Richard Charles Albert Holbrooke (né le 24 avril 1941 à New York - mort le 13 décembre 2010 à Washington,) est un haut diplomate américain, le seul à avoir été assistant du secrétaire d'État pour deux régions du monde : l'Asie (de 1977 à 1981) et l'Europe (de 1994 à 1996). C'est aussi lui qui (en 1995) obtient la trêve entre les différentes factions de Bosnie et la signature des accords de Dayton, et qui (en 2009-2010) est, du président Obama, « l'envoyé spécial pour l'Afghanistan et le Pakistan ».

Si un pays nie avoir le SIDA, ce pays deviendra inévitablement une victime encore plus grande.

Soit dit en passant, si vous faites votre travail au nom de votre pays, vous avez des réunions où vous mettez votre position fortement en avant, et l'autre côté fait la même chose. Et j'ai eu de nombreuses réunions dans ma carrière qui ont vraiment été chauffées, les gens se criant.

Vous ne rattraperez jamais la propagation du SIDA, peu importe la quantité d'argent, peu importe le nombre d'antirétroviraux dans le système, sauf si vous arrêtez sa croissance. Et la seule façon d'arrêter sa croissance est la prévention.

Les personnes en uniforme ne sont pas sacro-sacrosé. Ils n'ont pas toutes les réponses. L'utilisation de la force est une décision politique à son cœur, en termes d'objectifs; alors l'armée, en tant qu'experts, doit être amenée pour vous dire comment le faire.

Vous devez tester votre hypothèse contre d'autres théories. La certitude face à des situations complexes est très dangereuse.

Les États-Unis soutiennent la réintégration des personnes qui ont combattu avec les talibans dans la société afghane à condition qu'ils: un, renonce à Al-Qaïda, deux, dénonce les armes et renonce à la violence, et trois, participent à la vie politique publique du pays conformément avec la Constitution.

Je crois toujours en la possibilité des États-Unis, avec toute sa volonté et toute sa force, et je ne veux pas dire militaire, persévérant contre tout défi. J'y crois toujours.

J'ai travaillé dans chaque - chaque administration démocratique depuis l'administration Kennedy, et je connais la dysfonctionnalité quand je le vois.

Memri permet à un public de bien au-delà du monde arabophone d'observer la grande variété de voix arabes parlant à travers les médias, les livres scolaires et les chaires à leur propre peuple. Ce que l'on entend est souvent étonnant, parfois effrayant et toujours important. Plus important encore, il comprend les voix libérales nouvellement émergentes de la réforme et de l'espoir, ainsi que des échos dérangeants de haine ancienne. Sans les précieuses recherches de MEMRI, le monde non arabique ne serait pas cette fenêtre indispensable.

Dans la diplomatie, comme dans la vie elle-même, on apprend souvent plus des échecs que des succès. Les triomphes sembleront, rétrospectivement, être préordés, une série d'actions et de décisions brillantes qui peuvent en fait avoir été chanceuses ou par inadvertance, tandis que les échecs éclairent les chemins et les pièges à éviter.

Je pense que l'histoire est continue. Il ne commence ni ne se termine le Pearl Harbor Day ou le jour où Lyndon Johnson se retire de la présidence ou le 11 septembre. Vous devez apprendre du passé mais ne pas être emprisonné par cela. Vous devez prendre des conseils de l'histoire mais jamais en être emprisonné.

Il est essentiel que les forces étrangères qui ont envahi et occupent de grandes parties du Congo arrêtent leur action offensive

Un accord de paix nécessite des accords, et vous ne faites pas d'accords avec vos amis, vous faites des accords avec vos ennemis.

Un monde sans l'ONU ou avec une ONU paralysée serait bien plus coûteux pour nous tous et bien plus dangereux pour la paix et la stabilité.

Les bureaucraties ont une tendance naturelle à ne pas coopérer, se coordonner ou se consolider entre elles. Ils ne coopéreront pas entre eux - à moins qu'ils ne soient obligés de le faire par l'autorité politique.

Je ne suis pas un impérialiste aux yeux écarquillés qui veut voir des Américains gêner les avant-postes partout dans le monde. Pas des avant-postes à la liberté dans le cliché de la guerre froide, mais des îles de stabilité et des mers de conflits ethniques. Ce n'est pas ce que quiconque devrait se sentir à l'aise de voir faire les Américains.

Je pense que les Américains comprennent qu'en Afghanistan, contrairement à l'Irak et au Vietnam, nous combattons un ennemi allié avec les gens qui nous ont attaqués le 11 septembre.

Le chaos contrôlé est une façon d'obtenir la créativité. L'intensité de celui-ci, la ruée physique, l'intimité a créé le type de dialogue qui mène à la synergie ...

La politique pakistanaise est compliquée, et je pense que ce n'est pas quelque chose qu'un étranger peut facilement assimiler et comprendre.

Notre ennemi est Al-Qaïda et ses alliés, des gens qui ont publiquement dit qu'ils souhaitaient attaquer à nouveau les États-Unis, des gens qui ont publiquement appelé les physiciens nucléaires et les ingénieurs pour les aider à accéder aux armes nucléaires, ce qui, comme le monde entier le sait, Le Pakistan a.

C'est une improvisation sur un thème. Vous savez où vous voulez aller, mais vous ne savez pas comment vous y rendre. Ce n'est pas linéaire.

Les négociations étaient simultanément cérébrales et physiques, abstraites et personnelles, quelque chose comme une combinaison d'échecs et d'escalade en montagne.

Alors que les pays sont aux prises avec la modernisation, les gens qui sont laissés pour compte ont tendance à tenir de plus en plus ferme à leur vision du mal de la modernité.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Richard_Holbrooke

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