'Stunning... An uplifting book' SUNDAY TIMESLife on our planet as you've never seen it before: in this spellbinding and uplifting novel six astronauts rotate in the International Space Station. They are there to do vital work, but slowly they begin to wonder: what is life without earth? What is earth without humanity?Together they watch their silent blue planet, circling it sixteen times, spinning past continents, and cycling through seasons, taking in glaciers and deserts, the peaks of mountains and the swells of oceans. Endless shows of spectacular beauty witnessed in a single day. Yet although separated from the world they cannot escape its constant pull. News reaches them of the death of a mother, and with it comes thoughts of returning home. They look on as a typhoon gathers over an island and people they love, in awe of its magnificence and fearful of its destruction. The fragility of human life fills their conversations, their fears, their dreams. So far from earth, they have never felt more part - or protective - of it.'A slim, profound study of intimate human fears set against epic vistas' GUARDIAN***A GUARDIAN, NEW STATESMAN AND DAILY MAIL BOOK OF THE YEAR 2023***

Orbital - ‘Awe-inspiring’ Max Porter

From acclaimed Orange Prize and Guardian First Book Award finalist Samantha Harvey, a stunning novel of female friendship, betrayal, and revenge"You were going to work your way into my marriage and you were going to call its new three-way shape holy, " writes the unnamed narrator of Dear Thief. The thief is Nina, or Butterfly, who disappeared eighteen years earlier and who is being summoned by this letter, this bomb, these recollections, revisions, accusations, and confessions."Sometimes I imagine, out of sheer playfulness, that I am writing this as a kind of defence for having murdered and buried you under the patio."Dear Thief is a letter to an old friend, a song, a jewel, and a continuously surprising triangular love story. Samantha Harvey writes with a dazzling blend of fury and beauty about the need for human connection and the brutal vulnerability that need exposes."While I write my spare hand might be doing anything for all you know; it might be driving a pin into your voodoo stomach."Dear Thief is a rare novel that traverses the human heart in a striking and indelible way.

Dear Thief - A Novel

De retour à Londres, Leonard Deppling trouve refuge chez son frère, William, qui reste aux yeux de tous une véritable énigme. Pour William le bonheur et la liberté découlent de la connaissance de soi et cet ancien professeur activiste sonde l'étendue de son ignorance en donnant des conférences à de jeunes étudiants dans des jardins publics. 
Bientôt, l'un de ses disciples est arrêté pour avoir appliqué les préceptes de son mentor un peu trop à la lettre. William est-il aussi responsable que les médias le laissent entendre ?Samantha Harvey met en scène un Socrate des temps modernes dans ce roman philosophique qui pose la question de l'identité et de la morale dans un monde en quête de sens.

La vérité sur William

De retour a Londres, Leonard Deppling trouve refuge chez son frere, William, qui reste aux yeux de tous une veritable enigme. Pour William le bonheur et la liberte decoulent de la connaissance de soi et cet ancien professeur activiste sonde l'etendue de son ignorance en donnant des conferences a de jeunes etudiants dans des jardins publics. Bientot, l'un de ses disciples est arrete pour avoir applique les preceptes de son mentor un peu trop a la lettre. William est-il aussi responsable que les medias le laissent entendre ?Samantha Harvey met en scene un Socrate des temps modernes dans ce roman philosophique qui pose la question de l'identite et de la morale dans un monde en quete de sens.

La Verite Sur William

De retour a Londres, Leonard Deppling trouve refuge chez son frere, William, qui reste aux yeux de tous une veritable enigme. Pour William le bonheur et la liberte decoulent de la connaissance de soi et cet ancien professeur activiste sonde l'etendue de son ignorance en donnant des conferences a de jeunes etudiants dans des jardins publics.Bientot, l'un de ses disciples est arrete pour avoir applique les preceptes de son mentor un peu trop a la lettre. William est-il aussi responsable que les medias le laissent entendre ?Samantha Harvey met en scene un Socrate des temps modernes dans ce roman philosophique qui pose la question de l'identite et de la morale dans un monde en quete de sens."

Jake approche la soixantaine quand il apprend qu'il est atteint de la maladie d'Alzheimer. De cet architecte, marié et père de deux enfants, on ne saura rien de plus que ce dont il se souvient lui-même. Son amour pour Helen, qu'il épousa peut-être un peu trop rapidement, sa relation avec sa mère, Sara, qui a survécu à l'Holocauste, les autres femmes de sa vie. Mais à mesure que la maladie dévore sa mémoire, certaines incohérences, certains mensonges viennent perturber le récit. Si Jake n'est plus qu'un témoin hasardeux de son propre passé, peut-on encore avoir confiance en lui ?

