les plantes] et les carnivores pour une fraction encore plus petite.

L'idée que nous avons industrialisé les humains est à l'abri des lois naturelles qui ont restreint la croissance d'autres espèces et humains dans les régimes sociaux antérieurs, pour moi, est si aveugle à celle-ci comme moralement répréhensible.

Il est possible de pointer des centaines, des milliers, peut-être même des millions de programmes imaginatifs et courageux pour réduire, recycler et réutiliser - mais la trajectoire globale de la civilisation industrielle reste relativement inchangée.

L'épuisement et le changement climatique du pétrole créeront un contexte entièrement nouveau dans lequel les difficultés politiques seront jouées. Dans ce contexte, ce n'est pas seulement la liberté, la démocratie et l'égalité qui sont en jeu, mais la survie de milliards d'humains et d'écosystèmes entiers.

...l'ère du pétrole et du gaz naturel bon marché touche à sa fin, la production mondiale de pétrole devant atteindre son maximum en 2010 et les taux d'extraction du gaz naturel en Amérique du Nord étant déjà en baisse. Ces événements auront d'énormes répercussions sur le système alimentaire américain, qui dépend du pétrole.

Si nous ne faisons rien, nous arrivons toujours à un avenir post-carbone, mais ce sera sombre. Cependant, si nous planifions la transition, nous pouvons avoir un monde qui soutient des communautés robustes de personnes saines et créatives et d'écosystèmes avec des millions d'autres espèces.

L'enquête sur les sources d'énergie alternatives disponibles pour des critères tels que la densité d'énergie, les impacts environnementaux, la dépendance à l'épuisement des matières premières, l'intermittence par rapport à la constance de l'approvisionnement et le pourcentage d'énergie retourné sur l'énergie investie dans la production d'énergie, aucun ne semble actuellement capable de perpétuer ce type de la société.

La croissance économique comme nous l'avons su, c'est fini et fini avec.

Si nous visons ce qui n'est plus possible, nous n'atteindrons que l'illusion et la frustration. Mais si nous visons des objectifs vraiment valables qui peuvent être atteints, alors même si nous avons moins d'énergie à notre commandement et moins de biens matériels disponibles, nous pourrions néanmoins augmenter notre satisfaction dans la vie.

Lorsque nous refusons de parler de ce qui est réel simplement parce qu'il est inconfortable de le faire, nous scellons notre propre sort.

Ce qui est nouveau, c'est les prix élevés du pétrole et l'économie déteste les prix élevés du pétrole.

Les premiers écologistes se sont vite rendu compte que, comme les humains sont des organismes, l'écologie devrait inclure l'étude de la relation entre les humains et le reste de la biosphère. ... Nous n'avons pas souvent tendance à considérer les sciences sociales (histoire, économie et politique) comme sous-catégories de l'écologie. Mais comme les gens sont des organismes, il est évident que nous devons d'abord comprendre les principes de l'écologie si nous voulons donner un sens aux événements du monde humain.

Nous sommes sur le point d'entrer dans une nouvelle ère dans laquelle, chaque année, moins d'énergie nette sera disponible pour l'humanité, quels que soient nos efforts ou nos choix. Le seul choix significatif que nous aurons sera de savoir comment nous nous adaptons à ce nouveau régime. Ce choix - non pas si, mais comment réduire la consommation d'énergie et faire une transition vers des alternatives renouvelables - aura des ramifications éthiques et politiques profondes.

Comme le souligne le théoricien politique Michael Parenti, les historiens négligent souvent l'agenda économique du fascisme - le partenariat entre le grand capital et le grand gouvernement - dans leur analyse de son programme social autoritaire. En effet, selon Bertram Gross dans son étonnamment prémonitoire Friendly Fascism (1980), il est possible d'atteindre des objectifs fascistes au sein d'une société ostensiblement démocratique.

La science est dans: Soit nous allons à la dinde froide sur nos dépendances au charbon, au pétrole et au gaz, soit nous risquons d'augmenter la température de la planète à un niveau incompatible avec l'existence continue de la civilisation.

La civilisation industrielle est basée sur la consommation de ressources énergétiques qui sont intrinsèquement limitées en quantité et qui sont sur le point de devenir rares. Quand ils le feront, la concurrence pour ce qui reste déclenchera des événements économiques et géopolitiques dramatiques; En fin de compte, il peut être impossible pour une seule nation de soutenir l'industrialisme tel que nous le connaissons au XXe siècle.

Le vrai problème est que nous utilisons trop d'huile. C'est aussi simple et aussi difficile. Si nous voulons vraiment réduire notre vulnérabilité aux prix élevés, la meilleure façon de le faire est de réduire la consommation.

Tout le pétrole facile a disparu et ce qui reste nécessite plus d'énergie et d'argent et cela a un effet sur tout. Notre problème est que nous avons créé une infrastructure qui dépend tellement de l'huile. À mesure que le pétrole devient plus cher, nous allons être enfermés dans les modes de transport dont dépend notre économie. Nous devons donc vraiment commencer à construire une économie alternative avant de nous faire prendre dans un piège de notre propre fabrication.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Richard_Heinberg

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