"J'ai cinquante balais et des poussières. L'heure de faire un peu le ménage. Aujourd'hui, le monde qui m'a vu naître est en voie de disparition, j'aurai bientôt trente ans de carrière, l'orphelin est papa, l'humoriste a ses humeurs. Bref je me dis que j'ai assez de bouteille pour honorer l'existence en lui retirant ses bas et en revisitant ses hauts. Je me penche sur le mystère d'une identité sectionnée, je me raconte pour retisser la trame d'une filiation perdue. Le rire fut ma thérapitre, ma re-création, j'ai fait le clown comme pour excuser la faute. Je reviens me chercher afin d'offrir l'espoir à ceux pour qui la vie n'est qu'un double point d'interrogation." Smaïn Fairouze.

Je reviens me chercher

Acteur et auteur de chansons ou de sketches, Smaïm représente aujourd'hui le comique "beur". Il raconte son enfance et ses débuts difficiles au cabaret.

Sur la vie de ma mère

Du chemin des écoliers jusqu'au sentier de la gloire, il en a fait des kilomètres. Ça use les souliers mais pas les baskets. Depuis toujours, il marche avec. Il marche du tonnerre, même ! Il fait aussi marcher avec ses lacets défaits, à l'aise dans sa tête, à l'aise dans ses sketches, à l'aise dans ses pompes rouges. Rouge baskets. Rouge, comme les soleils du sud. Rouge, comme le nez du clown et le cour qui fait boum. Allez, chaussez vos baskets, il vous emmène faire un tour.

Rouge baskets

Smaïn Faïrouze, dit Smaïn, né le 3 janvier 1958 à Constantine, est un acteur et humoriste français.

L'argent, ça va, ça vient, mais quand ça vient, ça va.

Les souvenirs restent dans nos têtes, imprimés, et si on trouvait une technique pour qu'ils resurgissent ?

Quand on a peur, les distances les plus courtes paraissent interminables.

L'argent, ça sert à savoir que tu n'en as pas besoin.

Dans la vie il faut être franc, et par les temps qui courent un franc c'est un franc.

Le soleil brille pour tout le monde, à toi de comprendre que tu peux louer des parasols.

Tous les acteurs sont des menteurs et les plus mauvais font de la politique.

Quand on refuse de se battre, on devient souvent un souffre-douleur.

Je lui ai tout donné, elle est partie avec.

C'est beau le jardinage : t'as beau avoir les graines, si t'as pas de pot, t'as pas de fleurs.

Se cogner à la réalité ne peut pas faire de mal.

Je parle avec les mains. Les mains, c'est le prolongement de la pensée et moi j'ai beaucoup de pensées, c'est tout...

Le rire est le propre de l'homme et je suis son gant de toilette.

Ses oeuvres

Ses derniers livres