La mémoire égarée

« Une série de coups de feu interrompt la discussion. Il y a la guerre, ou il y a eu la guerre, ou. quoi ?. il ne sait pas, là maintenant. Fouiller au fond de sa mémoire est comme plonger sa main dans une boîte, les yeux bandés, sachant qu'elle contient des objets mais sans savoir vraiment lesquels. La guerre a son rôle à jouer, mais peut-être n'est-ce que son grondement régulier qui ne l'a jamais quitté. Peut-être n'est-ce que le battement de son coeur mélancolique. »Jake approche la soixantaine quand il apprend qu'il est atteint d'Alzheimer. Quelque temps après l'annonce de cette terrible nouvelle, il survole une prison dont il a bâti les plans, et on comprend que son fils y est incarcéré. Très vite, l'existence de cet homme apparaît dans toutes ses zones d'ombre : son amour pour Helen, qu'il épousa, peut-être un peu rapidement, sa relation avec le personnage imposant de sa mère, Sara, qui a survécu à l'Holocauste. Les autres femmes de sa vie, son désir de paternité. Son rapport à la religion. Très vite, le lecteur s'interroge sur la confiance qu'il peut accorder au récit de Jake, remarquant certaines incohérences, certains mensonges. Mais aussi l'influence sur sa mémoire de tous les récits qui lui ont été livrés. L'ambition même de ce premier roman impressionne : explorer les méandres d'une mémoire qui se défait, des prémisses de la maladie au grand final. Tout en accomplissant cette prouesse, Samantha Harvey plonge le lecteur au coeur de la vie même, de ses intrigues et explore la manière dont la nature fragmentaire du souvenir affecte nos existences.

Une série de coups de feu interrompt la discussion. Il y a la guerre, ou il y a eu la guerre, ou… quoi ?… il ne sait pas, là maintenant. Fouiller au fond de sa mémoire est comme plonger sa main dans une boîte, les yeux bandés, sachant qu’elle contient des objets mais sans savoir vraiment lesquels. La guerre a son rôle à jouer, mais peut-être n’est-ce que son grondement régulier qui ne l’a jamais quitté. Peut-être n’est-ce que le battement de son coeur mélancolique.Jake approche la soixantaine quand il apprend qu’il est atteint d’Alzheimer. Quelque temps après l’annonce de cette terrible nouvelle, il survole une prison dont il a bâti les plans, et on comprend que son fils y est incarcéré. Très vite, l’existence de cet homme apparaît dans toutes ses zones d’ombre : son amour pour Helen, qu’il épousa, peut-être un peu rapidement, sa relation avec le personnage imposant de sa mère, Sara, qui a survécu à l’Holocauste. Les autres femmes de sa vie, son désir de paternité. Son rapport à la religion. Très vite, le lecteur s’interroge sur la confiance qu’il peut accorder au récit de Jake, remarquant certaines incohérences, certains mensonges. Mais aussi l’influence sur sa mémoire de tous les récits qui lui ont été livrés… L’ambition même de ce premier roman impressionne : explorer les méandres d’une mémoire qui se défait, des prémisses de la maladie au grand final. Tout en accomplissant cette prouesse, Samantha Harvey plonge le lecteur au coeur de la vie même, de ses intrigues et explore la manière dont la nature fragmentaire du souvenir affecte nos existences.

La Mémoire égarée

Le sens de son passé est si fort et forme notre sentiment de soi si fortement, il me fascinera toujours, me fassiner et me confondre.

Au sol, nous semblons faire autre chose que de faire des monologues longs et robustes. Nous pouvons communiquer en un instant presque partout. Fini la vieille lettre lente - elle-même un monologue, une sorte de performance considérée du meilleur moi - et à sa place est l'e-mail, le texte, le SMS, le tweet.

Alors que les États-Unis, une grande partie de l'Europe et du Royaume-Uni se déplacent vers la droite politique, la rhétorique devient plus insulaire, défensive et protectrice.

Il est assez difficile d'écrire sur l'amitié féminine sans que cela ne semble être un sujet de niche. C'est un équilibre difficile.

L'une des choses les plus troublantes à propos du `` monologue '' est ses longs silences, dans lesquels l'homme est assis seul, fixant la distance moyenne, sans emprise de son récit, perdu contre le passé.

