It has been my lot to have had my name introduced both in conversation, and in print, more frequently than I find it easy to explain, whether I consider the fewness, unimportance, and limited circulation of my writings, or the retirement and distance, in which I have lived, both from the literary and political world. Most often it has been connected with some charge which I could not acknowledge, or some principle which I had never entertained. Nevertheless, had I had no other motive or incitement, the reader would not have been troubled with this exculpation. What my additional purposes were, will be seen in the following pages. It will be found, that the least of what I have written concerns myself personally. I have used the narration chiefly for the purpose of giving a continuity to the work, in part for the sake of the miscellaneous reflections suggested to me by particular events, but still more as introductory to a statement of my principles in Politics, Religion, and Philosophy, and an application of the rules, deduced from philosophical principles, to poetry and criticism. But of the objects, which I proposed to myself, it was not the least important to effect, as far as possible, a settlement of the long continued controversy concerning the true nature of poetic diction; and at the same time to define with the utmost impartiality the real poetic character of the poet, by whose writings this controversy was first kindled, and has been since fuelled and fanned.

Biographia Literaria

Eté 1797 : pour Coleridge commence l'"année miraculeuse". Sous l'influence de son nouvel ami Wordsworth, il conçoit les chefs-d'oeuvre qui le feront passer à la postérité (La Chanson du vieux marin, Chrislabel, Kubilaï Khan). A la demande du prestigieux théâtre de Drury Lane, il écrit sa première tragédie, Oseria. Mais la pièce est refusée sans raison valable. Nullement découragé, après en avoir publié deux extraits dans les Ballades lyriques, acte fondateur du Romantisme, il la révise entièrement, en améliore la trame et le style, et parvient finalement, au bout de quinze ans d'efforts, à lui faire connaître un triomphe sous le titre de Remords. Dans la lignée shakespearienne, Coleridge imagine une terrible histoire autour de la jalousie d'un frère pour son aîné. Il la situe dans l'Espagne de la Reconquista, dans un climat inquiétant de luttes religieuses, mêlant avec une rare habileté complots familiaux et politiques, intrigues fictives et faits historiques. Il donne vie à de fascinants personnages, tiraillés entre devoirs et sentiments, désirs de vengeance et rêves d'amour, au centre desquels dominent deux frères déchirés, incarnations du destin de tout un pays. Cette édition propose, traduites pour la première fois en français, les deux versions de cette pièce. Ces deux textes sont complémentaires et s'éclairent l'un l'autre. Une longue introduction retrace son histoire complexe et mouvementée : sa gestation, les obstructions qui empêchèrent sa représentation, sa résurrection et l'influence qu'elle eut sur la deuxième génération romantique anglaise. Des notes détaillées et une bibliographie exhaustive complètent une approche critique sans équivalent. En annexe sont donnés le prologue et l'épilogue lus lors des premières représentations.

Remords suivi d'Osorio

It is the honourable characteristic of Poetry that its materials are to be found in every subject which can interest the human mind. The evidence of this fact is to be sought, not in the writings of Critics, but in those of Poets themselves.

The majority of the following poems are to be considered as experiments. They were written chiefly with a view to ascertain how far the language of conversation in the middle and lower classes of society is adapted to the purposes of poetic pleasure. Readers accustomed to the gaudiness and inane phraseology of many modern writers, if they persist in reading this book to its conclusion, will perhaps frequently have to struggle with feelings of strangeness and aukwardness: they will look round for poetry, and will be induced to enquire by what species of courtesy these attempts can be permitted to assume that title. It is desirable that such readers, for their own sakes, should not suffer the solitary word Poetry, a word of very disputed meaning, to stand in the way of their gratification; but that, while they are perusing this book, they should ask themselves if it contains a natural delineation of human passions, human characters, and human incidents; and if the answer be favourable to the author's wishes, that they should consent to be pleased in spite of that most dreadful enemy to our pleasures, our own pre-established codes of decision.

Lyrical Ballads

« Samuel Taylor Coleridge (1772-1834) est le plus romantique de tous les poètes romantiques. Mélange d'émotions et de réflexion, d'enthousiasme et de doutes, il est la contradiction faite homme. Il aime passionnément la Nature, dans sa version sauvage du Pays de Galles et des Lacs où il vit avec une parfaite sobriété écologique. Dans le même temps, cependant, il ne peut pas se passer de Londres, dont il aime fréquenter les cafés. Comme il a lu Rousseau et les philosophes du XVIIIe siècle, il porte en lui l'utopie d'une société meilleure. Mais comme il trouve que la Révolution française s'est pervertie, il part en 1798 pour l'Allemagne et l'université de Göttingen découvrir Kant, Schelling et Fichte. Ce faisant, il quitte la poésie pour la philosophie, abandonne femme et enfants pour une vie d'errance londonienne et d'accoutumance à l'opium. Il est le modèle de tous les Rimbaud à venir. Il compose un impérissable poème en sept chants La Ballade du Vieux Marin ainsi qu'une méditation orientale sur l'empereur mongol Kubla Khan, que toute l'Angleterre sait par coeur. Ce grand marcheur métaphysique, capable d'escalader les pics du Lake District de nuit, est probablement l'inconnu que l'on voit de dos dans les tableaux de Caspar David Friedrich rêver dans le soleil naissant au-dessus d'un océan de brume. »
Jacques Darras.

