Chargés par un riche éditeur de convoyer une voiture de San Francisco à New York et de rapporter leurs impressions de voyage, Billy Mud et sa petite amie, Chrissa, s'embarquent dans une odyssée dérisoire. Billy est un rocker, un junkie. Chrissa est française, elle est photographe et elle n'a pas froid aux yeux. Comparé aux reportages lyriques de Hunter S. Thompson ou aux romans autobiographiques de Kerouac, L'Oeil du lézard est une pure fiction, dont le modèle serait plutôt à chercher du côté du Voyage sentimental de Sterne. Mais le véritable intérêt de ce livre, c'est son héros, Billy Mud, un loser qui nous raconte avec un ton sardonique son trip sous héroïne à travers l'Amérique.

L'oeil du lézard

"In his poetic memoir, Hell takes us on a tour of a lost world and stakes out his place in cultural history."-Los Angeles Times"A rueful, battle-scarred, darkly witty observer of his own life and times."-New York Times The sharp, lyrical, and no-holds- barred autobiography of the iconoclastic writer and musician Richard Hell, charting the childhood, coming of age, and misadventures of an artist in an indelible era of rock and roll. From an early age, Richard Hell dreamed of running away. He arrived penniless in New York City at seventeen; ten years later he was a pivotal voice of the age of punk, cofounding such seminal bands as Television, The Heartbreakers, and Richard Hell and the Voidoids-whose song "Blank Generation" remains the defining anthem of the era, an era that would forever alter popular culture in all its forms. How this legendary downtown artist went from a bucolic childhood in the idyllic Kentucky foothills to igniting a movement that would take over New York and London's restless youth culture-cementing CBGB as the ground zero of punk and spawning the careers of not only Hell himself, but a cohort of friends such as Tom Verlaine, Patti Smith, the Ramones, and Debby Harry-is a mesmerizing chronicle of self-invention, and of Hell's yearning for redemption through poetry, music, and art. An acutely rendered, unforgettable coming-of-age story, I Dreamed I Was a Very Clean Tramp evokes with feeling, lyricism, and piercing intelligence both the world that shaped him and the world he shaped.

I Dreamed I Was a Very Clean Tramp - An Autobiography

CBGB, the music club that helped define New York City punk scene by introducing the world to such bands as the Talking Heads and Ramones, is little more than a bar, a stage and two bathrooms. Since opening in 1973, very little has changed about the physical space, with one exception: the graffiti. The club has never stopped its patrons from adding to the mosaics of ink and pencil that literally cover every square inch of the walls. As grimy and layered as they are, the walls contain the history of the club, irom the musicians to the fans. The verve of the lettering and the passionate, drunken silliness of the words and messager echo the power and innovation of the countless hours of music that have Screamed off the stage. While CBGB's reputation is rooted in the music, the music spawned a scene that people now associate with the club as a physical space. Without this book, there would be no record of these graphic treatments of the punk aesthetic.

CBGB - Decades of graffiti

Je ne suis pas dans cet engouement pour les mémoires qui se passe depuis 20 ans maintenant et ne semble jamais se relâcher. Les gens disent sans discrimination "Mémoire" maintenant quand c'est une personne qui écrive sur leur propre vie.

Une autre chose qui est bien dans le fait d'écrire pour décrire une situation ou un état de conscience, c'est que vous pouvez enfin faire les choses correctement. C'était mon intention, et c'est toujours intéressant.

Je me sentais juste submergé par la contribution: la guerre du Vietnam et l'effondrement des années 60 et la prolifération des médias «J'avais juste l'impression que tout était trop à gérer et vous venez de régler.

Un mémoire est un livre sur un fil, un thème ou un moment particulier de la vie d'une personne, alors qu'une autobiographie est toute la vie.

En fait, je pensais que la vie était à peu près une proposition perdante, et cela ne me dérangeait pas de le dire.

Les mémoires reprennent certains éléments, certains incidents, certaines expériences de la vie d'une personne et en font le récit.

La poésie est toujours morte, tu sais? Vous ne réalisez pas à quel point la poésie est bonne avant 15 ans plus tard.

Si vous prenez du texte et de l'image et que vous les assemblez, les multiples lectures possibles dans la poésie ou dans quelque chose de visuel sont réduites à une lecture spécifique. En assemblant les deux, vous limitez les possibilités. Le texte et l'image ne fonctionnent pas toujours ensemble dans la façon dont la musique et les paroles de chansons font partie les unes des autres.