Quand il y a du changement et que les gens craignent les choses, ils deviennent plus dogmatiques dans leurs opinions. Ils se déchaînent: vous pouvez le voir dans les médias, les boucs émissaires et la condamnation pénale.

Lorsque nous tombons amoureux, nous pensons que cette personne est la nôtre et que nous sommes les leur par notre volonté mutuelle, et nous savons qu'ils pourraient partir - nous savons que parce qu'ils sont libres, et leur liberté fait partie du frisson.

J'ai pris une décision lorsque j'ai commencé à écrire «All Is Song» pour prendre les compliments que j'avais pour «The Wilderness» et essayer d'être confiant et pas dépassé par celui-ci.

Socrate a été célèbre pour ses convictions philosophiques et politiques. Je me demandais ce qui se passerait si vous aviez un personnage similaire, qui remettait si sans remise en question tout? Dans une société moderne, serions-nous plus ou moins tolérants envers ce genre de caractère?

J'ai conçu «All Is Song» comme une version modernisée et vaguement interprétée de la vie de Socrate.

Ce que j'ai toujours aimé à propos de Socrate, c'est son insistance à remettre en question les choses pour atteindre une sorte de clarté - même si ce n'est qu'une clarté sur les lacunes de nos connaissances.

Il existe de nombreuses façons de faire une histoire. Et si vous vous donnez des contraintes formelles, cela rend le travail tellement - peut-être que «plus facile» n'est pas le bon mot, mais parce que vous connaissez vos limites, vous pouvez simplement jouer dans ces limites, donc c'est beaucoup plus amusant faire.

Je suis juste fasciné par le passé. Vous savez, à la fois par les possibilités qu'il détient et par la tyrannie complète de celui-ci, la façon dont elle vous maintient dans cet emprise et vous donne envie de choses que vous n'avez plus et vous ne pouvez jamais récupérer.

Le passé est ouvert à toutes sortes de possibilités magiques car elle ne peut pas être vérifiée. C'est comme nous le faisons, donc il semble être entièrement gratuit. Il semble être complètement à gagner. Mais bien sûr, ce n'est pas le cas.

Les monologues sont auto-vérifiés et auto-référendaires, un monde à part entière, celui avec sa propre logique interne qui se renforce avec la réitération.

L'une des choses que le roman peut faire est de répondre aux grandes questions de manière accessible aux gens. Ce n'est pas que je veux enseigner aux gens, mais ce sont les choses qui m'intéressent, et c'est mon moyen d'explorer des idées, et je pense que le potentiel des romans pour le faire est massif.

Nous utilisons les mêmes pronoms possessifs pour tout, mais sommes-nous propriétaires de nos vies, de nos sœurs ou de nos maris de la même manière que nous possédons nos chaussures? En possédons-nous l'un d'eux?

Socrate, après tout, pourrait être un homme extrêmement ennuyeux, tout le temps interrogeant les passants jusqu'à ce qu'ils deviennent exaspérés.

Les perceptions communes des amitiés féminines sont les cafés du matin discutant des enfants, des sacs, des règles et des accords sur les délits des hommes ... des relations douces, douces et stimulantes.

Nous considérons les brûlures de livres comme un crime contre l'humanité: c'est intolérable parce que les livres représentent une sorte de liberté pour nous.

Les Japonais ont des mots différents pour l'amour. Pour eux, il est tout à fait bizarre que nous aimions les spaghettis et aimons nos enfants et aimons nos amoureux, le tout avec le même mot, alors que la chose décrite comme amour est radicalement différente dans chaque cas.

Avec «All Is Song», j'ai essayé de construire un récit très traditionnel qui ne tire aucun astuce.

Je pense que nous vivons souvent à la surface, et cela se retrouve avec nous avec beaucoup de difficultés parce que nous fonctionnons simplement sur les hypothèses et les connaissances d'occasion.

Être publié, c'est un peu comme être entré dans une course que vous ne voulez même pas exécuter, mais, une fois en cours d'exécution, ne peut s'empêcher de ne pas vouloir perdre.

Ma sœur est ma sœur malgré tout - a toujours été et sera toujours et n'a pas le choix. C'est un amour tout à fait distinct de celui d'un amoureux, avec qui nous tombons amoureux, en partie, car ils sont libres et ont le choix.

Ses oeuvres

Ses derniers livres