Se rebeller face à la puissance de l'hiver : une fable gothique, poétique et moderne.  Au coeur d'un petit village, l'hiver s'installe et ne veut plus partir. La lumière baisse, les enfants disparaissent, la morosité gagne les coeurs. Désespérés, les habitants décident alors de se rebeller et de faire revenir la vie, par tous les moyens. A la manière des livres de Tim Burton et d'Edward Carey, L'histoire de l'hiver qui ne voulait jamais finir modernise avec une touche gothique et graphique le conte hivernal. Ce court roman devenu culte, tout d'abord publie chez un petit éditeur, a été réédite avec succès par Penguin avant de séduire l'Europe entière. Ce conte onirique pour adultes, illustre par la dessinatrice russe Anastasia Kardachova, nous emporte dans une histoire poétique et envoûtante.

L'histoire de l'hiver qui ne voulait jamais finir

Dopo il divorzio con Alice, nella vita di Vincent non resta altro che il suo lavoro statale e il lontano traguardo del pensionamento. Dopo le ore lavorative passate isolato nel suo cubicolo appartato, le uniche interazioni umane che ha sono con un uomo anziano che vive in un'automobile davanti casa sua e un cane malconcio. Non avendo nulla da perdere, accetta di partecipare a un nuovo programma sperimentale, creato per incrementare la sua produttività facendogli vivere la sua vita ideale tramite l'esercizio di una rigida routine. Ciò che si materializza per Vincent è l'unico desiderio che covava nel profondo, ma i dubbi e i conflitti costanti tra ciò che è finzione e ciò che è reale minano la sua pace, mettendo a rischio l'intero esperimento. Raccontato con ironia e tenerezza, "Vincent e Alice e Alice" è un romanzo su amore, solitudine e lavoro e su come quest'ultimo sottragga tempo ed energie alla vita; ambientato in un mondo leggermente diverso dal nostro, è popolato da personaggi eccentrici, con elementi di fantascienza distopica, critica sociale nonché del realismo magico che ha caratterizzato le altre opere di Shane Jones pubblicate in Italia.

Vincent e Alice e Alice

Dans une ville sans nom et à une époque imprécise, l'hiver ne semble pas vouloir finir. Le soleil n'apparaît plus, la neige tombe continuellement et les habitants souffrent d'une profonde tristesse. Février serait responsable de cette dérive qui tourne au cauchemar quand les enfants commencent à disparaître, que l'air ne soutient plus les ailes, ni des engins, ni des oiseaux et que les prêtres clouent de mystérieux parchemins à travers la ville. Le groupe des Masques d'oiseaux décide alors de se rebeller et déclare la guerre à Février. Une guerre sans armes, pleine d'astuces et de psychologie. Si les éléments non-réalistes et les personnages allégoriques relèvent bien du conte traditionnel, Shane Jones suit un fil de narration inattendu et revivifie le genre. Jusque dans l'écriture qui, enrichie d'images surprenantes, passe du lyrisme à l'ironie. Je suis Février est un récit évocatif, cruel et poétique, résolument moderne. Je suis Février a connu un succès fulgurant grâce au bouche-à-oreille qui lui a valu une réédition chez Penguin Books. Grand succès international et traduit entre autres en Allemagne, Espagne, Italie, Portugal, Russie, voici enfin la première édition française.

Je suis Février

Je suis tellement confus, ça se sent presque calme.

Je vous ai rêvé d'un champ de chevaux de course, Selah. Pour vous, Bianca, un ballon de la taille du ciel, mon corps un cerf-volant que vous pouvez jeter dans l'air. Mettez-moi par des cordes et des chevaux. Mettez-moi tout se terminer dans la mort. Que tout ne se termine pas avec février. Des fleurs sauvages mortes enroulées autour de la gorge d'un bébé qui pleurent. J'ai ralenti mon rythme cardiaque à trois battements par minute. J'ai redémarré les nuages en oiseaux, un renard les poursuivant dans les montagnes. Je vais bouger ma main aujourd'hui.Je vomit des glaçons.

Je suis toujours surpris lorsque les écrivains disent qu'ils ne croient pas en un Dieu ou une religion, mais ils croient en la création d'un monde sur deux cents pages en utilisant des symboles. Nous adorons tous quelque chose.

Ils m'ont tenu et m'ont dit que tout irait bien, que la tristesse s'élèverait de nos os et s'évaporerait au soleil de la façon dont le brouillard du matin a brûlé la rivière en été. Ma mère a frotté les cerfs-volants sur mes mains et mes bras et m'a dit de penser à mes poumons comme des ballons. Je veux juste me sentir en sécurité, dis-je.

Je voulais vous écrire une histoire sur la magie. Je voulais que des lapins apparaissent de chapeaux. Je voulais des ballons qui vous soulevaient dans le ciel. Il s'est avéré être rien d'autre que de la tristesse, de la guerre, du chagrin. Vous ne l'avez jamais vu, mais il y a un jardin en moi.

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