Un nouvel élan de liberté sexuelle semble parcourir le monde arabe : les soulèvements populaires, l'émancipation des femmes et l'évolution des moeurs bouleversent les schémas culturels les plus rigides et les plus ancrés. C'est une autre révolution, intime et souterraine, qui s'annonce. Au Maroc, en Égypte et jusqu'au Liban, la domination masculine reste de rigueur, mais les femmes, souvent plus éduquées, gagnent plus d'argent. Des mères de famille, souvent premières gardiennes de l'ordre patriarcal, militent pour l'éducation sexuelle de leurs enfants : question de santé, mais aussi d'apprentissage du plaisir qui garantit la paix sociale. Au Caire, et dans les milieux ruraux du sud de l'Égypte, l'obsession de la virginité avant le mariage marque le pas, alors que le commerce de la lingerie explose.

La révolution sexuelle dans le monde arabe aura-t-elle lieu ? Entre l'acte et la parole, entre le poids souvent oppressant de la tradition et les nouvelles aspirations, cette enquête inédite permet d'observer au plus près les signes avant-coureurs du changement.

La révolution du plaisir - Enquête sur la sexualité dans le monde arabe

Un nouvel élan de liberté sexuelle semble parcourir le monde arabe : les soulèvements populaires, l'émancipation des femmes et l'évolution des moeurs bouleversent les schémas culturels les plus rigides et les plus ancrés. C'est une autre révolution, intime et souterraine, qui s'annonce. Au Maroc, en Égypte et jusqu'au Liban, la domination masculine reste de rigueur, mais les femmes, souvent plus éduquées, gagnent plus d'argent. Des mères de famille, souvent premières gardiennes de l'ordre patriarcal, militent pour l'éducation sexuelle de leurs enfants : question de santé, mais aussi d'apprentissage du plaisir qui garantit la paix sociale. Au Caire, et dans les milieux ruraux du sud de l'Égypte, l'obsession de la virginité avant le mariage marque le pas, alors que le commerce de la lingerie explose.
La révolution sexuelle dans le monde arabe aura-t-elle lieu ? Entre l'acte et la parole, entre le poids souvent oppressant de la tradition et les nouvelles aspirations, cette enquête inédite permet d'observer au plus près les signes avant-coureurs du changement.

La révolution du plaisir

Un nouvel élan de liberté sexuelle semble parcourir le monde arabe : les soulèvements populaires, l'émancipation des femmes et l'évolution des moeurs bouleversent les schémas culturels les plus rigides et les plus ancrés. C'est une autre révolution, intime et souterraine, qui s'annonce. Du Maroc en Egypte et jusqu'au Liban, la domination masculine reste de rigueur, mais les femmes, souvent plus éduquées, gagnent plus d'argent. Des mères de famille, souvent premières gardiennes de l'ordre patriarcal, militent pour l'éducation sexuelle de leurs enfants : question de santé, mais aussi d'apprentissage du plaisir qui garantit la paix sociale. Au Caire, et dans les milieux ruraux du sud de l'Egypte, l'obsession de la virginité avant le mariage marque le pas, alors que le commerce de la lingerie explose. La révolution sexuelle dans le monde arabe aura-t-elle lieu ? Entre l'acte et la parole, entre le poids souvent oppressant de la tradition et les nouvelles aspirations, cette enquête inédite permet d'observer au plus près les signes avant-coureurs du changement.

Shereen El-Feki, née en 1968, est une journaliste et autrice britannique. Elle est connue pour son livre La révolution du plaisir, enquête sur la sexualité dans le monde arabe écrit en 2013.

Bien que j'aie grandi au Canada et au Royaume-Uni, mes racines sont en Égypte par mon père, dans une lignée familiale qui s'étend sur plusieurs générations et longe le Nil, du béton du Caire à la côte d'Alexandrie.

Le patriarcat est bien vivant en Égypte et dans le monde arabe plus large. Ce n'est pas parce que nous nous sommes débarrassés du père de la nation en Égypte ou en Tunisie, Mubarak ou Ben Ali, et dans un certain nombre d'autres pays, le père de la famille ne tient toujours pas.

Le patriarcat est bien vivant en Égypte et dans le monde arabe plus large.