La ballade du vieux marin et autres textes

La mer n'est jamais loin en Angleterre. Encore moins en Ecosse ou au Pays de Galles. Partout la mer est respiration, la mer amène le sel jusqu'aux poumons et aux reins des Anglais, dont l'existence comporte toujours à un stade ou l'autre un embarquement, un éloignement de l'île maternelle, suivis d'une période d'exil plus ou moins longue, et d'un hypothétique retour. Parmi les poèmes, romans ou récits dramatiques qui se sont constitués autour du voyage maritime, en Angleterre, le poème de Samuel Taylor Coleridge, The Rime of the Ancyent Marinere, est un miracle de perfection. Certes son auteur ne fut pas un véritable marin mais jamais poète n'avait su adapter à ce degré le balancement de la ballade au rythme de la mer. La rencontre de l'instrument prosodique et du sujet fut si heureuse que leur mariage donne encore aujourd'hui le sentiment du véhicule poétique optimal, embarcation gréée à tous les vents jusque dans son démâtement et le dépouillement des voiles. Nous avons choisi de privilégier ici la première version de La Ballade du Vieux Marin, la livrant dans le rythme majoritairement octosyllabique de la ballade dont, depuis Chrétien de Troyes et Villon, l'usage s'était en poésie française inexplicablement affaibli. Or rien, ni la haute mer, ne nous interdit d'avironner dans le huit !Jacques Darras

La ballade du vieux marin

Notebooks

Propos de table

Le dit du vieux marin - Suivi de Christabel et de Kubla-Khan

Samuel Taylor Coleridge, né à Ottery St Mary, Devon le 21 octobre 1772, mort à Highgate dans la banlieue de Londres le 25 juillet 1834, est un poète et critique britannique.

Le rire est également l'expression de l'angoisse extrême et de l'horreur comme de la joie: car il y a des larmes de tristesse et des larmes de joie, il y a donc un rire de terreur et un rire de gaieté.

La terre, avec ses mille voix, loue Dieu.

En politique, ce qui commence dans la peur se termine généralement par la folie.

Vous ne croyez pas, vous croyez seulement que vous croyez.

Les bons et les mauvais hommes le sont à chacun moins qu'ils ne le semblent.

L'humour est cohérent avec le pathos, tandis que l'esprit ne l'est pas.

Je souhaite que nos jeunes poètes intelligents se souviennent de mes définitions simples de la prose et de la poésie; c'est-à-dire la prose = mots dans leur meilleur ordre; - Poésie = les meilleurs mots dans le meilleur ordre.

L'amour de l'indolence est universel ou à côté.

Ce monde a des anges trop peu et le paradis déborde.

Le principe de l'architecture gothique est imaginable à l'infini.

Toute sympathie non conforme à la vertu reconnue n'est qu'un égoïsme déguisé.

Une pensée comprend toute pensée, en ce sens qu'un grain de sable comprend l'univers.

Le cœur aurait dû se nourrir de la vérité, en tant qu'insectes sur une feuille, jusqu'à ce qu'il soit teinté de couleur, et montrer sa nourriture dans chaque ... Fibre la plus inférieure.

O laisse-moi être éveillé, mon Dieu! Ou laissez-moi dormir tout à fait.

Les amis doivent être pesés, non informés; Qui se vante d'avoir remporté une multitude d'amis n'en a jamais eu.

Laissez chaque ver de livres, alors que dans un vieux tome parfumé et rare, il découvre une phrase, une histoire, une illustration, qui fait du bien à son cœur, se hâter de lui donner la plus large circulation que les journaux et les magazines, Penny et Halfpenny, peuvent se permettre .

Sculpté avec des personnages étranges et doux, tous fabriqués dans le cerveau du sculpteur.

Admirer par principe est le seul moyen d'imiter sans perte d'originalité.

L'eau ne peut pas augmenter plus haut que sa source, non plus la raison humaine.

Il y a un art dont les gens devraient être maîtres - l'art de la réflexion.

Le génie de Dryden était de ce genre qui prend feu par son propre mouvement; Ses roues de char deviennent chaudes en conduisant rapidement.

Mais oh! Chaque visite suppose ce que la nature m'a donné ma naissance, mon esprit d'imagination.

Il est allé comme celui qui a été étonnant, et est de sens désespéré: un homme plus triste et plus sage, il a levé le matin de Morrow.

Pas un homme sur mille n'a pas la force d'esprit ou la bonté de cœur pour être athée.

L'ignorance se fait rarement dans la connaissance.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Samuel_Taylor_Coleridge

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