Un père anatomiste passionné par le corps, ses lois organiques, ses mystères et ses plaisirs. Une mère écrivain, confite dans des histoires d'amour parfaites et romantiques, jusqu'à la dernière, d'une violence terrible, avant que s'installe le silence. Un oncle qui se joue de la vie et de la mort au sein du gang de Bombay dont il est le chef clandestin. Une soeur trop aimée, un cousin trop aimant, et une jeune femme, Manjari, qui tente de démêler les fils du passé et du présent pour comprendre les liens d'amour, de désir et de révolte qui unissent tous ces êtres. Comme souvent chez Shashi Deshpande, c'est la maison familiale qui est au coeur de l'histoire. La maison où Manjari découvre le journal laissé par son père après sa mort, la maison menacée par des intrus qui veulent l'en chasser, la maison gardienne de tous les secrets. Après la pluie est une quête tissée de liens et d'échos où le désir de déchiffrer le sens de ce qui a été permet d'ouvrir enfin la porte sur l'espace libre et infini de la mer, sur l'horizon offert du choix.

Après la pluie

Un magnifi que roman de Shashi Deshpande où elle raconte, à sa manière, la vie d'une diva de la musique indienne. Ce faisant elle souligne, avec l'élégance qui la caractérise, les antagonismes entre Hindous et Musulmans, dans une ville de moyenne importance. Les nombreux personnages entrent en scène, discrètement, avec l'histoire de leur propre vie, et permettent ainsi à l'auteure de s'interroger sur la façon d'écrire la vie des autres, donc fi nalement de soi-même. Dans le cas présent, celui d'une mère elle-même qui a perdu son fi ls, adolescent, dans un attentat.

Petits remèdes

Quand Gopal quitte sa femme, pour des raisons qu'il est incapable d'expliquer, Sumi retourne vivre dans la Grande Maison où elle est née, emmenant avec elle ses trois filles. La maison de l'enfance aux arbres et aux pièces immenses, bruissante de parents, d'amis, de voisins et de souvenirs, que leur arrivée va réveiller à la vie. Là, Sumi va lever les secrets de l'histoire familiale, trouver un travail, une "chambre à soi", et ne plus jamais essayer de comprendre l'inexplicable. Quatre générations de femmes (dont l'une du haut de son portrait accroché au mur) forment l'axe autour duquel se déroule la spirale du récit. Un récit qui nous plonge au coeur de l'Inde et de cette mystérieuse alchimie du temps qui anime nos actes et leur donne sens, car, que notre vie soit longue ou brève, nous laissons notre marque en ce monde. Une oeuvre magistrale, bouleversante, au style précis et évocateur, traversée d'échos, de chuchotements, de drames et de rires.

Question de temps

Quand Gopal quitte sa femme, pour des raisons qu'il est incapable d'expliquer, Sumi retourne vivre dans la Grande Maison où elle est née, emmenant avec elle ses trois filles. La maison de l'enfance aux arbres et aux pièces immenses, bruissante de parents, d'amis, de voisins et de souvenirs, que leur arrivée va réveiller à la vie. Là, Sumi va lever les secrets de l'histoire familiale, trouver un travail, une " chambre à soi ", et ne plus jamais essayer de comprendre l'inexplicable. Quatre générations de femmes (dont l'une du haut de son portrait accroché au mur) forment l'axe autour duquel se déroule la spirale du récit. Un récit qui nous plonge au cœur de l'Inde et de cette mystérieuse alchimie du temps qui anime nos actes et leur donne sens, car, que notre vie soit longue ou brève, nous laissons notre marque en ce monde. Une œuvre magistrale, bouleversante, au style précis et évocateur, traversée d'échos, de chuchotements, de drames et de rires.

Question de temps - Occasion

Une femme doit toujours être à quelques mètres derrière son mari. S'il est MA, vous devez être BA. S'il mesure 5'4', vous ne devez pas mesurer plus de 5'3'. S'il gagne cinq cents roupies, vous ne devriez jamais gagner plus de quatre cent quatre-vingt-dix-neuf roupies. C'est la seule règle à suivre si vous voulez un mariage heureux... Aucun partenariat ne peut jamais être égal. Il sera toujours inégal, mais prenez les soins sont inégaux en faveur du mari. Si la balance penche en votre faveur, que Dieu vous aide, tous les deux.

Je n'aime pas m'appeler un écrivain féministe. Je dis que je suis féministe, mais je n'écris pas pour propager un isme.

. . . un ami . . . m'a montré la cuisine de sa nouvelle maison avec les mots "C'est mon bureau". Je savais ce qu'elle voulait dire. C'est là que je fais le travail que je veux, le travail que j'aime et que j'apprécie.

L'auto-révélation est un processus cruel. La vraie image, le réel que vous n'émergez jamais. Le rechercher est aussi déroutant que d'essayer de savoir à quoi vous ressemblez vraiment. Dix miroirs différents vous montrent dix visages différents.

Le mariage est une chose très étrange. C'est une institution très publique, il est censé dire au monde que deux personnes vont vivre ensemble, pour déclarer que leurs enfants seront légaux, que ces enfants peuvent hériter de leur propriété. Il est destiné à la vie sociale, pour s'assurer que certaines règles sont observées, afin que les hommes et les femmes ne croisent pas les lignes issues d'eux. Dans le même temps, le mariage est une affaire intensément privée, aucun étranger ne connaîtra l'état du mariage de quelqu'un d'autre. C'est une pièce fermée, une pièce verrouillée ...

Les choses ne peuvent jamais être comme elles l'étaient. Il est étonnant de voir comment nous commentons le changement, comme si le changement était quelque chose de remarquable. Au contraire, ne pas changer est contre nature, contre la nature.

Ce n'est pas seulement que la vie est cruelle, mais que dans le processus même de notre naissance, nous nous soumettons à la cruauté de la vie

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