Une partie de mon travail à «The Economist» était d'écrire sur le VIH, ce qui comprenait la tâche sinistre de signaler l'état de l'épidémie mondiale.

Maintenant, il y a des lois dans de nombreuses régions du monde qui reflètent le meilleur de la nature humaine. Ces lois traitent les personnes touchées par le VIH avec compassion et acceptation. Ces lois respectent les droits de l'homme universels et ils sont fondés en preuve.

4Shbab a été surnommée MTV islamique. Son créateur, Ahmed Abu Haiba, producteur de télévision égyptien, souhaite que les jeunes s'inspirent de l'islam pour mener une vie meilleure. Il estime que le meilleur moyen de faire passer ce message est d'utiliser le média extrêmement populaire des vidéos musicales. 4Shbab a été créée comme une alternative aux chaînes musicales arabes existantes.

L'Égypte, autrefois un creuset de peuples, de classes, de cultures et de religions, est devenue, après 30 ans de la domination de Mubarak, devenue un lieu d'intolérance et de méfiance envers l'autre.

Certains pays ont de bonnes lois, des lois qui pourraient endiguer la vague du VIH. Le problème est que ces lois sont bafouées. Parce que la stigmatisation accorde une licence non officielle pour traiter les personnes vivant avec le VIH ou celles les plus à risque contrairement aux autres citoyens.

Lorsque vous criminalisez les personnes vivant avec le VIH ou celles les plus à risque, vous alimentez l'épidémie.

Je suis égyptien et musulman, mais j'ai grandi en Occident, loin de mes racines arabes. J'ai commencé «Sex and the Citadel» pour aider les étrangers - comme moi - pour mieux comprendre cette partie charnière du monde, de près et personnelle.

Je suis à moitié égyptien et je suis musulman. Mais j'ai grandi au Canada, loin de mes racines arabes. Comme tant de personnes qui chevauchent l'est et l'ouest, j'ai été dessinée, au fil des ans, pour essayer de mieux comprendre mes origines.

Là où je travaille, dans la région arabe, les gens sont occupés à prendre des innovations occidentales et à les transformer en choses qui ne sont ni conventionnellement occidentales, ni traditionnellement islamiques.

En grandissant, je suis venu à aimer l'Égypte et à respecter l'islam, mais je n'ai jamais pensé aller au-delà de la surface. De retour au Canada, beaucoup d'amis égyptiens de mon père ont remis en question sa décision de ne pas élever son enfant unique plus strictement dans la foi. On ne m'a pas enseigné Salat, le rituel musulman de la prière, et je n'ai pas étudié l'arabe.

La société civile doit être renforcée pour aider à sensibiliser les personnes vivant avec le VIH et celles en danger de leurs droits et pour s'assurer qu'elles ont accès à des services juridiques et remédier par les tribunaux.

Le changement social ne se produit pas dans la région arabe à travers une confrontation dramatique, des battements, ou même de l'évacuation des seins, mais plutôt par la négociation.

Si vous voulez vraiment vous connaître, commencez par écrire un livre.

Le VIH fait ressortir le meilleur et le pire de l'humanité, et les lois reflètent ces attitudes.

La famille de ma mère est chrétienne: son père était un prédicateur laïque baptiste, et son frère, dans un saut de mobilité ascendante anglicane, est devenue vicaire dans l'Église du Pays de Galles. Mais ma mère s'est convertie à l'islam en épousant mon père. Elle n'était pas obligée de; Les hommes musulmans sont libres d'épouser AHL al-Kitab, ou des gens du livre - parmi eux, juifs et chrétiens.

La loi peut sembler éloignée, arcanique, l'étoffe des spécialistes. Mais ce n'est pas le cas, car pour ceux d'entre nous qui vivent dans des démocraties, la loi commence avec nous.

Les lois qui traitent les personnes vivant avec le VIH ou celles les plus à risque avec respect commencent par la façon dont nous les traitons nous-mêmes: comme des égaux. Si nous allons arrêter la propagation du VIH de notre vie, alors c'est le changement que nous devons répartir.

Pourquoi, à notre époque de la science, [nous] avons-nous toujours des lois et des politiques qui viennent d'une ère de la superstition?

https://fr.wikipedia.org/wiki/Shereen_El_Feki

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