Les tigres de Wadji Mouawad

La face cachée de la lune raconte en parallèle la relation tendue de deux frères à la suite du décès de leur mère et la course folle à la conquête de l'espace entre Américains et Soviétiques. Philippe, un éternel candidat au doctorat jaloux du succès de son cadet, présentateur vedette de la météo, se passionne pour l'espace. Souhaitant que sa thèse, portant sur le grand Tsiolkovski, soit publiée, il prépare une bande vidéo destinée à un éventuel auditoire extraterrestre.Conçu, mis en scène et interprété par Robert Lepage, ce quatrième spectacle solo (après Vinci, Les Aiguilles et l'Opium et Elseneur) est peut-être la plus autobiographique de ses œuvres. La critique a dit de La face cachée de la lune que Lepage y redéfinissait le one man show. Jouant tous les rôles, l'interprète crée, à partir d'un minimum d'accessoires (une planche à repasser, le hublot d'une machine à laver, une étagère), une table, une mobylette, une bicyclette, un appareil de musculation, un engin spatial, un hublot, un bocal à poisson, un téléviseur, dans une poésie de l'apesanteur.Reprise à la scène par Yves Jacques, la pièce a été adaptée pour l'écran par l'auteur lui-même.

La face cachée de la lune

Répondant à une commande de l'Opéra Garnier, un auteur québécois s'installe à Paris, rue Saint-Denis, afin de créer le livret d'une œuvre lyrique pour enfants tirée d'un conte de Hans Christian Andersen. Il y côtoie un administrateur d'opéra aux penchants insoupçonnés, un jeune concierge maghrébin passionné de graffitis, et un chien dont on se demande s'il n'est pas le véritable guide du récit.S'inspirant librement de deux contes d'Andersen (« La Dryade » et « L'Ombre ») et de quelques épisodes parisiens de la vie du célèbre auteur danois, Robert Lepage explore, dans Le projet Andersen, les territoires troubles de l'identité sexuelle, des fantasmes inassouvis et de la soif de reconnaissance qui se dessinent en filigrane dans la vie et l'œuvre d'Andersen.Comme toujours chez Robert Lepage, c'est par le voyage, le mouvement vers l'Autre, l'étranger, qu'un Québécois tente de découvrir ce qui le touche et l'anime.

Le projet Andersen

Robert Lepage, né le 12 décembre 1957 à Québec, est un metteur en scène, scénographe, auteur dramatique, acteur et cinéaste québécois. Salué par la critique internationale, il crée et porte à la scène des œuvres en utilisant les nouvelles technologies.

Quand nous avons fait la trilogie «The Dragons» », la Chine était un gros morceau de rock mystérieux que nous ne pensions jamais bouger. C'était impénétrable, impossible à gérer.

À Las Vegas, vous vous confrontez avec vos désirs les plus sombres, car ils sont tous possibles là-bas.

Je ne suis pas doué pour faire du show-business; Je suis un théâtre. Je ne révèle rien sur ma vie.

Quand je suis entré dans le Conservatoire à 17 ans, j'ai pu m'ouvrir et accepter tout sur moi et montrer mon côté féminin ainsi que mon masculin.

Si vous allez faire une émission sur quelqu'un qui vous a jeté, c'est beaucoup plus riche si vous avez trois personnages traitant des différents aspects de ce thème. Il y a plus d'espace pour que les gens s'identifient.

J'ai toujours eu un peu peur de la technologie, c'est pourquoi je l'explore.

Les artistes essaient toujours de faire quelque chose qui va être pertinent et à la minute.

J'essaye de raconter l'histoire avec une capitale H à travers des histoires avec un petit h. Cela fait bouger les gens, parce que vous savez dans vos relations personnelles, votre propre histoire, il y a un écho à une réalité beaucoup plus large.

Les perspectives de sécurité de «Ka» sont les plus élevées au monde.

Mon père n'avait pratiquement aucune éducation. Il pouvait à peine écrire ou compter. Mais sa grande fierté était qu'il était parfaitement bilingue. Dans le ménage, il a diverti cette idée que nous devions parler les deux langues.

Nous avons une tendance au Québec - et je m'inclus dans ce domaine - pour nous décrire en utilisant le passé. Nous sommes toujours nostalgiques.

Je veux être surpris par la vie ... Je pense que c'est plus intéressant.

La première fois que quelqu'un s'est levé devant le feu et a raconté l'histoire tout en l'illustrant avec des ombres sur les murs de la carrière, c'était la naissance du théâtre.

Je ne suis pas en désaccord avec les critiques souvent, et je ne suis plus détruit par les mauvaises critiques. Il arrive un moment où vous allez au-delà.

La technologie peut devenir une béquille. Parfois, il est là juste pour vous cacher lorsque vous êtes timide de ce que vous essayez de dire.

Nous ne devrions jamais surestimer la culture d'un public, mais nous ne devons jamais sous-estimer son intelligence.

Lorsque nous travaillions sur «River Ota» dans les années 90, j'ai appris à lire le japonais, c'est ainsi que j'ai découvert qu'il intègre des éléments de calligraphie chinoise.

Je demanderai toujours le droit pour le théâtre de parler de n'importe quoi et de n'importe qui. Sans exception. Aucun.

Un spectacle est bon quand il y a rencontre du temps et de l'espace, quand le temps et l'espace deviennent sans objet.

J'ai été élevé par un père et une mère qui étaient radicalement différents.

Je n'ai jamais traversé un problème d'identité de genre, mais je l'ai fait avec ma sexualité.

Le théâtre prend vie lorsque quelqu'un se croise sur scène.

Je n'ai jamais pensé à mon père quand je grandissais. Vraiment. C'était un homme fort et silencieux qui a travaillé dur pour soutenir sa famille.

Je ne peux pas vraiment me définir comme un dramaturge ou en tant qu'acteur ou comme quelqu'un qui s'intéresse à la musique.

Je n'ai jamais demandé si j'étais efféminé ou non. Cela n'avait pas d'importance au théâtre.

L'opéra est un lieu de travail très stimulant, et je pense qu'il offre l'expérience théâtrale la plus intense possible.

L'important est de ne pas savoir où vous allez, d'être ouvert aux accidents. C'est ce qui le garde amusant.

J'aime jongler avec quatre ou cinq projets différents dans les airs et trouver des connexions et des déconnexions entre eux.

Pour moi, le théâtre sera toujours très, très vivant, mais pas nécessairement dans la tradition théâtrale.

J'aime faire des choses très petites et intimes le matin, puis, dans l'après-midi, travailler sur quelque chose dans un grand stade.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Robert_Lepage

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