Nous avons toujours le bâtiment Chrysler et l'Empire State Building et le Woolworth Building, mais cela semble simplement faire partie de la nature de New York, qu'il change toujours.

Je fais tout à mi-chemin, dont les adultes désapprouvent, mais les choses faites à mi-chemin sont trompeuses, et dans une classe de leurs propres - par exemple, le soleil est vraiment le double de sa taille.

Je ne pense généralement pas à quiconque ne soupçonne jamais que je pourrais être quelqu'un qui pleure à des trucs. Je pleure au cinéma tout le temps. Et parfois, ça me fait vraiment chier parce que je déteste quand ils se branlent juste ma chaîne et c'est comme complètement manipulateur.

Je suis généralement seul ou endormi, à la maison.

Le but de Rock N 'Roll est de convaincre les filles de payer de l'argent pour se rapprocher de vous.

Eh bien, je pensais que les pistolets sexuels étaient la crème de la récolte. Ils sont entrés et ont dépassé tout le monde, c'est sûr. Ils ont pris tous les brins existants et en ont fait un package parfait.

Vous vous rendez compte qu'il y a certaines choses que vous ne ferez jamais que vous pensiez toujours faire partie de votre avenir. C'est un grand soulagement de découvrir ce que vous êtes le mieux adapté, et c'est un réel avantage de pouvoir alors se concentrer.

Il ne reste plus rien de ma ville natale dans le Kentucky. Toutes ces petites et moyennes villes des États-Unis sont à peu près des centres commerciaux autour des bords et des banlieues. C'était définitivement une perte, car tout est homogénéisé. Vous ne pouvez pas dire où vous êtes, c'est tout de même.

C'était que les artistes considéraient la nature comme leur environnement. Maintenant, les médias sont notre environnement. Cela fait depuis 50, 70 ans. C'est ce que vous voyez à la télévision, sur l'ordinateur, ce qu'il y a dans les magazines et les journaux.

Vous pensez toujours: "Qu'est-ce que cela s'ajoute?" Vous ne pouvez pas vraiment comprendre. J'étais curieux. J'avais l'impression que ce serait un défi intéressant pour moi d'écrire ce que j'avais vu et fait et appris - toutes les convolutions capturées dans un élément que je pouvais regarder et obtenir une certaine prise sur ce qui s'est passé.

Je secoue la tête et les minuscules acrobates tombent comme des pombiers, comme la pluie fraîche sur une autre planète, jusqu'à l'intérieur de mes pieds.

Lorsque vous êtes jeune, vous ne vous considérez pas particulièrement comme étant jeune. Vous êtes juste en vie et tout est intéressant et vous ne pensez pas aux choses en termes d'âge parce que vous n'en êtes pas conscient.

C'est vraiment intéressant avec les films artistiques, mais l'art surtout - pour voir comment votre attitude envers les artistes et les œuvres et votre niveau d'appréciation de eux se déplacent et changent toujours au fil des ans.

J'aime écrire la non-fiction - et lorsque vous choisissez un sujet [non-fiction], cela vous évite de proposer une intrigue.

Le problème avec une autobiographie est que tous ces facteurs supplémentaires le rendent difficile. Vous ne voulez pas blesser les sentiments des gens. Vous ne savez pas combien vous pouvez faire confiance à votre mémoire. Vous ne voulez pas que ce soit égoïste. Et vous avez tous ces problèmes sur la façon de vous présenter. Tous ces facteurs rendent la tâche plus difficile à faire qu'un roman.

Une autobiographie est une histoire de vie. Cela commence à la naissance et continue jusqu'à la fin.

Je me souviens de la révélation que c'était pour moi quand j'ai réalisé que je préfère être intelligent dans la façon dont Elvis Presley était que sur le chemin, disons, Ludwig Wittgenstein. Le fait était que vous pouviez imaginer que vous pourriez être intelligent comme Wittgenstein en pensant juste assez fort, mais Elvis l'avait juste. C'était presque spirituel. Une sorte de grâce.

Il y a des personnages dans [punk] qui vont délibérément aussi loin qu'ils le peuvent dans certains types de zones taboues.

Je suis quelqu'un qui est vraiment sensible aux larmes.

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